samedi 28 décembre 2019

energie

GOEBBELS disait : Plus le mensonge est gros, mieux il passe.
Un expert dans la manipulation qui a fait des émules à LAREM.



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treve

GARE DE ST BRIEUC SAMEDI 28 DECEMBRE, LA TREVE... MAIS QUELLE TREVE...!



vendredi 27 décembre 2019

Une caisse de gréve s'est aussi constitué sur Lannion, après celle de l'intersyndicale de Guingamp, le NPA ne peut que constater la solidarité grandissante et le retour de forme de lutte qui avait disparu localement.Un coup d'arrêt, espérons le, à l'individualisme et au corporatisme qui ont fait tant de mal au sein du mouvement ouvrier.

sud


Hôpital mort

 Association Hospitalière de Bretagne PLOUGUERNEVEL 22


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28 decembre

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huma

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Féte de l'huma Bretagne 2019 à Lanester, débat avec Olivier Besancenot et Pierre Le Ménahès du NPA

cfdt

Ce n’est pas à Matignon que nous obtiendrons satisfaction


cfdt
Le 19 décembre, après des réunions bilatérales, les organisations syndicales « représentatives » nationalement, ainsi que l’UNSA, ont été reçues ensemble par Édouard Philippe, qui a annoncé à l’issue de la rencontre des  « avancées concrètes ».
Le 19 décembre, Laurent ­Berger affirmait avoir « senti une ouverture de la part du Premier ministre ». Quel flair ! Mais le lendemain, le dirigeant de la CFDT a confirmé à la radio les dires de ­Philippe Martinez : il n’est rien ressorti de concret des réunions, le Premier ministre se contentant de vagues déclarations d’intention sur la pénibilité et le minimum des pensions. La CGT a déploré n’avoir eu aucune réponse à ses propositions. On se demande à quoi sert de participer à une réunion, où le gouvernement a fait semblant de négocier avec les syndicats dits réformistes, et cru un moment avoir atteint son objectif puisque la direction de l’UNSA a suivi la CFDT et appelé à la suspension de la grève durant les congés de Noël, avant de déchanter car les syndiquéEs concernés ont refusé cette « trêve ».
Les errements et contradictions de la CFDT 
La direction du « premier syndicat de France » ne s’oppose pas à la réforme du système des retraites, mais à une de ses dispositions, l’âge d’équilibre (ou âge pivot). Laurent Berger explique dans le Monde (15 décembre) qu’il est « profondément injuste de demander à ceux qui sont nés en 1960 et qui doivent partir à la retraite en 2022 de travailler plus longtemps ». Il prétend se battre contre les mesures paramétriques sur l’âge, mais valorise la réforme Touraine qui allongera la durée de cotisation requise pour l’obtention d’une retraite à taux plein, et augmentera d’un trimestre tous les trois ans, dès 2020 et jusqu’en 2035, pour atteindre 43 ans pour les personnes nées en 1973. Il défend le principe d’une retraite à points en répétant que « cela n’a aucun sens de conjuguer réforme systémique et paramétrique » et s’oppose « aux mesures budgétaires sur les retraites ». Mais la réforme du système a pour objectif de réaliser des économies et implique quasi automatiquement des mesures sur les paramètres. En Suède par exemple, la réforme a eu pour conséquence l’allongement de la durée de cotisation, le report de l’âge de départ à la retraite et la baisse moyenne des pensions. Elle a atteint son but : une réduction du budget consacré aux retraites… Il est évident que c’est aussi l’objectif du gouvernement Macron.
Les reculs sociaux ne doivent jamais être négociés mais combattus
La réforme Macron-Philippe n’est ni amendable ni négociable, elle aura inévitablement des conséquences néfastes pour la grande majorité des futurs retraitéEs. 
Les pensions vont baisser avec la prise en compte dans leurs calculs de la totalité des périodes cotisées. Les périodes de bas salaire, de précarité, seront incluses dans le calcul au lieu des 25 meilleures années dans le privé et des 6 derniers mois dans le public. Le budget des retraites devra être limité au montant actuel de la part des richesses consacrée au financement des régimes de retraite, 14 % du PIB, alors que le nombre de pensionnéEs va augmenter chaque année. L’âge de départ à la retraite sera reculé, avec l’instauration d’un âge d’équilibre dès 2022. Pour ne pas subir une diminution de sa pension de 5 ou 10 % chaque année, il faudra travailler une ou deux années de plus au-delà de 62 ans.
Les plus riches paieront moins de cotisations et contribueront relativement moins au financement des retraites : au-delà de 120 000 euros brut de revenus par an, leur taux de cotisation sera limité à 2,8 %. En-dessous de ce plafond ils paieront, à l’instar des autres cotisantEs, une cotisation de 28 %. Leur nombre de points sera calculé sur ces 120 000 euros, leur pension sera donc aussi limitée à un plafond : c’est une incitation à ce qu’ils cotisent à des assurances privées et à des fonds de pension.
S. Bernard 

jeudi 26 décembre 2019

FACEBOOK


INTERSYNDICALE DE GUINGAMP : CAISSE DE GREVE
La CGT, SOLIDAIRES, FSU et FO
Il n'y a pas de trêve pour de nombreux grévistes, et les patrons du public et du privé vont donc dans un "grand élan de générosité" retenir des heures et des jours de salaires sur les paies de décembre.
Une certaine presse relayé par des inconscients OU des menteurs continuent à prétendre que les grévistes sont payés...
Par qui?
Comme l'argument de l'argent fournie par Moscou manque de sérieux par les temps qui courent cela veut dire perte sèche et difficultés pour les familles.
En retrouvant le sens de la solidarité ouvrière, en Bretagne les années 1970 ne sont pas si loin: Joint Français, Kaolins, Doux Pederneg,
les organisations syndicales tirent les leçons des derniers conflits. D'ailleurs sur Guingamp, un fest-noz a été organisé le vendredi 20 décembre pour trouver les premiers fonds.
Localement en intersyndicale, nous avons ouvert un compte de solidarité pour tous les grévistes, SYNDIQUES et non SYNDIQUES.
La gestion en sera assurée dans la plus grande transparence par un collectif issue de notre intersyndicale.
La CGT s'est portée volontaire pour ouvrir ce compte dédié dans les livres d'une banque locale, encore mutualiste...
Les donateurs sont invités à déposer leur chèque ou leur virement sur le compte:
CGT SOLIDARITE
UL CGT
27 rue de la Trinité
22200 GWENGAMP
CMB
IBAN FR76 1558 9228 0300 4257 9724 063

MOUGEON


lundi 23 décembre 2019

ecolo

AH LES BEAUX JOUJOUX QUE VOILÀ !

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  • Bien que la fibre optique n’ait pas encore fini de tisser sa toile dans le Trégor, nul ne devrait ignorer que le plus imminent des dangers qui nous menacent est le réchauffement climatique.
  • Mais à l’image des squelettiques propositions de la COP 25 de Madrid on sait que l’enfer est tapissé d’excellentes intentions. C’est sans doute pour cette raison que nos édiles trégorrois s’obstinent à rêver de développement tous azimuts : une rocade ou deux par ci, un quatrième pont par là, un super auditorium pour habiller au mieux un jardin privé de quelques arbres centenaires…
  • Et maintenant le NEC PLUS ULTRA et la future gloire lannionaise : les maisons flottantes de luxe sur lesquelles vont se jeter, comme des mouches vertes nauséabondes, les ultra-riches clients des pays du Golfe… car pourquoi ne pas appeler un chat un chat ? Ces « soucoupes » flottantes qu’on peut s’offrir, dit-on, à partir de 450 000€, ne sont pas faites pour abriter le quotidien des péquenots du coin. Ce seront de somptueuses résidences hôtelières et de petits paradis pour ceux qui ne savent plus quoi faire de leur argent de poche…
  • On l’aura compris : la nécessaire sobriété n’est pas encore à l’ordre du jour et le pillage des ressources rares de la planète va continuer à prospérer.
  • Qu’un industriel, patron d’Anthénéa, se glorifie de cette splendide réalisation, au point même, selon la presse, de faire baver d’admiration, aux Assises de la mer de Montpellier notre ministre de la Transition Ecologique, et Emmanuel Macron soi-même, quoi de plus normal ? Mais pourquoi faudrait-il que nos impôts financent la construction d’un bâtiment pour le mettre à la disposition d’un privé qui espère bien récupérer un maximum de blé ? Certes il paiera un loyer mais le coût pour LTC se monte tout de même à 3 millions d’euros pour les bâtiments et en tout à 4 millions 300.000…
  • Autre minuscule problème… Lannion est une commune riveraine de la mer et doit respecter strictement la loi littoral. Or, très opportunément, le PLU vient d’être modifié pour permettre de créer une zone d’activités à Nod Huel (UAm). Le « hic » c’est que cette zone ne peut être considérée comme un « espace urbanisé » au sens de la loi littoral. De plus, même si elle n’est pas très éloignée du centre ville, elle n’est pas en continuité avec l’agglomération. Elle est donc « illégale ». Donc, en toute logique… mais chut !
  • Car, rassurez-vous, braves gens, pour nos édiles, la loi littoral est faite pour qu’on s’assoit dessus ! Quand leur prestige est en jeu, ils tiennent à marquer leur territoire ! Mais à la différence de nos chers matous qui se contentent d’un pissette malodorante mais inoffensive, eux nous infligent d’énormes cacas de béton, bien relookés au goût du jour!
  • Les écologistes atterrés

OB

La réaction d’Olivier Besancenot aux accusations de “prise en otage des fêtes de Noël”



La responsabilité est clairement établie, c’est celle du gouvernement.
Je suis au dépôt Belliard avec les salariés de la RATP qui sont en grève majoritaire depuis le 5 décembre.
Il faut savoir que la mobilisation contre la réforme des retraites qui concerne tout le monde, et pas que les régimes spéciaux, a débuté en réalité au mois de septembre puisqu’il y a eu une première journée de grève. Et on avait appelé à l’époque à une grève reconductible à partir du 5, pas à partir du 20 décembre, puisque j’entends dire qu’on prendrait en otage la population à la veille des fêtes, mais à partir du 5.
Ça veut dire que ça fait plus de 12 jours qu’on est en grève, et en réalité le gouvernement a joué la montre et il s’est pris les pieds dans le tapis.
La mobilisation s’amplifie et continue. L’opinion est du côté des grévistes, et on ne lâchera pas. Il y en a qui regardent la durée, nous on regarde le nombre.
À partir de demain, il faut généraliser la grève. Je crois qu’une grève générale, avec des millions de grévistes, des millions de manifestants, pourrait balayer cette contre-réforme en quelques jours. 
Avant de revenir à la mobilisation de demain, Olivier Besancenot, qu’est-ce que vous répondez à Bruno Le Maire, qui ce matin opposait vacanciers – ceux qui comptent partir pendant les fêtes de Noël – et grévistes ?
Que M. Le Maire et son gouvernement suspendent la réforme. Que M. Macron prenne la parole ce soir pour dire que les conditions ne sont pas réunies pour faire passer cette contre-réforme. Parce qu’une réforme, ça signifie le progrès social et l’amélioration des conditions de vie et d’existence. Là c’est exactement l’inverse, que ce soit sur l’âge de 64 ans ou sur le système par points.
Il y a un élément nouveau, c’est l’affaire Delevoye. L’architecte de cette contre-réforme est un monsieur qui a visiblement la tête en l’air, il a oublié de déclarer dix fonctions. C’est interdit par la loi. C’est à 200 000 euros près, ça lui est passé au-dessus de la tête visiblement.
On n’est pas là pour lui rafraichir la mémoire. Simplement ce monsieur devrait démissionner. Si le rapporteur démissionne ça veut dire que son rapport n’a plus de crédibilité. Si le rapport n’a plus de crédibilité, alors il faut mettre leur contre-réforme à la poubelle.
Monsieur Macron peut débloquer la situation dès ce soir s’il veut. Il a la responsabilité de tout ce qui est en train de se passer actuellement. C’est lui qui est en train de jouer avec les nerfs, pas simplement des grévistes, mais aussi de l’ensemble de la population.

PSY

ANTIKA HEBDO

Ardèche : à l’hôpital Sainte-Marie, la morale au secours de l’austérité !



À l’hôpital Sainte-Marie de Privas (Ardèche), la direction ne badine pas avec la morale du personnel. Dans cet établissement de statut associatif, chargé d’assurer le service public de psychiatrie, les agentEs qui vivent dans le péché, en concubinage, pacsé ou autres inventions du diable, seront désormais privés des avantages alloués aux couples légitimement mariés, comme les jours accordés lors de l’hospitalisation du conjoint ou liés au décès d’un proche. Telle est la décision dont la direction a informé les représentantEs du personnel lors du dernier CSE. 
L’ordre moral tombe à pic pour justifier le rabotage des acquis sociaux et réduire le « coût du travail ». Comme l’a relevé la CGT locale : « Pour le coup on se rapproche plus des valeurs de la Manif pour tous que de celles qui ont conduit le Père Chiron à sortir des malades mentaux de leurs cellules pour leur apporter des soins ». Le Père Chiron est le fondateur du centre hospitalier Saint-Marie, comme le rappelle l’établissement sur son site : « Le 1er mai 1827, le Père Chiron est alors aumônier de la prison de Privas. Il accueille avec l’aide des Sœurs de Sainte-Marie de l’Assomption quelques femmes dans la maison "Flandin" qu’ils viennent d’acquérir. Ces "prisonnières" étaient traitées comme des délinquantes, malmenées, rejetées parce que malades mentales. C’est la naissance du premier "asile" Sainte-Marie, créé avant même que la loi de 1838 ne fasse obligation à chaque département d’ouvrir un asile pour les malades mentaux. »
Deux siècles plus tard, la charité et l’humanisme ont de toute évidence été remplacés par de nouvelles valeurs. Sainte Austérité, priez pour nous ? 

dimanche 15 décembre 2019

17 12

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OUEST FRANCE


Guingamp. Nouvelle manifestation contre la réforme des retraites mardi 17 décembre

L’intersyndicale demande le retrait pur et simple de la réforme des retraites. 
Elle appelle à participer à la prochaine journée de mobilisation, mardi 17 décembre, avec 
un rassemblement sur le parvis de la mairie de Guingamp (Côtes-d’Armor), à 10 h 30.

Les représentants de l’intersyndicale appellent à poursuivre le mouvementcontre la réforme des retraites.


Samedi 14 décembre, une assemblée générale de l’intersyndicale a rassemblé à l’Espace François-Mitterrand, à Guingamp (Côtes-d’Armor), une trentaine de personnes autour des responsables syndicaux du secteur, CGT, FSU, FO, Solidaires. Objectif : informer le public sur la suite à donner au mouvement initié par la loi sur la réforme des retraites.
Thierry Pérennes, représentant de l’union locale CGT, a rappelé les grandes lignes de la réforme annoncée par Edouard Philippe, mercredi, en contestant toutes les annonces faites et en annonçant la demande de retrait pur et simple de la réforme. « C’est une déclaration de guerre, la retraite à point avec l’âge pivot aggravant encore les injustices. »

Direction Saint-Brieuc

L’intersyndicale appelle à participer à la prochaine journée de mobilisation du mardi 17 décembre, avec un rassemblement sur le parvis de la mairie à 10 h 30.
Un défilé aura lieu jusqu’au rassemblement sur le parvis de la gare SNCF, à 11 h 45. Deux cars sont mis à disposition pour se rendre à Saint-Brieuc, afin de participer à la manifestation qui démarrera à 13 h 30, place de la Grille.
Réservation au 06 32 26 63 80 (5 € de participation pour celui qui peut régler).
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Contact : cgt-guingamp@orange.fr.

mercredi 11 décembre 2019

DELEVOYE

Delevoye à la retraite...



Un citoyen modèle. Jean-Paul Delevoye affiche un bien beau cursus : maire, parlementaire, ministre de la Fonction publique sous Chirac, médiateur de la République, président du Conseil économique, social et environnemental. Au niveau politique, une parfaite trajectoire de droite, débutée au RPR, prolongée à l’UMP et achevée à La République en marche ! Logiquement nommé par Macron haut-commissaire aux Retraites dans le gouvernement actuel, il est aujourd’hui ce besogneux rapporteur qui fait mine de dialoguer avec les « partenaires sociaux » et tente de vendre sur le fond une contre-réforme totalement antisociale.
Aussi dimanche, les révélations du journal le Parisien ont fait un peu tache : dans sa déclaration auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie politique, Delevoye a « oublié » de déclarer sa fonction d’administrateur au sein de l’Institut de formation de la profession de l’assurance. Cet Ifpass est l’organisme de référence de la branche, étroitement lié à la Fédération française de l’assurance, car tous les assureurs y forment leurs salariéEs actuels et futurs. Pour Delevoye, il s’agit certes d’une fonction non rémunérée, mais qui éclaire parfaitement le fond du projet macroniste actuel : attaquer les retraites par répartition et toutes les solidarités afin que les grandes compagnies d’assurance, pourvoyeuses de retraites complémentaires coûteuses, mettent enfin la main sur le pactole de la protection sociale.
Ce conflit d’intérêts, cette confusion des genres pas si confuse entre missions publiques et intérêts privés, n’est pas sans rappeler la pratique bien connue du « pantouflage », cet aller-retour que bien des hauts fonctionnaires effectuent entre le secteur public et des entreprises privées auprès desquelles ils apportent leur expertise, leur savoir-faire, leurs relations et leur carnet d’adresses...
Devant le tollé suscité par les révélations du Parisien, Delevoye a dû bien vite annoncer sa démission d’administrateur de l’Ifpass. Pourtant, le compte n’y est pas : c’est bien de son haut-commissariat aux Retraites qu’il doit dégager, en emportant avec lui cette contre-réforme dont le monde du travail ne veut pas.
Manu Bichindaritz