lundi 29 avril 2019

1ER MAI OF

OUEST FRANCE

Guingamp. Le rassemblement du 1er mai tombe à point nommé

Kenny Delferrier, militant, Martine Le Gallou, trésorière adjointe, Thierry Perennes de l’Union locale CGT, Christiane Perennes, trésorière et Jocelyne Aubin, secrétaire de Sud Solidaires.
Kenny Delferriere, militant, Martine Le Gallou, trésorière adjointe, Thierry Perennes de l’Union locale CGT, Christiane Perennes, trésorière et Jocelyne Aubin, secrétaire de Sud Solidaires. | OUEST-FRANCE
Vendredi 26 avril, l’Union locale de la CGT s’est réunie avec Solidaires et FSU pour organiser le rassemblement du 1er mai à Guingamp (Côtes-d’Armor). Une manifestation qui vient aussi en réaction aux dernières réponses du président de la République pour le Grand débat.

L’Union locale de la CGT, Solidaires et FSU organisent leur traditionnel rassemblement mercredi 1er mai, sur l’échiquier de la place du Champ-au-Roy de Guingamp (Côtes-d’Armor). Ce dernier sera organisé autour d’un défilé et d’un apéritif musical. Dans de nombreuses villes bretonnes, l’Intersyndicale prévoit de manifester en ce jour de fête du Travail. À noter, Force ouvrière appelle à se concentrer sur le rassemblement de Saint-Brieuc.

« Cette manifestation porte une saveur particulière puisqu’elle a lieu quelques jours après la réponse au Grand débat faite par Emmanuel Macron , remarque Thierry Perennes, porte-parole de l’Union locale de la CGT. Nous en profiterons pour exprimer notre mécontentement concernant cette nouvelle déclaration. »

Écologie, salaires et infrastructures

Plusieurs thématiques sont pointées du doigt par l’Intersyndicale. « Nous observons une certaine déception quant à l’absence de réponse sur les sujets écologiques, déclare Jocelyne Aubin, de Solidaires. À Triskalia, le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail est en diminution. Le contexte est assez explosif. »

Thierry Perennes, lui, alerte également sur « les particules fines » et « les effets » que peuvent avoir ces dernières sur notre organisme. Autre sujet oublié par le président selon le syndicaliste : « les revalorisations salariales ». Il craint également « la potentielle externalisation de la gestion des routes départementales aux communautés de communes et des autoroutes à des sociétés privées. »

Autant de sujets qui seront abordés lors du rassemblement.
Mercredi 1er mai, rassemblement à partir de 10 h 30 place du Champ-au-Roy.
Guingamp. 
 

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    ROSTRENEN, quand le drapeau des Bagadou Stourm  
       flotte  sur le rond point du Faouedig , RN 164.

image.pngSamedi 27 avril, un automobiliste de passage a photographié sur le rond point lieu de rendez vous des "gilets jaunes" un drapeau du Bagadou Stourm. Ce qui pourrait passer pour anecdotique prend une importance particulière, tant il démontre que ce mouvement peut être grangréné par les idées fascisantes voire nazies. 
Nous savons comment s'est terminé l'histoire des groupes de combat issus du Parti Nationaliste Breton, alias Breizh Atav. Une partie d'entre eux, pas tous cependant, le groupe de St Nazer rejoignant la résistance, sont passés sous le sinistre nom de Bezenn Perrot à la Waffen SS.
Or tragédie de l'histoire la Bezenn a arrêté deux jeunes de Rostrenen et Kergrist Moelou, commune proche, les a torturé à Bourbriac puis assassiné à Plougonver.
Voir ci dessous Marcel Sanguy et Albert Torquéau.
La vigilance est de mise à la veille de ce premier mai 2019 alors que sur d'autres villes, Guingamp, Lannion s'agitent des militants d'extrême droite qui fort habilement avancent masqués et se fondent dans le mouvement des GJ.

Comme il y a des décennies sur les bords de l'Ebre, nous reprenons le vieux cri des républicains espagnols et des brigadistes: No Pasaran.


EXTRAIT DU  MAITRON

Marcel SANGUY 

Né le 23 décembre 1908 à Angers (Maine-et-Loire), abattu le 16 juillet 1944 par les Allemands à Garzonval en Plougonver (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) ; chiffonnier ; FTP.
Le 11 juillet 1944, Marcel Sanguy, chiffonnier à Kergrist-Moëlou (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor), est arrêté avec son camarade Albert Torqueau* à Canihuel (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) au cours d’une opération menée par l’armée allemande et par des miliciens du Bezen Perrot. Dans ce secteur la résistance FTP est fortement implantée.
Détenu dans la maison du notaire Monsieur Souriman occupée par le Bezen Perrot au bourg de Bourbriac (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor), il y fut martyrisé.
Le 16 juillet 1944, les miliciens emmenèrent sept détenus dont Marcel Sanguy à bord d’un camion jusqu’à Garzonval en Plougonver. Ils furent tous abattus dans un fossé en bordure de la voie ferrée Guingamp (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) – Carhaix (Finistère) d’une balle dans la nuque.
Pierre Maillard, François-Louis Le Berre, François-Marie Le Berre, Jean-Louis Corbel, Marcel Sanguy, Pierre Sécardin et Albert Torquéau furent abattus..
Marcel Sanguy était marié, un enfant, il avait 36 ans.
Le nom de Marcel Sanguy figure sur Le Monument de Garzonval en Plougonver. Une rue de Rostrenen porte le nom de Marcel Sanguy.
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Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord



Albert Torqueau

Né le 22 juillet 1920 à Brest (Finistère), abattu le 16 juillet 1944 par les Allemands à Garzonval en Plougonver (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) ; instituteur ; commissaire aux effectifs de la compagnie FTP Marcel Berthou.
La mère d’Albert Torquéau, née Louise Le Jan (voir Marie-Louise Torqueau->209856], perdit deux autres de ses enfants (une fille et un garçon) à la suite de maladies, elle fut maire adjoint communiste de Belle-Isle-en-Terre (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) à la Libération.
Son fils Albert Torquéau était instituteur public à Rostrenen (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor). Le 11 juillet 1944, il fut arrêté avec son camarade Marcel Sanguy à Canihuel (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) au cours d’une opération de police effectuée dans la région de Saint-Nicolas-du-Pélem (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) par l’armée allemande et par des miliciens du Bezen Perrot. Dans ce secteur la résistance FTP est fortement implantée. Détenu dans la maison du notaire Monsieur Souriman occupée par le Bezen Perrot au bourg de Bourbriac (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor), il y fut martyrisé.
Le 16 juillet 1944, les miliciens emmenèrent sept détenus dont Albert Torquéau à bord d’un camion jusqu’à Garzonval en Plougonver. Ils furent tous abattus dans un fossé en bordure de la voie ferrée Guingamp (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) – Carhaix (Finistère) d’une balle dans la nuque.
Pierre Maillard, François-Louis Le Berre, François-Marie Le Berre, Jean-Louis Corbel, Marcel Sanguy, Pierre Sécardin et Albert Torquéau furent abattus.. Albert Torquéau avait 24 ans.
Albert Torquéau est inhumé au cimetière de Locmaria en Belle-Isle-en-Terre. Son nom figure sur Le Monument de Garzonval en Plougonver ; sur Les Plaques et cadre d’Albert Torquéau, écoles publiques, 2 rue Rosa Le Hénaff en Rostrenen ; sur Le Monument cantonal de Saint-Paul en Louargat ; et sur La Plaque de l’Ecole Normale des Instituteurs à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor). Une rue de Rostrenen porte le nom d’Albert Torquéau.
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Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord




samedi 27 avril 2019

Premier Mai 2019, journée internationale des travailleurs et travailleuses.

Le premier Mai est  la seule journée généralement chômée et payée dont bénéficie toutes et tous les travailleurs du monde. Elle est " laique" au sens ou aucune obédience religieuse ne peut se l'approprier.Enfin elle est le fruit de la lutte de millions de travailleurs et travailleuses depuis la fin du 19éme siècle pour leur émancipation sociale et politique.
Cette année dans un contexte de répression sociale, de remise en cause des droits sociaux, de chômage massif, de montée de l'urgence climatique le premier mai doit exprimer la solidarité de tous ceux qui ne vivent que de leur travail.
Plus que jamais de l'air, ouvrons les frontières,
Plus que jamais changeons le système, pas le climat
Plus que jamais dénonçons les politiques autoritaires et fascisantes
Plus que jamais un autre monde et possible.

Le NPA appelle à se joindre aux rassemblements et manifestations organisées par le mouvement ouvrier à Lannion, Guingamp et Paimpol.

Guingamp le 27 avril 2019

mercredi 24 avril 2019

1er mai

PALHETA


Hugo Palheta  interview au "média"

  9782348037474


Hugo Palheta est membre du NPA

En quoi le fascisme n’est-il pas une catégorie historique obsolète mais une catégorie politique toujours d’actualité ?

Ugo Palheta : La raison principale, c’est que la catégorie de “fascisme” est plus précise et utile que celle de “populisme”, non seulement pour caractériser la plupart des extrêmes droites contemporaines, mais aussi pour penser le type de danger qui hante notre temps ; car le fascisme est le nom à la fois d’un projet politique spécifique et du mouvement par lequel le capitalisme se perpétue sous des formes catastrophiques, par la destruction de toute démocratie.
La catégorie de “populisme” esquive complètement ce double aspect. Si l’on se fonde sur les définitions qui sont données par les historiens ou politistes mainstream qui y recourent (reposant sur des critères aussi vagues que l’usage de la démagogie ou d’une rhétorique de l’appel au peuple face aux élites), cette catégorie ne permet nullement de spécifier le type de projet qui est porté par la plupart des forces d’extrême droite.
À l’inverse, la catégorie de fascisme permet d’insister sur la continuité souterraine entre l’idéologie du fascisme historique et l’idéologie de forces comme le FN (devenu RN), la Lega en Italie, ou encore Bolsonaro au Brésil, à savoir le projet d’une régénération de la nation par purification violente (ethnique et politique).

Vous critiquez deux idées. D’une part que le fascisme serait produit “nécessairement” par le capitalisme en crise. D’autre part qu’il serait un simple instrument de la bourgeoisie pour asseoir sa domination.

Oui, j’insiste sur le fait que le fascisme, s’il ne peut parvenir et se maintenir au pouvoir qu’en nouant des alliances avec la classe dominante (notamment en obtenant le soutien politique d’organisations ou de dirigeants appartenant à la droite conservatrice, mais aussi en passant des compromis avec le patronat, l’armée, etc.), n’est pas le simple produit d’une conspiration bourgeoise.
Le fascisme est d’abord le produit de la décomposition de l’ordre politique, de ce que je nomme dans le livre une crise d’hégémonie généralisée. Celle-ci se manifeste à travers l’effondrement brutal de la légitimité des représentants politiques traditionnels de la bourgeoisie ainsi que l’affaiblissement des formes de contre-hégémonie issues des gauches, autrement dit leur incapacité de se hisser à la hauteur de la situation historique et à proposer une solution à la crise politique.
Le fascisme ne dérive donc pas d’une réaction de la bourgeoisie à une crise révolutionnaire, au cours de laquelle les classes populaires seraient à l’offensive et menaceraient l’ordre social, mais d’une crise de gouvernabilité qui combine une impuissance politique de la bourgeoisie, un recul des mouvements de gauche, et la conquête d’une audience de masse par une organisation d’extrême droite ; des traits que l’on retrouve précisément dans la France contemporaine.
C’est dans ce type de situation que la classe dominante peut être amenée à passer un compromis avec le fascisme en pensant reprendre le contrôle du pouvoir politique plus tard. Ce qui s’est avéré un pari très hasardeux puisque, si les fascistes laissent les coudées franches aux capitalistes sur le plan économique et leur permettent d’accroître leurs profits (en les débarrassant de toute organisation de défense des salariés), ils sont prêts à tout pour se maintenir à la tête de l’État, ne serait-ce que pour continuer à en tirer eux-mêmes un maximum de privilèges matériels.

Vous avancez que le durcissement autoritaire de l’État capitaliste, en allant toujours plus loin dans la destruction des droits et des libertés fondamentales, crée un terrain juridique et institutionnel propice à l’instauration d’une dictature fasciste.
Effectivement, la poussée autoritaire que connaissent les États capitalistes, notamment en France, rend possible à terme le glissement de la situation qui est encore la nôtre (mais l’est de moins en moins), à savoir une domination bourgeoise sous contrainte du droit (respect des libertés publiques notamment) et limitée par des conquêtes sociales (protection sociale, Code du travail, services publics, etc.), vers une nouvelle situation : une dictature ouverte ne se contentant plus de rogner ces conquêtes et l’État de droit mais décidée à les rayer de la carte, de même que toute forme d’intervention populaire et tout mouvement de contestation (syndical, antiraciste, féministe, etc.).
Le fascisme ne devient possible comme régime politique que parce qu’il est d’une certaine manière déjà là, en pointillés, à travers des processus de fascisation qui imprègnent le champ politique, s’intègrent à la mécanique de l’État et affectent les subjectivités.

https://comptoir.org/

 

 

lundi 22 avril 2019

pontrev

LE TELEGRAMME


La catastrophe initiée par les décisions du Conseil Départemental de restructurer  les services d'aide et du  soin à domicile prend de l'ampleur.
Rappelons que lors des dernières élections au Conseil Départemtal seul le NPA présent dans ce canton de Bégard Pontrieux avait proposé la mise en place d'un grand service public du maintien à domicile.
Ce qui induisait l'intervention directe du Conseil Départemental et la création d'un service unique sur le département .
Avec des personnels sous statut de la fonction publique territoriale comme pour les EHPAD.
Pourquoi ce qui est possible pour les maisons de retraite ne le serait pas pour ces services?





Près de cent personnes se sont rassemblées tout d’abord sur le parking de La Passerelle afin d’écouter les différentes interventions.
Près de cent personnes se sont rassemblées tout d’abord sur le parking de La Passerelle afin d’écouter les différentes interventions.
Dans le cadre de l’Asad Goëlo Trieux, association d’aide, de soins et de services à domicile, issue de la fusion, en 2017, du CCE de Plouha et du CASD de Paimpol et en 2018, avec le CCE de Pontrieux, Guy Connan, maire de Ploézal et vice-président de l’Asad, avait tenu à exprimer, il y a quelques jours, son inquiétude « pour l’avenir de la fusion de l’ex-comité de Pontrieux, avec l’Asad », déplorant « la nouvelle ligne de management qui s’est faite de manière brutale, sans concertation et les tensions qui perdurent, etc. Une telle entité peut devenir très fragile s’il n’y a pas de cohésion sociale » ; ajoutant que des actions n’étaient pas à exclure.

Samedi, une manifestation s’est tenue à Pontrieux, en présence d’une bonne centaine de personnes (personnels de l’antenne de Pontrieux, qui comptent près de 50 salariés, soutenus par la CGT, élus, représentants des usagers, etc.). Une représentante du personnel de Pontrieux a présenté les principales revendications : « Plus de communication et de dialogue social ; plus d’écoute et de respect pour les salariés et les usagers ; l’application de la loi en matière du paiement des km ; refus des astreintes administratives, etc. Au comité de Pontrieux, nous avons une identité, des valeurs, nous sommes très proches de nos usagers et de leur famille et nous tenons à le rester. »
Guy Connan et une représentante de la CGT ont ensuite pris la parole, puis les participants ont défilé dans la ville.

© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/pontrieux/asad-goelo-trieux-revendications-a-l-antenne-de-pontrieux-21-04-2019-12264396.php#yCcPAJ2DjjOy71DI.99

OUEST FRANCE

Pontrieux. Les employées de l’ex-comité d’entraide demandent « plus de dialogue »

Avant de défiler en ville, le personnel de Pontrieux avec les élus en arrière-plan, écoute l’intervention de la déléguée et du vice-président.
Avant de défiler en ville, le personnel de Pontrieux avec les élus en arrière-plan, écoute l’intervention de la déléguée et du vice-président. | OUEST-FRANCE
Le comité d’entraide du pays de Pontrieux a fusionné il y a six mois avec l’Asad Goëlo. Depuis quelque temps, la tension monte, selon les employés, la reconnaissance n’est pas au rendez-vous. Samedi 20 avril 2019, une manifestation s’est déroulée à Pontrieux (Côtes-d’Armor).
Une centaine de personnes étaient présentes samedi matin devant le local de l’antenne de l’ex-comité d’entraide du pays de Pontrieux. L’antenne est depuis six mois en période fusion, pour cinq années, avec l’association de service d’aide à domicile (Asad) du Goëlo. Cette association regroupe les aides à domicile des pays de Paimpol, de Plouha et de Pontrieux. Chaque structure a apporté une somme dans la corbeille de mariage. À savoir 300 000 € pour Pontrieux, ainsi que le personnel, 40 aides à domicile et huit aides soignantes. Et c’est là que le bât blesse, « surtout au niveau du rapport humain. »

« Plus d’écoute et de respect »

« Nous voulons plus de communication et de dialogue social. Nous voulons aussi plus d’écoute et de respect pour les salariés et les usagers » , indique Dominique Gelgon, déléguée du personnel à Pontrieux. Le personnel veut que le paiement des kilomètres au réel soit appliqué, ainsi que le temps d’inter-vacation.

De nombreux élus présents

« Nous voulons récupérer l’autonomie du personnel administratif, une simplification des procédures, le refus des astreintes administratives communes aux trois entités. Ainsi que le refus de se voir imposer le travail du mardi au samedi, alors qu’il est actuellement du lundi au vendredi, avec des interventions le week-end » , ajoute Dominique Gelgon, au micro, devant un parterre fourni où l’on trouve beaucoup d’élus du pays de Pontrieux, et les déléguées de Paimpol et de Plouha.

« Le côté humain doit rester au cœur de l’Asad »

Le personnel demande aussi que les changements soient faits avec concertation. « Notre antenne a une identité, des valeurs que nous voulons garder. Nous sommes très proches de nos usagers et de leurs familles. Nous tenons à le rester  », conclut la déléguée du personnel. Guy Connan, vice-président de l’Asad, est intervenu, mettant en avant les valeurs de l’association à préserver. « Le côté humain doit rester au cœur de l’Asad. Nous devons garder l’identité d’une association, et non d’une entreprise » .
 

samedi 20 avril 2019

rural

Débat : 
Cet article a le mérite de poser un certain nombre de questions par rapport à la ruralité et à certaines idées reçues véhiculées et par la presse et par certains gilets jaunes.Comme quasiment tous les adhérents de notre comité habitent des communes rurales cela entre en résonance avec notre vécu.
Bonne lecture et bonne réflexion.

sur le site:www.anti-k.org



« La pauvreté du rural est surestimée », entretien avec Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités

2019-03-26 17:53:00 Observatoire des inégalités 


L’idée que le rural est pauvre est de plus en plus prégnante dans l’opinion publique. Pourquoi ?
Plusieurs facteurs l’expliquent. Le premier est politique. Des chercheurs, mais aussi une partie de la classe politique, défendent une vision misérabiliste de la France rurale et « périphérique ». C’est une façon de se rapprocher des catégories populaires, une nouvelle « France profonde » en quelque sorte. En parallèle, ils mettent en avant le fait que les banlieues bénéficieraient naturellement des effets positifs de la métropolisation, alors qu’on y trouve les catégories les plus pauvres de France.
Le second facteur est géographique. De nombreux analystes se laissent abuser par le biais de la densité [1]. Sur une carte de France classique, des espaces ruraux quasiment déserts occupent une place considérable. En banlieue, la densité dépasse souvent 10 000 habitants au km2. On surestime la pauvreté en milieu rural parce que visuellement, elle prend plus de place sur une carte. Lorsqu’on tient compte de la densité de la population, on voit bien que les pauvres vivent surtout en ville et en périphérie proche.
Le dernier facteur est sociologique. Pendant longtemps, on a disserté sur la « moyennisation » de la société française. On l’a tellement surestimée qu’on a ensuite tenu en réaction une analyse opposée tout aussi exagérée. C’est la théorie de la société en sablier avec, en haut, des riches qui seraient dans les métropoles, au milieu, peu ou pas de classe moyenne et, en bas, des pauvres relégués dans le périurbain et le rural. Or, les banlieues sont moins favorisées que le périurbain et, dans une moindre mesure, le rural. Ceci n’empêche pas qu’il y ait des difficultés à l’extérieur des villes bien sûr, mais il ne faut pas en faire des martyrs non plus.

Quelle est donc l’étendue des difficultés ?
On trouve beaucoup plus de pauvres dans les villes, mais il existe dans les campagnes une pauvreté structurelle. Notamment – mais pas uniquement bien sûr – de femmes d’agriculteurs à la retraite et de personnes âgées en général. Ce n’est pas la même chose d’être pauvre à vingt ans et à 80 ans. À cet âge, vous n’avez plus d’espoir de refaire votre vie, à part peut-être en gagnant au Loto. Cette situation est d’autant plus marquée que les services publics sont lointains à la campagne. Il faut aussi prendre en compte cette dimension.

Logement moins cher d’un côté mais coût des déplacements plus élevé de l’autre… Qui est gagnant en matière de coût de la vie ?
Le coût du logement est de loin le plus déterminant et la vie est beaucoup plus chère de ce fait en centre-ville. Ce sont des dépenses essentiellement contraintes, notamment pour une partie des jeunes qui subissent des prix exorbitants pour des petites surfaces. C’est un transfert massif de richesses, notamment des jeunes vers des bailleurs, qui sont souvent de vieux actifs ou des seniors. On parle beaucoup de la hausse des coûts du logement, mais on ne signale jamais que les loyers versés ne tombe pas dans un puis sans fond : certains en profitent largement.
Le carburant a un impact moins élevé sur le budget des ménages. C’est loin de rattraper le coût du logement, même si ce poste de dépenses n’est pas négligeable pour les 5 % des Français qui vivent dans le rural isolé, surtout quand le prix du pétrole s’envole, que l’euro se déprécie face au dollar et que les taxes sur les carburants progressent. Quand le litre d’essence à la pompe flambe, ceux qui sont dépendants de l’automobile se sentent piégés. Cela dit, c’est aussi, pour certains d’entre eux, le prix qu’ils consentent à payer pour avoir de la tranquillité et une bonne qualité de vie.

La cohésion sociale, supposée supérieure en milieu rural, est-elle un atout non monétaire majeur en matière de condition de vie ?
Le concept de « cohésion sociale » est une notion très vague qui n’a pas beaucoup de sens pour moi et, quoi qu’il en soit, il est très difficile à mesurer. En schématisant, la ville, c’est à la fois la perte des repères, une forme « d’anomie » disent les sociologues, mais aussi une formidable liberté : elle permet à de nombreux individus d’échapper au contrôle social du voisin. À la campagne, on se connaît mieux, on s’entraide car on sait qu’il est moins facile d’avoir de l’aide, mais on sait aussi tout ce que vous faites, ce qui est loin d’être toujours facile. L’exode rural a aussi correspondu à une forme de libération des individus à l’égard de relations de proximité pesantes. Ne poussons pas tout de même trop loin le raisonnement : de nouvelle formes de contrôle arrivent en ville et n’idéalisons pas les liens sociaux en milieu rural…

Être pauvre à Bobigny ou à Guéret, est-ce la même chose ?
C’est difficilement comparable. Globalement, vivre avec 500 ou 600 euros par mois, cela ne revient pas au même en matière de modes de vie, de logement, de consommation. À Guéret, les prix du logement sont moindres, mais vous n’avez pas accès aux mêmes services, au même bassin d’emploi. Si vous êtes jeune, l’intégration dans l’univers professionnel n’est pas simple. C’est pour cela que l’on compte peu de jeunes dans la Creuse, en proportion de la population.
Au-delà, la question qui est posée est celle de « l’effet territoire ». Le plus souvent, les inégalités territoriales sont des inégalités entre milieux sociaux dont on ne veut pas dire le nom. Elles n’ont rien à voir avec la géographie physique. Si, par exemple, la réussite scolaire est moindre dans certains territoires, c’est d’abord parce qu’ils sont peuplés de catégories sociales défavorisées, même si la concentration de pauvreté peut avoir un effet propre. Même chose avec la santé : c’est essentiellement la composition sociale du territoire qui détermine par exemple l’espérance de vie, les pratiques locales ne jouent que très marginalement. Pourtant, l’effet du territoire n’est pas nul, notamment quand on concentre des populations modestes entre elles. C’est par exemple le cas à l’école : la ségrégation scolaire pénalise les élèves en difficulté et joue sur le niveau éducatif global de notre pays.

Propos recueillis par Vincent Grimault.
Entretien extrait d’Alternatives Économiques, publié le 2 janvier 2019.

dd fin

OUEST FRANCE

 

Nous publions ci après le communiqué de Douar Didoull qui a le mérite de rappeler que ce sont les manifestations et toutes les formes d'opposition au projet qui ont forcé Variscan et l'état à le saborder. Cela renvoie les élus à leurs chères études...Mais ils reviendrons en fonction des opportunités... Le NPA qui a contribué à la mobilisation avec ses modestes moyens  s'en réjouit.( voir sur cette photo notre présence)

 Permis miniers. Douar Didoull « continue à s’opposer aux autres projets miniers »

En mars 2017, Douar Didoull organisait une manifestation anti projets miniers, à Guingamp.
En mars 2017, Douar Didoull organisait une manifestation anti projets miniers, à Guingamp.
Dans un communiqué de presse, le collectif Douar Didoull « se réjouit de la parution de l’arrêté, au Journal Officiel, acceptant la renonciation totale de la société Variscan Mines au permis exclusif de recherches de mines de Loc-Envel. » « Il se félicite également que de semblables arrêtés aient été publiés pour les autres permis en Bretagne : Silfiac et Merléac.

Jeudi, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a pris un arrêté entérinant l’annulation des permis miniers accordés à la société Variscan Mines sur les secteurs de Loc-Envel, Merléac (Côtes-d’Armor) et Silfiac (Morbihan).
Dans un entretien accordé à Ouest-France , l’avocat du collectif Douar Didoull, Me Jérôme Bouquet-Elkaïm, avait déjà affiché sa satisfaction.

Ce vendredi, le collectif Douar Didoull a réagi par communiqué.
« Le collectif Douar Didoull « pour la préservation de notre terre et contre les projets miniers » se réjouit de la parution de l’arrêté, au Journal Officiel du 11 avril 2019, acceptant la renonciation totale de la société Variscan Mines, au permis exclusif de recherches de mines de tungstène, molybdène, cuivre, zinc, plomb, étain, or, argent et substances connexes dit « Permis de Loc-Envel » 1. Il se félicite également que de semblables arrêtés aient été publiés pour les autres permis en Bretagne (Silfiac, Merléac). »

La pression populaire a engendré cette renonciation

Le collectif procède à divers remerciements. « Après plusieurs années de luttes, Douar Didoull tient à remercier l’ensemble des personnes qui ont pris part à cette opposition en participant aux différentes actions menées par le collectif : réunions d’information, manifestations, pétitions, campagne de refus de prélèvements, festivals des luttes… Car en effet, seule la pression populaire a engendré cette renonciation […]. »

« Soutien à ceux qui luttent contre les permis miniers »

Enfin, « En dehors de la Bretagne, le collectif Douar Didoull continue à s’opposer aux autres projets miniers et apporte son soutien à ceux qui luttent contre les permis miniers de Couflens en Ariège, en Guyane et ailleurs… »

Le collectif organise un « fest-noz des luttes » , le jeudi 30 mai au Dibar, à Plougonver.

jeudi 18 avril 2019

douar didoull

LE TELEGRAMME


(Photo d'archives Le Télégramme)

Les trois permis de recherche minière à Loc Envel (22), Silfiac (56) et Merléac (22), accordés à la société Variscan, ont été annulés. La décision du ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, vient d’être publiée au Journal officiel.

C’est l’épilogue d’un dossier qui a suscité la polémique pendant plusieurs années. Les trois permis miniers de recherche accordés à la société Variscan pour les territoires de Loc Envel (22), Silfiac (56) et Merléac (22) ont été officiellement annulés par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie. C’est Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale, qui l’annonce ce jeudi, dans un communiqué.

Des permis signés par Arnaud Montebourg


Si la société australienne avait jeté l’éponge en 2017, face à la levée de bouclier qu’elle avait déclenchée dans sa recherche de minéraux rares en Bretagne, les permis initialement donnés par Arnaud Montebourg courraient toujours.
Dans son communiqué, Richard Ferrand affirme qu’il « faut souligner la mobilisation du conseil régional et tout particulièrement de Thierry Burlot, Olivier Allain et de son président sur ce dossier. Mais c’est aussi l’engagement personnel du Président de la République, Emmanuel Macron, qui en juin 2018 avait confirmé, à Saint Brieuc, que les permis seraient abrogés ».
Des associations comme Douar Didoull et le collectif Vigil’Oust s’étaient aussi fortement mobilisées contre ces projets de recherche minière.
 
 
Richard Ferrand en profite pour indiquer que « la BreizhCOP (une concertation citoyenne pour débattre de l’avenir de la Bretagne à l’horizon 2040, à l’initiative du conseil régional) doit être l’occasion de comprendre que l’environnement doit être un moteur de développement des territoires ».

© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/bretagne/recherche-miniere-les-permis-de-loc-envel-silfiac-et-merleac-annules-18-04-2019-12262290.php#MbtoW65AUYWMqX81.99
 
note: finalement heureusement que Macron est président à entendre Ferrant...et comme pour la maternité de Guingamp les surhommes remplacent la mobilisation populaire...

lundi 15 avril 2019

VARLIN

 NOTRE DAME DE PARIS EN FEU


Notre blog a identifié l'incendiaire qui est régulièrement cité tous les ans en avril, puisque invariablement ce blog lui rend hommage.
Il s'agit de l'individu répondant au nom d'Eugéne VARLIN, ouvrier  relieur, membre de la première Internationale, Communard convaincu, député de Paris.
Il aurait en mai 1871  placé sous la charpente de la cathédrale un feu avec retard à l'allumage.
En fait il souhaitait incendier le Sacré Coeur, mais comme celui ci n'existait pas en 1871, il s'était rabattu sur le symbole de la calotte au coeur de Paris.

Vive la Commune!

Gloire à VARLIN

De notre envoyé spécial
près du comité central de
La Garde Nationale

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samedi 13 avril 2019

13 AVRIL




  • Lannion.  Près de 200 personnes pour la liberté de manifester [Vidéo]
    Lannion. Près de 200 personnes pour la liberté de manifester [Vidéo] (Le Télégramme / Dominique Morvan)
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  • Lannion.  Près de 200 personnes pour la liberté de manifester [Vidéo]
    Lannion. Près de 200 personnes pour la liberté de manifester



Ce samedi, un nouveau défilé a eu lieu dans le centre-ville de Lannion. En fin de matinée, à l’appel de quinze organisations syndicales, associations et mouvements politiques, près de 200 personnes, dont une trentaine de gilets jaunes, se sont réunies devant la mairie pour défendre la liberté de manifester en France. Avant de rallier le parvis des Droits de l’Homme en cortège, elles ont ainsi dénoncé une « dérive autoritaire du gouvernement » et un projet de loi qu’elles qualifient d’« anti-manifestants ». À leurs yeux, « cette loi réduit la liberté fondamentale de manifester et empêche d’exprimer toute opposition réelle. Elle est donc profondément antidémocratique ».


© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/lannion/lannion-pres-de-200-personnes-pour-la-liberte-de-manifester-13-04-2019-12258483.php#ADtA8Fyo0JwGOhOp.99

vendredi 12 avril 2019

13 mai com

 
 A l'initiative de la CGT, une manifestation contre la loi "anti manifestants.e.s" est organisée dans les Côtes d'Armor, ce samedi 13 avril 2019 à LANNION à11h00 sur le parvis de la mairie.
Initiative à laquelle ont répondu 10 autres organisations (AFPS, Attac, CGT, EELV, La France Insoumise, LDH, Réseau Sortir du nucléaire, NPA, PCF, Solidaires et UDB).
 
 
 
 
Communiqué de presse des organisations du Trégor du 08 avril 2019
Association France Palestine solidarité (AFPS) ; Attac ; Confédération générale du travail (CGT) ; Europe Ecologie Les Verts (EELV) ; La France Insoumise ; Ligue des droits de l'Homme (LDH) ; Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) ; Parti Communiste Français (PCF) ; Réseau Sortir du nucléaire ; Solidaires ; Union Démocratique Bretonne (UDB)

Une proposition de loi contre la liberté de manifester
Si la loi est votée par le Parlement au nom du peuple français, elle ne peut et elle ne doit pas porter atteinte à la libre expression du peuple. La proposition de loi adoptée par l’Assemblée nationale qui prétend encadrer le droit de manifester constitue une atteinte grave aux libertés publiques et à l’équilibre des pouvoirs.
Les violences contre les personnes, les biens, les institutions qui ont eu lieu ne peuvent justifier qu’un exécutif s’arroge des pouvoirs exorbitants et décrète qui peut ou ne peut pas manifester.
Participer à une manifestation ne saurait pas plus signifier le risque pour tout individu d’être poursuivi, fiché et condamné pénalement comme financièrement.
Soumettre les participants et les participantes à une manifestation à une fouille systématique, confier aux préfets le pouvoir d’interdire à une personne de manifester, y compris sans qu’elle ait connaissance de l’interdiction prononcée et donc sans recours effectif possible, faire d’un visage en partie couvert un délit, voici l’esprit et la lettre de mesures qui sont autant d’empêchements à l’exercice d’un droit essentiel en démocratie : celui de manifester publiquement, collectivement et pacifiquement son opinion.
Cette loi de circonstance porte un lourd risque d’arbitraire des gouvernements d’aujourd’hui comme de demain. C’est pourquoi nous appelons solennellement le gouvernement et le Parlement à abandonner ces mesures qui violent les principes les plus fondamentaux d’un Etat de droit.

Dans le cadre de la journée nationale de mobilisation contre ce projet de loi, nos organisations locales appellent la population à venir se rassembler
ce samedi 13 avril 2019 à 11h devant la mairie de Lannion.
13 avril : Manifestation contre la loi
"anti-manifestants/es"

 

mardi 9 avril 2019

asad tregor




Guy Connan, maire de Ploëzal et vice-président de l’Asad, a tenu à exprimer son inquiétude sur l’avenir de la fusion.
Guy Connan, maire de Ploëzal et vice-président de l’Asad, a tenu à exprimer son inquiétude sur l’avenir de la fusion.
L’Asad Goëlo Trieux, association d’aide, de soins et de services à domicile, est issue de la fusion, en 2017, du Comité cantonal d’entraide de Plouha et du Comité d’aide et de soins à domicile de Paimpol et en 2018, avec le Comité cantonal d’entraide de Pontrieux. Lors d’un point presse, ce lundi, Guy Connan, maire de Ploëzal et premier vice-président de l’Asad, a tenu à exprimer son « inquiétude au niveau du personnel et de la qualité du service entre autres, pour l’avenir de la fusion de l’ex-comité de Pontrieux, avec l’Asad ».
Guy Connan, qui a assuré la vice-présidence, durant sept ans et la présidence, trois ans, du Comité cantonal d’entraide de Pontrieux, déclare : « La fusion administrative et financière s’est faite en 2018 avec un apport de 300 000 € de trésorerie, ainsi qu’avec un bâtiment abritant des bureaux rénovés, et surtout une équipe de salariées motivées. Pour répondre à l’appel à projet du Département, l’objectif de la fusion est de garder l’esprit associatif avec le respect du service à rendre à nos anciens, le respect des salariés ainsi que de garder la collégialité décisionnelle du conseil d’administration, observatrice et garante du bon fonctionnement. L’ensemble du personnel, de la directrice, du personnel administratif, des aides à domicile, des aides-soignantes, a pour valeur d’être soudés, en travaillant en confiance ».

Pour la défense de l’esprit associatif


Mais pour Guy Connan, la réalité, depuis six mois, est tout autre. « L’effet fusion s’est traduit par le transfert de la comptabilité sur Plouha, ainsi que du service paie auprès du directeur, ce qui va nécessiter des travaux non annoncés. La nouvelle ligne de management s’est faite de manière brutale, sans concertation, etc. Le président parle de culture d’entreprise qui demande de rationaliser ; moi, je préfère garder, même à la nouvelle entité, l’esprit associatif. Une telle entité peut devenir très fragile s’il n’y a pas de cohésion sociale ». Il ajoute : « Le contrat pluriannuel d’objectif et de moyens a été signé pour cinq ans et nous laisse le temps pour réussir la fusion », avant de conclure : « Je suis engagé pour cette fusion en tant que premier vice-président et je suis trop attaché à la considération à apporter aux salariés et aux usagers, pour me permettre d’exprimer mon inquiétude ».


© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/ploezal/asad-goelo-trieux-guy-connan-inquiet-08-04-2019-12254518.php#DXD207A1RWTrKQPJ.99

13 avril

            LANNION SAMEDI 13 AVRIL 

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A L'APPEL DE PLUSIEURS DIZAINES  D'ORGANISATIONS,ASSOCIATIONS,
SYNDICATS ET PARTIS

RASSEMBLEMENTS  POUR DEFENDRE LA LIBERTE DE MANIFESTER

Le NPA est signataire de l'appel sur LANNION
à 11h00 devant la Mairie.