jeudi 30 avril 2020

COM 1ER MAI



communiqué (lannion guingamp)


dragon rouge masque

1er mai : à Lannion et à Guingamp

Pas de confinement pour nos revendications !

En prenant la parole le lundi 13 avril, Emmanuel Macron a fixé un horizon : celui de la reprise de l’activité économique, directement liée à la réouverture des écoles et établissements scolaires.
Alors que nous ne sommes qu’aux prémices d’une crise sanitaire, écologique, économique et sociale d’ampleur inégalée, l’objectif est clair : il s’agit de relancer la machine sans changer le mode d’emploi, moyennant quelques « gestes barrières » et des masques distribués au compte-goutte
Face à cela, nous affirmons très clairement notre soutien aux travailleurs et des travailleuses qui refusent que leur santé soit sacrifiée sur l’autel de la croissance, que leurs droits soient amputés pour garantir les profits et que les plus précaires soient laissés pour compte.
Nous disons également que la reprise du travail ne saurait se faire au détriment des normes et des procédures environnementales. Il en va de la santé de l’ensemble de la population. Pas de protection sanitaire, pas de travail et d’école !
Sans transiger avec les enjeux sanitaires de protection de la population, nous refusons également que les libertés puissent être remises en cause. Nous appelons notamment à faire immédiatement cesser l’enfermement des personnes étrangères dans les centres de rétention administrative, ainsi que les violences policières, en particulier dans les quartiers populaires.
Le temps est venu d’un monde débarrassé du système capitaliste,de sa transfor-mation sociale compatibles avec l’avenir de notre environnement du climat et de la préservation du vivant. À ce titre, le projet de réforme des retraites, symbole d’injustice sociale, doit être définitivement abandonné.
À l’occasion de la journée du 1er mai, nous appelons toutes celles et ceux qui ne veulent pas redémarrer pour tout recommencer comme avant à faire entendre leur voix, que ce soit à la même heure aux fenêtres, sur les réseaux sociaux, en soutenant les initiatives syndicales unitaires ou dans des rassemblements locaux garantissant la sécurité sanitaire pour toutes et tous.
Disons-le ensemble sur les réseaux , les balcons, les murs, les fenêtres et dans la rue!
COMMUNIQUE DE PRESSE Guingamp le 29 avril 2020
Signataires:
ANC Association Nationale des Communistes
CCCP Comité Communiste Citoyen et Patriote du Trégor
ENSEMBLE Trégor
NPA Lannion Guingamp Bégard Paimpol
ALCHI association contre le logement indigne
Jean Marie Le Lay, militant associatif pour l’environnement

HOAREAU

Un article de Charles Hoareau pour le premier Mai, sur le blog ROUGES VIFS.

Lettre à mes camarades

jeudi 30 avril 2020
par  Charles Hoareau
popularité : 100%

Nous sommes dans une période particulière qu’aucun d’entre nous n’avait imaginé…
Nous étions en plein combat contre Macron et son monde, nous résistions pied à pied à ses projets de foutre en l’air nos valeurs de solidarité nationale et de sécurité sociale et puis d’un seul coup, depuis le 15 mars, nous sommes à l’arrêt. Confinés ou pas, nous sommes réduits au silence, suspendus pour mener notre vie à des décisions d’incompétents qui n’ont rien vu venir, à des menteurs patentés qui disent tout et son contraire depuis 3 mois. Incompétents et en plus cyniques, qui tentent dans la période de donner un coup d’accélérateur à leur projet d’effacement de tout ce qui fait nos droits. La privation de libertés en plus 
Et ils espèrent y arriver, non pas parce que nous serions devenus un peuple de résignés, mais parce qu’ils manient l’arme de la peur au point de faire passer la pandémie actuelle comme le premier signe de la fin de notre civilisation, voire même de l’espèce humaine… 
Cette peur qui tétanise des armées entières de combattantes et de combattants du progrès social, des cohortes de militantes et militants du bonheur, elle nous réduit au silence, hormis quelques moments d’applaudissements calfeutrés, et nous fait regarder des trains de licenciements et de reculs sociaux qui en d’autres temps auraient mis le feu au pays…
Pouvons-nous continuer ainsi et attendre que le roi nous donne l’autorisation de sortie ?
Nous rappelons-nous qu’une simple augmentation du prix du pain a suffi dans ce pays (et dans d’autres) pour initier une révolution 
Nous sommes la veille du 1er mai, journée symbole s’il en est. Symbole parce que de Chicago à Fourmies, du 1er mai de 1936 qui préfigurera les grandes luttes de mai juin à celui de 2002 contre le fascisme, de ceux clandestins de 1941 au million de personnes du 1er mai 1945 à Paris le lendemain de la mort d’Hitler, de celui de 1946 au Japon dévasté par la guerre à celui de 1949 à Ramallah au lendemain de la Naqba, des morts du 1er mai 1950 à Soweto au 1er mai 1960 à Paris contre la guerre d’Algérie, de l’immense 1er mai parisien de 1968 à celui de Washington en 1971 pour la paix au Vietnam, depuis 1886, dans le monde entier, la classe ouvrière n’a jamais cessé de manifester bravant les interdictions et la répression parfois meurtrière et les arrestations. 
Et nous y renoncerions cette année 
Au nom de quoi 
Au nom de l’union contre la pandémie 
Il a bon dos le coronavirus contre lequel le gouvernement n’a au bout de 3 mois toujours pas encore mis en place les tests en nombre suffisants, ni fourni à la population des masques qui devraient être gratuits puisque c’est une question de santé publique !
Bien sûr je comprends la peur (ou la prudence) de celles et ceux qui manifesteront depuis leur fenêtre ou leur balcon.
Bien sûr les banderoles et les drapeaux accrochés aux façades seront autant de signes de résistance. 
J’apprécie toutes les initiatives, quelles que soient leur forme, que prend la CGT (et d’autres) pour que cette journée ne soit pas passée sous silence.
En ce qui me concerne, et bien sûr en respectant les sacro-saintes règles de la « distanciation sociale », je serai dans la rue demain faisant miens les vers de Ferrat :
« En groupe en ligue en procession
Et même seul à l’occasion
Il est temps que je vous confesse
Je suis de ceux qui manifestent »
Et le document estampillé officiel par la royauté « Attestation-de-déplacement-dérogatoire », qu’en fais-tu me direz-vous 
Mais tout est prévu ! Alinéa 4 : « déplacement impérieux pour l’assistance aux personnes vulnérables »
Le 1er mai je manifesterai pour les personnes :
- que le capitalisme a rendu « vulnérables » selon le terme royal,
- dominées, discriminées, exploitées, précarisées, exclues de droits comme nous disons dans notre langue à nous. 
Je manifesterai en pensant à celles et ceux d’Athènes, de Séoul, de Kobané, de La Havane et de Caracas, de Gaza ou de Soweto, contre les guerres coloniales, contre l’impérialisme et pour la solidarité internationale
Les 135€ éventuels ou toute autre forme de répression, qui dépendent aussi de notre nombre, pèsent peu au regard de l’histoire. 
Camarades, à vos fenêtres ou dans la rue bon 1er mai de lutte !

FEMMES

dimanche 26 avril 2020



Guingamp. Pendant le confinement, les syndicats ne chôment pas

Pas de trêve pour les syndicats de Guingamp (Côtes-d’Armor) malgré le confinement. Ces dernières semaines, ils font face à des demandes qui sortent de leur ordinaire militant.


Pendant le confinement, les syndicats guingampais militent toujours. À leur façon.

Pendant le confinement, les syndicats guingampais militent toujours. À leur façon. | OUEST-FRANCE

La situation est inédite : en raison du coronavirus et du confinement, plusieurs millions de Français sont en chômage partiel. À Guingamp, les syndicats font face à de nombreuses sollicitations des salariés.
« Des sollicitations différentes surtout, avec tous les textes qui sortent actuellement », explique Céline Kovacs, de Force ouvrière. Les syndicats doivent gérer les nombreuses mesures que prend quotidiennement le gouvernement pour gérer la crise sanitaire. « Les gens sont un peu désarçonnés, entre le chômage partiel et les arrêts pathologiques ou pour les enfants », note Thierry Perennes, de la CGT.

Recensement dans les boîtes

Ce syndicat a mis en place un numéro vert régional spécial Covid-19. « Nous recevons pas mal d’appels, dont quelques-uns de la région de Guingamp. Depuis une semaine, c’est un peu plus calme. » Dès les premiers jours de confinement, la CGT s’est mobilisée : « Nous avons contacté les délégués syndicaux dans les boîtes où nous sommes implantés, pour faire un état des lieux. »
Même opération chez Force ouvrière : « Nous nous sommes assurés que les instances représentatives continuent de fonctionner », raconte Céline Kovacs.

Santé et agroalimentaire

Ces premiers jours ont permis aux militants guingampais de recenser les secteurs en difficulté : les aides à domicile pour Force ouvrière ; l’agroalimentaire pour la CGT :« Les négociations avec les employeurs se sont relativement bien passées. Il y a eu des fermetures, du chômage partiel, un peu moins de boulot pour certains », liste Thierry Perennes. « Depuis l’agriculteur, c’est toute une filière qui tire la langue », ajoute la secrétaire de Force ouvrière.
La CGT s’est aussi intéressée au secteur de la santé. S’il apprécie la cellule de crise mise en place à Bon-Sauveur, à Bégard, Thierry Pérennes est plus préoccupé par la situation des agents de l’hôpital de Guingamp.

Penser à l’après

Ces deux syndicats ont également dressé des constats plus généraux. « Les salariés sont inquiets pour leur santé et celle de leurs proches, exprime Céline Kovacs. Il y a aussi des boîtes qui jouent le jeu et d’autres qui font fi des difficultés des salariés. » Pour Thierry Perennes, « le chômage partiel, ça va faire mal. Déjà, en mars, sur un demi-mois, il a fait mal, alors sur avril…»
La CGT et Force ouvrière pensent déjà à l’après-confinement. « Nous souhaitons que l’état de catastrophe sanitaire soit déclaré, pour que tous les préjudices liés à cette crise soient dédommagés », commente Céline Kovacs. De son côté, le porte-parole indique que son syndicat militera pour le retour des comités d’hygiène, de sécurité et de conditions de travail (CHSCT) dans les entreprises.


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Santé et agroalimentaire

Ces premiers jours ont permis aux militants guingampais de recenser les secteurs en difficulté : les aides à domicile pour Force ouvrière ; l’agroalimentaire pour la CGT :« Les négociations avec les employeurs se sont relativement bien passées. Il y a eu des fermetures, du chômage partiel, un peu moins de boulot pour certains », liste Thierry Perennes. « Depuis l’agriculteur, c’est toute une filière qui tire la langue », ajoute la secrétaire de Force ouvrière.
La CGT s’est aussi intéressée au secteur de la santé. S’il apprécie la cellule de crise mise en place à Bon-Sauveur, à Bégard, Thierry Pérennes est plus préoccupé par la situation des agents de l’hôpital de Guingamp.

Penser à l’après

Ces deux syndicats ont également dressé des constats plus généraux. « Les salariés sont inquiets pour leur santé et celle de leur

vendredi 24 avril 2020

jeunes

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toulouse

Dernière minute:

COMMUNIQUE UNITAIRE 
« Macronavirus » : A Toulouse, la répression politique s’accentue. Jusqu’où osera aller le gouvernement ?
La semaine dernière, une toulousaine, habitante de la Roseraie, a fait 4 heure de garde à vue pour une banderole « Macronavirus, à quand la fin ? ». Cette répression politique a soulevé une large indignation.
Nous avons mis en place un collectif d’organisations syndicales, politiques, associatives pour dénoncer cette situation. Ce week-end, plus de 500 personnes solidaires ont envoyés des Selfies en tenant des panneaux « Macronavirus, à quand la fin ? » dont deux députés, des personnalités et des citoyens indignés.
Mais malgré la mobilisation en cours, la préfecture et le procureur ne se sont pas arrêtés là. Dimanche, un habitant du Faubourg Bonnefoy a reçu la visite de la police pour lui demander de retirer une banderole « Macronavirus, à quand la fin ? » à sa fenêtre en le menaçant de garde à vue.
Pire, ce lundi 27 avril, l’ensemble des colocataires de l’habitante de la Roseraie  viennent de recevoir une convocation au commissariat !
Certains auraient pu croire que le premier incident était dû au zèle de quelques fonctionnaires. Mais la répétition des faits montre qu’une véritable Police politique se met en place sous les consignes du gouvernement. Le but ? Museler toute contestation face à un pouvoir largement discrédité dans sa gestion de la crise sanitaire.
Nous exigeons que toutes les convocations soient abandonnées et la procédure refermée sans délai. Le ministre Castaner doit maintenant s’expliquer sur ces dérives autoritaires dont il semble être le principal commanditaire.
Toulouse, le 27 avril 2020
Premiers signataires : CGT 31, FSU 31, Solidaires 31, Union des étudiants toulousains, ATTAC 31, BDS Toulouse, COPERNIC, Mouvement de la paix 31, Université Populaire de Toulouse,  Ensemble 31, la France Insoumise 31, Générations.s, La Gauche Démocratique et Sociale 31, NPA 31, PG 31...

Répression politique à Toulouse : 

En garde à vue pour une banderole sur sa maison



Depuis un mois des habitants et habitantes de la Roseraie avaient affiché sur leur façade une banderole "Macronavirus à quand la fin ?". Le 29 janvier dernier, c’est Charlie Hebdo qui avait fait sa Une avec une caricature de Macron ayant pour légende "Macronavirus".
Ce 21 avril la police est arrivée chez eux pour leur ordonner de décrocher la banderole, ce qu’ils ont fait même si aucun motif légal n’était avancé. Ils ont également demandé à ce qu’un ou une des locataires donnent son identité, ce qu’une d’entre eux a fait. Le 22 avril, les forces de l’ordre sont revenues en rentrant dans le jardin sans autorisation pour lui remettre une convocation pour une "audition" ce 23 avril à 11h.
Elle s’y est rendue et a immédiatement été mise en garde à vue. Motif ? Outrage au chef de l’Etat ! Elle a été interrogée en vue de donner l’identité de ses colocataires, ce qu’elle a refusé tout comme le chef d’inculpation.
Cette habitante est sortie après 4h de garde à vue mais on lui a fait comprendre que cette affaire n’était pas terminée et que ses colocataires allaient également être convoqués. Nous dénonçons ces méthodes d’intimidation.
Nous sommes dans cette affaire confrontés à un cas grave de remise en cause de la liberté d’expression comme du droit à critiquer le pouvoir, y compris par la caricature. Et pour faire respecter cela, serions-nous face à la mise en place d’une police politique qui viendra jusque dans nos logements pour nous faire retirer nos panneaux des balcons ?
Car depuis le début du confinement des milliers de personnes accrochent banderoles et pancartes à leurs fenêtres pour dire ce qu’elles pensent de la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement. C’est l’un des rares moyens que nous avons pour exprimer nos revendications, le droit de manifestation ayant été suspendu dans le cadre du confinement.
Nous, organisations progressistes et démocratiques toulousaines, appelons à ce que ces pratiques répressives cessent immédiatement et soient condamnées par le gouvernement ou ses représentants. Le dossier doit être refermé sans aucune poursuite.

Toulouse, le 23 avril 2020
Premiers signataires : CGT 31, FSU 31, Solidaires 31, Union des Etudiants Toulousains, CNT 31, Act Up Sud Ouest, ATTAC, BDS Toulouse, Copernic 31, Ligue de droits de l’homme 31, Mouvement de la Paix 31, Union Antifasciste Toulousaine, Parti de Gauche 31, Ensemble 31, GDS 31, NPA 31, Lutte Ouvrière 31, La France Insoumise 31, PCF 31, EELV Toulouse, UCL Toulouse...

Ce

JUGEMENT DU CONSEIL D'ETAT, LES ASSASSINS BENEFICIERONT DE L'IMPUNITE TOTALE.



 Le Conseil d'Etat refuse d'imposer le dépistage systématique du Covid-19 en Ehpad
  
La réponse du préfet de la Région Ile-de-France au courrier des orgas de retraités de Paris.
Réponse régionale qui concerne aussi notre département.

Principale mesure annoncée : un dépistage massif et non systématique des personnels et résidents d’Ehpad, si apparition d’un cas de contamination.
Le Conseil départemental 92, annonce lui, un dépistage systématique pour les Ehpad et services d’aide à domicile, avec pour objectif 25 000 tests.

Le jugement du Conseil d’Etat , qui rejette les demandes (test et matériels de protection) formulées pour les Ehpad, dans une requête de syndicats FO et CGT,  explique que l’Etat ne peut pas faire mieux : 
"alors qu’il est matériellement impossible de soumettre, à bref délai, à des tests de dépistage systématiques et réguliers l’ensemble des personnels et résidents des Ehpad", les requérants ne peuvent soutenir que l’action de l’Etat en ce sens, 
"compte tenu des moyens dont dispose l’administration et des mesures déjà prises, caractériserait une carence portant une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales".

Le Conseil d’Etat suit la même logique concernant les matériels de protection. Ce jugement permet de mieux comprendre pourquoi il y a tant de retard dans l’obtention des équipements nécessaire à la limitation de l’épidémie et montre bien l’impréparation de l’Etat.

mercredi 22 avril 2020

en ligne

                      Le NPA en ligne.

              Cliquez ici pour voir l'émission.

mardi 21 avril 2020

1ER MAI LANNION

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1ER MAI

LE TELEGRAMME






À Guingamp, la Fête du travail sera célébrée sur les balcons

Des militants de l'intersyndicale ont affiché leurs revendications sur le château de Pierre II.
Des militants de l'intersyndicale ont affiché leurs revendications sur le château de Pierre II. (DR)
www.letelegramme.fr/cotes-darmor/guingamp/a-guingamp-la-fete-du-travail-sera-celebree-sur-les-balcons


intersyndicale de Guingamp


COMMUNIQUE Premier mai 2020 à GUINGAMP

LA CGT, la FSU et SOLIDAIRES, * ,ont décidé en commun de célébrer comme tous les ans le PREMIER MAI, fête internationale des travailleuses et des travailleurs.
L'interdiction de rassemblement public nous contraint à innover pour marquer cette journée et exprimer notre solidarité envers tous les peuples du monde confrontés comme nous même à la pandémie.
La responsabilité des gouvernants au niveau mondial ne peut être édulcorée , leurs incapacités à relever le défi et à offrir une réponse cohérente et crédible en matière de santé publique, d'environnement de progrès social ne fait plus aucun doute
Nous payons le prix fort de trente ans de destruction de notre système de santé publique et de casse de la protection sociale.
Le règne du chacun pour soi est dépassé,le tous ensemble est d' actualité.
Hélas pour la date du 1er mai il y aura dans ce pays sans doute plus de 20 000 morts et des dizaines de milliers sur la planète.
Des millions de salariéEs, de retraitéEs, de jeunes sont plongés dans la précarité, la maladie, la crainte du lendemain.

Un système qui a bradé nos vies aux seuls profits, n'a plus vocation à conduire les affaires du monde. 

Le premier mai c'est donc chez nous que nous nous réunirons en ligne à 11h00 pour écouter la déclaration intersyndicale de nos trois organisations.
Celle ci sera disponible entre autre sur le facebook de l'union locale CGT de Guingamp et sur d'autres supports à définir.




* nous attendons la réponse de FORCE OUVRIERE
Lecture : 1 minute

Des syndic

ats guingampais appellent à une mobilisation importante le 1er mai, pour la Fête du travail, sous une forme virtuelle.

com du 21 avril



COMMUNIQUE DE PRESSE  21 avril 2020





LANNION et GUINGAMP :
les organisations politiques :CCCP, ANC, ENSEMBLE Trégor, NPA , BREIZHISTANCE/GAUCHE INDEPENDANTISTE et l'association ALCHI,déclarent:

Nos organisations politiques constatant les carences gouvernementales et étatiques face à la pandémie en cours, exigent la mise à disposition gratuite à toute la population des protections minimales permettant de survivre à défaut de vivre.
A savoir des masques, des gants chirurgicaux, des gels hydroalcooliques sans lesquels les gestes barrières sont insuffisants et inadaptés.

L'incurie sanitaire actuelle des pouvoirs publics qui rejettent la responsabilité de la pandémie sur la population va se traduire par une flambée de l'épidémie lors du déconfinement le 11 mai.

Nous revendiquons auprès des collectivités territoriales,communes;,communautés d'agglos, Département et Conseil Régional de Bretagne dans leur ensemble d'apporter des réponses aux carences de l'Etat, et d'assurer  partout les distributions des équipements cités. 

Nous exigeons également une campagne massive et gratuite de tests pour ralentir et contenir la contamination par le virus et la réquisition du laboratoire LABOCEA.

L'argent public doit servir à la santé publique et non être dilapidé vers le secteur privé sans aucun contrôle possible.

Nous exigeons d'autre part la moratoire de tous les loyers pour pallier à la diminution des revenus de larges catégories de la population du fait du chômage technique, des fins de contrat, des charges familiales dues à la fermeture des cantines scolaires, des centres aérés etc...

Lannion et Guingamp le 21 avril 2020

contact; Lannion ECAP 2020 <lannion2020.ecap@gmail.com>


Même Alain Cadec, président LR des Côtes d'Armor le dit sur twitter et confirme nos craintes:

Alain Cadec
les le l’ et mettent à disposition de l’#Etat notre laboratoire public Labocea capable de réaliser 2000 tests #pcr et 6000 tests #sérologiques par jour . Malgré la proactivité du Aucune mise en œuvre depuis 10 jours

edito

Sans nous le 11 mai !


Macron annonce le déconfinement pour le 11 mai. Sans surprise, il cède au MEDEF. Pourtant, outre le télétravail, nombre de salariés sont toujours au boulot, dans l'énergie, l'industrie, les transports, la grande distribution, la livraison... Et beaucoup d'entreprises enregistrent des chiffres d'affaires sans précédent !
Mais les capitalistes ne veulent pas perdre un centime, ou une occasion de gagner encore plus. Le patronat n'hésite pas à faire du chantage à l'emploi, à voler des RTT et des congés payés. À partir du 1er mai, les travailleurs et travailleuses qui doivent garder leurs enfants passeront en chômage partiel avec une perte de salaire de 15 %... alors que la grande majorité jusque-là bénéficiaient du maintien de leur salaire. Reprendre l'activité économique « normale » rapidement, ce serait aussi pour le patronat français la possibilité de prendre l'avantage face à ses concurrents à l'échelle internationale.

Une hypocrisie criminelle
Les arguments de Macron pour rouvrir les écoles et les établissements scolaires sont révoltants d'hypocrisie : il prétend œuvrer contre sur la souffrance ou le décrochage des jeunes des classes populaires. Bien sûr que l'enfermement est insupportable quand on vit à plusieurs dans un logement minuscule, quand on subit les violences familiales, quand toute sortie donne lieu à un harcèlement policier... Mais qu'a fait le gouvernement pour les classes populaires, sinon leur imposer plus d'austérité et moins de services publics ? Les mesures à prendre d'urgence sont de réquisitionner les logements vides, d'ouvrir des places en foyers d'accueil, de maintenir et d'augmenter les salaires et les aides sociales... 
Pas de nous envoyer dans la gueule du loup. Le consensus scientifique est clair : un déconfinement ne peut pas être raisonnablement envisagé sans des tests fiables et en nombre suffisant. Le gouvernement promet la production de 500 000 tests par semaine à partir de mai... À ce rythme, il ne sera possible de tester que les personnes présentant des signes du Covid-19, alors que les asymptomatiques sont légion.

Profs... ou baby-sitters du MEDEF ?
C'est notamment le cas des enfants et des plus jeunes, ceux-là même qui se concentrent dans les écoles ! Comment serait-il possible de faire respecter les gestes barrière dans des classes de maternelle ? Comment croire que ces réouvertures ne vont pas créer de nouveaux foyers de contagion partout sur le territoire ? Quand le déconfinement sera possible, les établissements scolaires devront venir en dernier lieu !
C'est le mot d'ordre des assemblées générales et coordinations de l'Éducation ou des lycéens et lycéennes : sans nous le 11 mai !
Et quand ce sera le cas, ce sera aux premiers et premières concernés, personnels, parents, élèves, de déterminer les conditions de la reprise. Si aucun vaccin n'est encore disponible, il faudra exiger des conditions strictes : plusieurs masques par jour pour chaque élève et adulte, des gants, du gel et de plus petits effectifs...

À nous de décider, pas de payer !
Lutter contre la crise sanitaire demande des moyens, pour produire les tests, accélérer les recherches sur les vaccins et traitements... Autant de missions vitales qui sont confiées à des entreprises privées de l'industrie pharmaceutique, c'est-à-dire à la loi du profit et de la concurrence. Ce secteur doit être mis sous contrôle des travailleurs, des travailleuses et de la population, afin de mutualiser la recherche et de garantir qu'elle soit au service de tous et toutes.
C'est vrai pour l'ensemble de l'économie : qui de mieux pour définir les activités et productions nécessaires et les conditions de travail, que ceux et celles qui produisent les richesses ?

Nous n'avons ni confiance dans les capitalistes pour sortir de la crise, ni l'intention nous sacrifier pour leurs profits ! Le rapport de force se construit d'ores et déjà par les résistances dans les entreprises et les quartiers. À partir du 11 mai, il doit se généraliser par le refus d'aller au travail.