mardi 28 novembre 2023

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 En réponse au  NPA dit officiel sur la censure des comptes sur le réseaux sociaux


Communiqué. Philippe Poutou et Olivier Besancenot doivent faire immédiatement réouvrir les comptes du NPA et du NPA-Jeunes sur les réseaux sociaux !


Publication le 26 novembre 2023






  • Note du comité Nathalie Le Mél du NPA Côtes d'Armor:
  •  nous assumons cette déclaration de la direction de notre parti. Notre comité avait choisi à une très large majorité de soutenir la plateforme C lors du dernier congrès. Mandatés sur la motion "continuer le NPA" les deux délégués directs de notre comité ont assisté au congrès du début à la fin. 
  • Ils ont malheureusement constaté sur place le sectarisme de l'ancienne majorité et le jeu de dupe provoqué par deux interruptions de séance. 
  • Depuis le congrès nous avons maintenu l'activité du comité y compris en y associant ceux des militants qui se sont prononcés pour l'autre option. Chacun va être amené à prendre ses responsabilités:
  • Suivre l'improbable attelage de la France Insoumise en espérant quelque hypothétique poste d'élu ou se battre pour une alternative révolutionnaire et anticapitaliste.

  • Mais malheureusement, en ciblant le pouvoir ou les Gafam, nous nous sommes trompés. Inimaginable mais vrai : le coup n’est pas venu de ceux-là mais de nos anciens camarades, autour d’Olivier Besancenot et Philippe Poutou, qui en décembre 2022 ont quitté le congrès du NPA pour s’orienter vers un rapprochement politique avec la France insoumise. De notre côté, NPA et NPA-Jeunes, sans aucun sectarisme politique ni abandon de participation à des cadres unitaires, nous avons tenu à maintenir un cap révolutionnaire indépendant, communiste et internationaliste.

    Il va sans dire que nous sommes atterrés par le fond et les moyens de cette censure de nos moyens d’expression numériques, comme une imprimerie qu’on brûlerait. Un geste à juste titre incompris d’une grande partie des militants et apparemment décidé et pleinement assumé en petit comité, en cachette de ses propres militants, par une direction qui depuis aurait admis que cette « attaque » aurait été « en effet très violente », avoué aussi qu’elle « n’en tirait aucune fierté ». Ni Olivier Besancenot ni Philippe Poutou n’ont communiqué personnellement sur le sujet. C’est bien sûr l’indignation, la stupéfaction et bien des interrogations car dans un communiqué du 20 novembre dernier, dans lequel ces camarades tentent désespérément de s’expliquer sur ce front commun qu’ils ont fait avec les Gafam contre des militants révolutionnaires, ils concluent sur leur « espoir de trouver un accord à l’amiable » avec nous…

    Oui, le NPA a connu une séparation il y a bientôt un an, pour les raisons fondamentalement politiques évoquées plus haut, d’orientation par rapport à la gauche. Les camarades autour de Philippe Poutou ont choisi de quitter, en décembre dernier, le congrès où cette politique n’aurait pas eu de majorité, tandis que notre NPA et le NPA-Jeunes ont poursuivi et mené statutairement à leur terme les travaux de ce congrès, à un effectif de délégués représentant un peu moins de la moitié des adhérents mais la totalité de son secteur jeunes, au total quelque 800 militants. Le NPA a donc, par leur choix, été scindé. Il s’en est indéniablement suivi un conflit de légitimité et de partage des moyens militants qui n’est pas résolu à ce jour. Mais cette situation évidemment conflictuelle n’autorise pas l’ancienne direction à contester aux NPA et NPA-Jeunes, qui ont défendu au dernier congrès la nécessité de « continuer le NPA », la légitimité partagée d’un combat et d’une histoire – et le partage raisonnable des moyens matériels de militer. Et ne l’autorise surtout pas à le faire par des actes aussi fous au regard de notre morale révolutionnaire que la censure par le truchement des Gafam. En conséquence, nous demandons qu’en toute urgence soient restaurés nos comptes nationaux et locaux du NPA et NPA-Jeunes, par intervention de ceux qui en ont demandé la fermeture. Condition nécessaire, si ce n’est suffisante, à toute discussion « à l’amiable ».

    Notre légitimité de NPA issu de son dernier congrès, nous l’avons montrée lors de la tenue et poursuite à son terme de ce congrès, mais aussi et surtout depuis presque l’année maintenant qui nous en sépare : par notre militantisme politique et syndical de terrain dans les entreprises, les quartiers, les lieux de scolarisation de la jeunesse, par nos manifestations et apparitions publiques dont nos meetings et cortèges dans les nombreuses mobilisations sociales et politiques que nous avons connues, par nos Rencontres d’été révolutionnaires auxquelles ont participé des militants révolutionnaires d’autres pays, par notre site internet et notre journal Révolutionnaires, par les invitations et prestations de nos porte-paroles dans les médias. Contester notre existence en tant que NPA – indéniable et reconnue par bien des médias régionaux et nationaux – relève d’un déni de réalité (d’où découle ce refus têtu de tout partage équitable des moyens de militer) dont les camarades autour de Philippe Poutou et Olivier Besancenot vont immanquablement devoir se défaire. Chercher, par tous les moyens, à contester notre identité politique et à nous priver de nos moyens d’expression relève de pratiques qui doivent être bannies du mouvement ouvrier révolutionnaire.

    Le comité exécutif du NPA et BSJ du NPA-Jeunes, le 26 novembre 2023

     

    A propos des comptes du NPA sur les réseaux sociaux

    Une pétition en ligne « stoppons la censure contre le NPA et le NPA jeunes » a été lancée le mardi 14 novembre 2023. Nous souhaitons rappeler les faits. Comme il est facile de le constater, les comptes officiels du NPA sur les réseaux sociaux sont toujours fonctionnels :

    Ladite pétition concerne donc en réalité les comptes de la scission minoritaire qui correspond à la « plate-forme C » du 5e congrès du NPA tenu en décembre 2022. Ayant fondé sa propre organisation, celle-ci ne dispose ni de la légitimité politique, ni des droits d’utilisation du nom et du logo du NPA, quels que soient le support et la destination (information, appel aux dons, etc.).

    samedi 25 novembre 2023

    coordi

     




    « Pas essentiel ? »
    L’intervention de la Coordination Santé en plein Costra le lundi 13/11 aura eu le mérite de clarifier les choses.
    Les Carhaisiens ont en mémoire cette formule entendue de la bouche de la directrice du CHRU de Brest : « En Guyane, les femmes font 3 jours de pirogue pour aller accoucher, les Centre-Bretonnes peuvent faire 3/4 d’heure de route ».
    Nous avons maintenant notre propre formule du mépris avec ces mots prononcés par le docteur Cynthia Garignon : « Il n’est pas essentiel d’accoucher à Guingamp ».
    Les femmes et les familles du Pays de Guingamp apprécieront…
    Mais il ne faut pas s’arrêter à l’indignation.
    En effet, la fin des accouchements que les autorités nomment encore « suspension » est l’arbre qui cache la forêt. Comme nous l’avions annoncé dès 2018, l’objectif de la restructuration ne s’arrête pas à la fermeture de la maternité. L’objectif est bien de supprimer la permanence des soins à Guingamp.
    C’est aussi la fin de la chirurgie H24 qui figure maintenant dans le projet médico-soignant partagé.
    Faut-il comprendre qu’il n’est pas essentiel d’être opéré en urgence à Guingamp ?
    Car sur ce point, les réactions restent étrangement discrètes et mesurées...
    Par exemple du côté du président de la commission des usagers, qui n’émet que 3 réserves sur ce fameux PMSP : l’absence des soins palliatifs, les transports de patients et… l’oubli du développement durable. Rien sur la perte de la maternité et de la chirurgie conventionnelle. Si c’est ainsi que l’on défend les intérêts des usagers, l’ARS peut restructurer en paix en affirmant avoir concerté largement, y compris les représentants des usagers.
    Et du côté des élus, qu’entend-on ? « Rouges de colère » ... Encore ? Le 11/12/2021, ils avaient déjà exprimé cette colère légitime en comprenant enfin les intentions de l’ARS et de la direction du GHT.
    2 années de colère. Soit. Mais encore ? Des panneaux avec des coeurs à l’entrée des communes. Un car affrété par l’agglo pour la manifestation de Quimper le 30/09, mais aucun élu présent.
    Le 17/10, les élus de GPA devaient se prononcer sur le PRS, le plan régional de santé. Ils ne l’ont pas fait. Pourquoi ? A ce jour, nous n’avons toujours pas de réponse.
    En dehors des coups de fil à des ministres déléguées, ou de la troïka de maires costarmoricains reçue ce mercredi à l’Elysée, quid de l’action politique pour notre hôpital de plein exercice ?
    Il y a clairement une rupture d’égalité dans l’accès aux soins. Pour reprendre la formule du gouvernement, nous voulons en avoir pour nos impôts !
    La Coordination Santé communiquera prochainement sur la poursuite du travail engagé cet été avec un avocat. Si les élus sont en panne d’idées, nous ne manquerons pas de les solliciter lors du comité de pilotage que nous organiserons.

    Pour le droit de naître, vivre, travailler, se soigner et décider au pays !

    joncour

        Les suites du dossier d'accueil des réfugiés sur Callac    


    Guy Joncour qui avait soutenu le projet Horizon et s'était opposé ouvertement aux fachos du clan Zemmour est condamné par le tribunal de Guingamp ce 24 novembre 2023. Bizarrement en dépit des rodomontades de  quelques membres de la magistrature, restons discret  sinon la diffamation nous menace...ceux qui ont proféré des menaces de mort ou de viol courent toujours.

    Comme nous le faisons depuis que des poursuites ont été diligentés contre lui le NPA lui apporte tout son soutien.

    dans l'Echo de l'ARGOAT

    Callac. Guy Joncour condamné à trois mois de prison avec sursis pour outrage à gendarme

    Guy Joncour, ancien vétérinaire et partisan du projet Horizon à Callac était jugé ce vendredi 24 novembre au tribunal de Guingamp, pour des outrages à l’encontre d’un gendarme.

    Des gendarmes étaient présents ce vendredi matin  pour sécuriser les abords du tribunal de Guingamp, craignant peut-être des heurts entre partisans et opposants à Guy Joncour et au projet Horizon.
    Des gendarmes étaient présents ce vendredi matin pour sécuriser les abords du tribunal de Guingamp, craignant peut-être des heurts entre partisans et opposants à Guy Joncour. Les tensions se sont cristallisées autour du projet Horizon, qui prévoyait l’accueil de migrants à Callac. ©Edouard KERFRIDEN

    La sentence a été prononcée ce vendredi 24 novembre 2023 au tribunal de Guingamp. Guy Joncour, ancien vétérinaire de Callac et défenseur du projet d’accueil de réfugiés Horizon, a été condamné à trois mois de prison avec sursis, assortis d’une amende de 300 €, ainsi que l’obligation de verser 500 € de dommages et intérêts au major Malargé, commandant de la brigade de gendarmerie de Callac.

    Il était accusé d’outrages à l’encontre de ce gendarme, dépositaire de l’autorité publique.

    Des gendarmes déployés devant le tribunal, en prévention.

    La précédente audience, le 15 septembre à Guingamp, avait été agitée. À l’extérieur, des soutiens de Guy Joncour s’étaient mobilisés sur la place de la République, proche du tribunal. Pour cette raison, des gendarmes avaient été déployés, en prévention, devant le tribunal de Guingamp ce vendredi 24 novembre.

      Cependant, lors de l’énoncé du délibéré ce vendredi, bien que quelques détracteurs et soutiens de l’accusé fussent présents, l’atmosphère était bien plus apaisée que le 15 septembre dernier.

      Guy Joncour lui-même n’avait pas fait le déplacement au tribunal. « J’ai laissé mon avocat, Maître Laurent Bouilland, gérer la situation. J’avais également quatre amies qui étaient venues assister de ma part au délibéré, dans le public », a expliqué Guy Joncour à l’Echo de l’Armor et de l’Argoat, ce vendredi matin.

      Un SMS envoyé, ainsi que des remarques lors de la cérémonie

      Les faits reprochés au prévenu étaient survenus les 27 décembre 2022 et 28 janvier 2023. Ils impliquaient notamment un SMS insultant qui aurait été envoyé par l’ancien vétérinaire au sujet du gendarme, ainsi que des remarques proférées à l’égard du commandant de brigade Jacky Malargé, en marge de la cérémonie des vœux du maire.

      Des faits contestés par Guy Joncour, qui se réserve le droit de faire appel de sa condamnation : « Je vais en échanger avec mon avocat, mais de mon point de vue, il est hors de question que je paie quoi que ce soit à Monsieur Malargé, alors que je n’ai rien à me reprocher. J’ai de mon côté déposé plainte contre le préfet et le major Malargé ».

      fdsea

       

      La FNSEA convoque le ban et l’arrière-ban de ses adhérents pour une mobilisation aux arguments foutraques

      Depuis quelques semaines, ça remue dans les campagnes, panneaux communaux mis à l’envers, manifestations, cortèges de tracteurs et blocages. La Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) sort du bois, s’appuyant sur des revendications nombreuses et variées pour faire graduellement monter la pression.

      Comme à son habitude, ce syndicat corporatiste, qui n’est pas réputé pour être très progressiste, entend mobiliser le plus grand nombre pour exiger du gouvernement le déblocage d’aides substantielles pour la profession. Pour cela, il met en avant ses récriminations, composant ainsi un inventaire à la Prévert, contre les normes environnementales, contre la baisse du prix de la viande bovine, contre la hausse des taxes, contre l’accord de libre échange européen avec la Nouvelle-Zélande, contre la baisse des aides à la bio, contre la faiblesse des réponses de la justice face aux vols de carburant et de matériel dans les fermes, contre les importations ne respectant pas nos normes, problèmes d’eau (bassines, irrigation…), contre la pression des grandes surfaces qui entraînent les prix de production à la baisse, contre l’agribashing, contre l’ours et le loup, contre les difficultés rencontrées dans les filières laitières, ovine, viticole…, pour une meilleure prise en compte de la sécheresse ou des inondations.

      Si après une telle énumération, non exhaustive, chacun n’y trouve pas une justification à sortir de sa ferme…

      C’est bien dans l’esprit et la pratique de la FNSEA de faire manifester ensemble les céréaliers qui se sont gavés ces dernières années tant les cours des céréales étaient soutenus, avec des franges importantes de paysans, souvent éleveurs, sous-smicards, voire à revenu négatif… C’est l’essence même du corporatisme de faire croire à des intérêts communs. Ce n’est pas demain la veille qu’on défendra la lutte de classe à la FNSEA.

      Cette mobilisation qui essaie de faire croire à un rapport de force réel avec le gouvernement, n’est qu’une farce, même si à l’occasion leurs relations peuvent s’avérer rugueuses ! Cela fait bien longtemps que FNSEA et CNJA (Centre national des jeunes agriculteurs, appendice de la FNSEA) cogèrent la politique agricole avec l’État, au point que dans les années 1980, le leader de la FNSEA est devenu ministre de l’Agriculture ! Ce même État qui entend augmenter les subventions publiques à ce syndicat, déjà bien riche par ailleurs, et diminuer d’un quart celles de la Confédération paysanne (- 500 000 euros), tout comme pour les autres syndicats minoritaires, Coordination rurale et Modef.

      Ces derniers jours, la FNSEA qui se prétend toujours tellement attachée à une agriculture familiale à capitaux familiaux, n’a pas moufté quand une des plus grosses coopératives française, la Cooperl, a pris le contrôle de sept fermes bovines et porcines.

      Dans cette crise agricole, la seule issue est de soutenir les plus petits paysans, qui sont les plus nombreux, d’encourager l’installation massive de jeunes et de consolider ceux déjà installés. Pour garantir la sécurité alimentaire, sortir du chaos climatique et faire vivre correctement les paysans, il faudra planifier l’agriculture et donc ne pas la laisser aux mains des exploitations industrielles et des firmes capitalistes !

      Marty Leterrien

      vendredi 24 novembre 2023

      com

       

      Communiqué. Dénoncer les massacres en Palestine n’est pas de l’antisémitisme.

      23 novembre 2023

      Le Nouveau Parti anticapitaliste dénonce les calomnies déversées par la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, ce mardi 21 novembre à l’université de Nanterre, et reprises par certains journaux.

      Sans s’appuyer sur le moindre fait réel et concret, elle y a parlé, selon des propos notamment rapportés par Le Parisien et Le Figaro étudiant, de faits d’antisémitisme qui seraient liés « à une minorité de personnes d’extrême gauche ».

      Les deux journaux parlent de « signalements » effectués auprès de l’université concernant un tract et une vidéo du NPA, là encore sans rien dire de ce qui pourrait, dans ce tract et dans cette vidéo, faire l’objet d’un signalement.

      Un journaliste de l’hebdomadaire Le Point prétend de son côté qu’un groupe « composé du NPA et de la branche locale de l’Unef » serait « dans le viseur des autorités ». Il qualifie de « vocabulaire outrancier » les mots « massacre », « nettoyage ethnique » et « génocide » lus dans un tract du NPA.

      Comble de la malhonnêteté, Le Figaro étudiant ose citer pêle-mêle un tag portant le message « Israël tue » et… des tags de croix gammées ou portant l’inscription « Mort aux juifs ». C’est un amalgame scandaleux entre une dénonciation légitime et des symboles et propos immondes !

      Alors que des dizaines de milliers de personnes, dont nombre d’étudiants et étudiantes, ont manifesté ces dernières semaines en soutien au peuple palestinien et contre le massacre à Gaza, le gouvernement français, empêtré dans son soutien inconditionnel au gouvernement d’extrême droite israélien et à ses crimes, cherche à discréditer ce mouvement de solidarité. C’est pour cette même raison qu’à Grenoble, la MJC des Eaux Claires a annulé la réservation d’une salle par le NPA pour une conférence sur les crimes de l’État d’Israël et la complicité des impérialistes. Prétexte qu’a utilisé la préfecture pour interdire ladite réunion du NPA ! Cet arbitraire préfectoral ne restera pas incontesté : comme à Paris, où nous avons déjà obtenu en justice la levée de l’interdiction de manifestations en soutien au peuple palestinien.

      Contrairement à Emmanuel Macron, le NPA n’a jamais rendu hommage à Pétain ou cité Charles Maurras ; contrairement à Gérald Darmanin, il n’a jamais parlé de « difficultés touchant à la présence de dizaine de milliers de Juifs en France » au XIXe siècle ; contrairement au gouvernement et à son groupe parlementaire, il n’a pas défilé le 12 novembre avec le Rassemblement national et Reconquête…

      Contrairement à l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), dont la vice-présidente et le président sont cités par Le Figaro étudiant et Le Point, le NPA ne confond en aucun cas les personnes juives et la politique de l’État israélien. Il n’a jamais montré la moindre complaisance vis-à-vis des discours qui entretiendraient cet amalgame.

      À défaut de donner la parole à ses membres (bien plus nombreux et nombreuses que le prétend le président Gervais-Lambony dans Le Point !), la moindre des rigueurs journalistiques aurait été de consulter ses publications. Avant comme depuis le 7 octobre, le Nouveau Parti anticapitaliste, parti communiste révolutionnaire internationaliste, a toujours été sans ambiguïté dans sa dénonciation de l’antisémitisme comme de toutes les formes de racisme. Bien loin des perspectives obscurantistes et réactionnaires du Hamas, il a toujours appelé à l’union des travailleurs et travailleuses de tous les pays, quelles que soient leur origine, leur langue ou leur croyance religieuse, pour lutter contre toutes les formes d’exploitation et d’oppression.

      Le NPA défend le droit à l’autodétermination du peuple palestinien et sa lutte contre le colonialisme israélien, tout en affirmant que c’est bien l’union des classes ouvrières palestinienne, israélienne et de tous les pays du Proche-Orient, qui pourra définitivement mettre fin à l’oppression des peuples.

      Partout où il est présent, notamment à l’université de Nanterre, le NPA continuera donc à organiser et à faire vivre la mobilisation internationaliste, contre le massacre à Gaza et les complicités des grandes puissances impérialistes.

      Communiqué du NPA du 23 novembre 2023