jeudi 28 septembre 2017



 LETTRE OUVERTE A BRETAGNE REUNIE


Messieurs les co-présidents de la mal nommée "Bretagne Réunie",


C'est en tant qu'ancien adhérent du CUAB et de ce qui fut, jadis, sous le nom de "Bretagne réunie", une organisation unitaire et démocratique œuvrant efficacement à la réunification administrative de la Bretagne historique, que je vous adresse cette lettre ouverte.

Votre communiqué de ce jour, 27 septembre 2017, annonçant l'annulation du rassemblement prévu à Nantes samedi prochain est en effet d'une lâcheté et d'une hypocrisie consommées.

En effet, en vous présentant comme les victimes de comportements extrémistes sur l’origine desquels vous entretenez sciemment l’ambigüité :

1° Vous continuez à faire l'impasse sur les responsabilités de "Bretagne réunie" elle-même, à l'origine de la division actuelle du mouvement pour la réunification de la Bretagne, en particulier sous la présidence du très contestable Jean-François le Bihan.
Qui, en effet, peut oublier l'alignement, en 2013-2014, de la direction de "Bretagne Réunie", sur l'appel du patronat breton, incarné par Alain Glon, à une journée pour "libérer les énergies en Bretagne", autrement dit :

- pour remettre en cause aussi bien les quelques normes environnementales qui tentent tant bien que mal de protéger la Bretagne des ravages de l'agriculture intensive et de l'agro- chimie, incarnés justement par M. Glon et ses compères de l'institut de Locarn,

- pour remettre en cause les cadres juridiques qui préservent encore le droit des salariés à des conditions de travail et à des revenus récents (Alain Glon, université d’été de l’Institut de Locarn, septembre 2013, en réponse à un journaliste qui lui demande s’il ne faudrait pas instituer un Smic régional : « J’irai plus loin. Il faudrait rendre la liberté au travail et pour autant qu’employés et employeurs se mettent d’accord sur des dispositions qui leur conviennent, ça peut se faire au cas par cas, ou entreprise par entreprise. » Chacun pensera ce qu'il voudra d'un tel point de vue qui trouve aujourd'hui sa concrétisation dans la loi El Khomry et dans les ordonnances Macron. Mais il s'agit là d'un positionnement politique de fond, d'un choix de société sur lequel il était totalement déplacé qu'une association comme Bretagne réunie prenne position, dans un sens comme dans l'autre.

- En rejoignant le très confus mouvement des "Bonnets Rouges", au point de s'y fondre, Bretagne Réunie a alors apporté sa caution active à un discours, pour ne pas dire à un programme économique (libéral et productiviste), outrepassant le cadre très strict qui fut toujours celui de l'ancien et regretté CUAB,

- Cette inscription de Bretagne Réunie dans une logique libérale fut alors confirmée par le soutien affiché de son président en exercice Jean-François Le Bihan à Marc le Fur, candidat UMP aux élections du Conseil régional de Bretagne en 2015 et grand défenseur de toujours du modèle agro-chimique… JF le Bihan dont l'apparition publique sur la liste de le Fur fut à peine consécutive à sa démission de pure forme et très provisoire de la présidence de Bretagne Réunie...

- Enfin, le pompon de cette dérive fut certainement l'entré au CA de Bretagne Réunie, sans aucune opposition de ses co-lisiers,  du néo-nazi Kevin Blackwell, ancien membre du PNFE, célèbre depuis sa condamnation pour la tentative d'incendie et l'agression violente dont il se rendit coupable, contre des militants de l'UDB sur le stand qu'ils tenaient lors du festival de Lorient en août 1999. Comment s'étonner alors de la présence de plus en plus visible, agressive et structurée d'énergumènes issus de l'extrême droite, xénophobe et raciste, dans les manifestations organisées par Bretagne Réunie ?... Tandis que de nombreux démocrates les désertaient et que des adhérents de longue date du CUAB, et c'est mon cas, mettaient fin au paiement de leur cotisation.

C'est bien la direction de Bretagne Réunie qui, depuis 4 ans, porte l'entière responsabilité de la profonde division qui est aujourd'hui celle du mouvement pour la réunification de la Bretagne historique.

Il n'y a donc rien de surprenant à ce que des organisations proches de la gauche indépendantiste bretonne aient estimé nécessaire de mettre fin à cette hypocrisie et appellent à un cortège distinct, au sein du rassemblement prévu samedi prochain, pour dénoncer la récupération de notre mouvement commun par les forces politiques au service du capitalisme sauvage et par l'extrême droite xénophobe, dont la seule présence est haïssable en ce qu'elle dénature et discrédite les fondements démocratiques qui inspirent notre revendication.

Les termes-mêmes de votre communiqué sont en effet un illustration éclatante de la mansuétude avec laquelle vous accueillez l'extrême-droite à vos côtés, réservant, sans avoir la franchise de les nommer, la qualification d'extrémistes aux  seuls mouvements de la gauche indépendantiste bretonne et du mouvement antifasciste en Bretagne  : "...ces groupuscules extrêmes ont décidé avec détermination d’exploiter notre rendez-vous annuel à des fins partisanes et ont la vive intention de scander des slogans n’ayant rien à voir avec la réunification de la Bretagne. Ils entendent récupérer et instrumentaliser notre manifestation festive pour la placer dans le contexte des mouvements sociaux en germination." 

Ce ne sont pas ces militants anti-fascistes qui doivent être tenus pour responsables du fiasco de votre appel au rassemblement du 30.09.2017, mais bien vous-mêmes et votre honteuse indulgence envers les récupérations les plus nauséabondes de notre mouvement démocratique.

C'est aussi pourquoi, tout en déplorant l’évidente division de notre mouvement, j'avais choisi de faire le long déplacement du Trégor à Nantes pour apporter, moi aussi, ma pierre à la dénonciation salvatrice de l'omerta dont bénéficient vos turpitudes depuis 4 ans.

Ce n’est que partie remise.


Jean-Do ROBIN
ancien adhérent du CUAB,
ancien président de l'Union des Enseignants de Breton,
ancien vice-président du Conseil Culturel de Bretagne.


Note du comité:

La prise de position de Jean Do ROBIN est évidemment intéressante car elle émane d'un militant investi depuis longtemps pour défendre et promouvoir les langues et cultures de Bretagne. Mais on sent aussi poindre sous ses propos une position de classe qui va certainement fortement gêner les dirigeants de BRETAGNE REUNIE.

lundi 25 septembre 2017

 NPA SITE ANTIKA.ORG

Travail. Cash Investigation dévoile l’envers du décor chez Lidl et Free


Le magazine Cash Investigation, présenté par Élise Lucet, revient ce mardi, sur France 2, avec une enquête sur le monde du travail.

Souffrance au travail et licenciements : le magazine Cash Investigation présenté par Elise Lucet fait son retour mardi sur France 2, avec une enquête sur le « monde merveilleux du travail » qui révèle l’envers du décor au sein de deux entreprises emblématiques, Lidl France et Free. 
Diffusé à 20h55, ce premier numéro de la sixième saison de Cash Investigation, intitulé « Travail, ton univers impitoyable », pointe en pleine réforme du Code du travail des méthodes de management aux conséquences parfois très lourdes, sans se départir de son style décapant. L’enquête de deux heures produite par Premières Lignes, commencée il y a plus d’un an, débute par une plongée chez Lidl France et ses 30.000 salariés, et révèle les techniques redoutables mises en oeuvre pour maximiser leur productivité. Comme la polyvalence imposée aux caissières, qui permet d’éradiquer les temps morts ; ou la commande vocale qui règne en maître dans les entrepôts, une machine dictant aux préparateurs de commandes les tâches à effectuer. 
Interview tendue 
Des témoignages révèlent les revers de ces procédés, comme le poids ahurissant (jusqu’à 8 tonnes) des marchandises manipulées quotidiennement par les préparateurs, et des employés dont les corps peinent à suivre la cadence et qui ont l’impression de devenir des robots. L’émission s’interroge aussi sur la disproportion entre les nombreux salariés de l’enseigne licenciés pour inaptitude (2.196 en cinq ans), et l’infime minorité de ceux qui obtiennent un reclassement (22). 

Second cas d’école de cette enquête réalisée par Sophie Le Gall : Free. Cash Investigation s’est intéressé au centre d’appel Mobipel (filiale de l’opérateur) à Colombes, près de Paris. Les licenciements s’y sont multipliés depuis un débrayage de quelques heures organisé en 2014 : l’émission en a dénombré 248, sur un site qui comptait environ 650 emplois.  
Dans une interview particulièrement tendue, le numéro deux du groupe, Maxime Lombardini, dément « les yeux dans les yeux » à Elise Lucet tout lien de cause à effet. L’émission s’est également penchée sur le recours au licenciement pour faute grave (et donc sans versement d’indemnités ni préavis) à l’intérieur du groupe, pour des motifs « régulièrement jugés abusifs par les tribunaux de prud’hommes ».

« Déshumanisation des salariés »
Elle rapporte ainsi le cas « pour le moins étonnant » d’une responsable RH elle-même licenciée pour faute grave… parce qu’elle avait procédé à des licenciements classiques (pour « cause réelle et sérieuse »), et qui ont donné donc lieu à des paiements d’indemnités. Selon Elise Lucet, qui « ne s’attendait pas à découvrir autant de choses qui ne sont jamais évoquées par les entreprises en question », cette enquête montre qu'   il y a une déshumanisation des salariés qui existe vraiment sur le terrain dans l’organisation du travail, mais qui existe aussi dans la manière dont on nous répond .
La journaliste, face aux critiques qui lui sont régulièrement adressées, assure que « Cash Investigation n’a rien contre les entreprises et n’a rien contre le fait qu’elles cherchent des gains de productivité ». « La question c’est : à quel prix, jusqu’où ? ». « On n’est pas dans la volonté de diffamer, on veut informer », assure-t-elle. « Notre job, c’est journalistes et uniquement journalistes, on n’est ni militants, ni dirigeants politiques ni syndicats », martèle la présentatrice qui revendique pour seul mot d’ordre « l’établissement de la vérité » afin que « les consommateurs sachent ce qu’il y a derrière les pubs ». 
 
« Être impeccable au niveau juridique »
La journaliste d’investigation, poursuivie en ce moment par l’Azerbaïdjan pour diffamation, insiste aussi sur le travail « millimétré » réalisé dès la création de l’émission en 2012 pour étayer les situations relevées, et se prémunir ainsi contre les contre-attaques judiciaires des organismes ou personnes mises en cause. « L’une des règles de survie de Cash, c’était d’être impeccable au niveau juridique », alors qu' » il y a en face de nous des entreprises qui ont des armadas d’avocats », explique-t-elle. 
 
 
Note du comité NPA:
nous connaissons bien la SNC LIDL sur Guingamp. Depuis des années, la section CGT LIDL se bagarre contre les licenciements pour inaptitud , avec succès car LIDL est régulièrement condamné aux prud'hommes.

mardi 19 septembre 2017

HK POUTOU

FETE DE L'HUMA 2017

CONCERT DE HK et les saltimbanques

avec Philippe POUTOU sur la scéne......

OUEST FRANCE

Bégard. 80 personnes pour la défense de la trésorerie


  • Beaucoup d’élus étaient présents à la réunion sur la fermeture envisagée de la trésorerie.
    Beaucoup d’élus étaient présents à la réunion sur la fermeture envisagée de la trésorerie. | Ouest-France
gauche 
Le député et le maire ne sont pas sur la même longueur d’onde. Le second est pour la protection des services publics en milieu rural

En avril 2016, la perception avait déjà été sur la sellette. Le directeur départemental, Stéphane Halbique, avait exprimé une des raisons de ce projet : « Dans les Côtes-d’Armor, c’est un centre des finances publiques pour 20 000 habitants. Dans les autres départements bretons, c’est un centre pour 30 000. Bégard, c’est un peu moins de 16 000 habitants… »
Ce discours était de retour. Vendredi, 70 personnes, principalement des élus, qui ont cette trésorerie comme site de conseil, s’étaient déplacés pour démontrer leur opposition à ce projet de fermeture le 1er janvier 2018.Un seul homme était favorable à la fermeture : le député, Yannick Kerlogot, qui suggérait la fermeture par un remplacement en deux demi-journées de permanence.

Un aménagement compensatoire

« Les gouvernements changent et se succèdent mais pour les affaires qui nous concernent, nous du monde rural, ne changent pas pour autant… Notre trésorerie est une petite entreprise, qui emploie cinq personnes, qui traitent 60 millions d’euros. Quinze collectivités sont concernées. Cette fermeture fait partie des six autres fermetures prévues dans les Côtes-d’Armor », a annoncé le maire.

Cinderella Bernard, qui a eu un contact avec Stéphane Halbique, a rappelé le message du directeur : « La réorganisation du service faisait une économie de 24 000 €. On ne peut pas accepter ça ». L’élue a rappelé le lien social que représentait la perception par rapport aux personnes puis a évoqué le dispositif préconisé par le directeur qui est étrangement identique à celui de Yannick Kerlogot.
Le député justifie ses modifications par le changement comportemental des gens avec l’utilisation d’internet et voit, avec le haut débit, le très haut débit et le numérique, des changements que la jeunesse va s’approprier. Concernant la trésorerie, « on n’est pas dans une fermeture, on est dans un aménagement compensatoire ».

La réplique du maire est nette : « On voit qu’on ne peut pas compter sur vous pour défendre la Trésorerie de Bégard. » Les représentants syndicaux présents : « Guingamp est déjà en surcharge. C’est la réalité des services. »

François Le Marrec, qui a déjà vécu la fermeture de Belle-Isle-en-Terre, n’apporte pas de l’eau au moulin du député. « Les permanences, cela ne dure pas bien longtemps. Très vite, on impose des normes de sécurité par rapport à l’argent, cela devient très compliqué. » Le maire conclut : « Le tableau dressé par notre député est plutôt noir. »


Beaucoup de citoyens étaient présents à la réunion sur la fermeture envisagée de la trésorerie. 
 
Note du comité NPA:
 
Le difficultés s'amoncellent pour le nouveau député 100% opportuniste de Guingamp.
Manifestement les leçons reçues lors des récents séminaires des députés EN MARCHE ARRIERE sont servies à la population. La réponse est dans le virtuel,  le haut débit, le numérique....
Au prochaine élection, nous aurons un hologramme comme président...

21 septembre

                                 21 SEPTEMBRE 2017  
CONTRE LES ORDONNANCES MACRON


   à l'appel de l'UL CGT, de SOLIDAIRES, 
       de la FSU et du FRONT SOCIAL

    RASSEMBLEMENT SUR LE PARVIS 
      DE LA MAIRE DE GUINGAMP 
                            A 11H00


  
 TOUS EN GREVE , EN DEBRAYAGE          CONTRE LA CASSE DU CODE DU TRAVAIL.

dibar

bear

mardi 12 septembre 2017

44 : bzh

     A l'occasion de la journée de gréve du 12 septembre, le NPA réaffirme son soutien aux organisations qui appellent à former un cortège anticapitaliste à Nantes le 30 septembre prochain.

                       
                                 44 : BZH

12 septembre

  OUEST FRANCE

Guingamp. 

400 manifestants contre la réforme du Code du Travail

  • Les manifestants sur le rond-point devant le magasin Leclerc de Guingamp.
    Les manifestants sur le rond-point devant le magasin Leclerc de Guingamp. | Yann CLOCHARD


Environ 400 personnes ont défilé dans les rues de Guingamp, ce matin, pour protester contre la réforme du Code du travail. Une manifestation qui s’est déroulée sans accrocs.
Deux fumigènes sur l’échangeur de la Chesnaye. Hormis cela, il n’y a pas eu de débordements lors du rassemblement contre la réforme du Code du travail, mardi matin, à Guingamp. Les manifestants avaient donné rendez-vous sur le parvis de la gare, à 11 h.

Après un discours d’un membre de l’Union locale guingampaise de la CGT, les manifestants ont été invités à déambuler dans les rues, vers midi. Selon la CGT, ils étaient environ 400 personnes à participer au mouvement. Un chiffre confirmé par les gendarmes, qui encadraient le cortège.
Philippe Viton, de l'UL de la CGT de Guingamp, a rappelé les points qui posent problème avec la réforme du Code du travail. Il n'a d'ailleurs pas manqué de mentionner, un peu plus tard, les effets négatifs de la diminution des contrats aidés.

Les manifestants se sont dirigés vers l’échangeur de la Chesnaye pour bloquer les sorties de la RN12. Une file d’automobiliste a donc pris son mal en patience, durant une dizaine de minutes.
Postés sur le pont avec des banderoles indiquant "Front Social", les manifestants ont reçu, en guise de soutien, plusieurs coups de klaxon de la part de voitures ou camions circulant sur l’axe Brest - Saint-Brieuc.


Note du comité NPA:
Pas de "bagarre" de chiffres cela devient dérisoire....
Le NPA a lui décompté 450 manifestants en y ajoutant une cinquantaine de personnes présentent au rassemblement mais qui n'ont pas défilé, cela nous donne 500  "fainéants cyniques et extrémistes".
Jamais nous n'avons atteint ce chiffre sur Giuingamp lors du conflit contre El Khomri en 2016.

lundi 11 septembre 2017

OUEST FRANCE

Guingamp. Réforme du Code du Travail : manifestation, mardi

  • L’intersyndicale et le Front social appellent à la manifestation, le mardi 12 septembre, dès 11 h, à la gare.
    L’intersyndicale et le Front social appellent à la manifestation, le mardi 12 septembre, dès 11 h, à la gare. | Ouest-France


Ce mardi, l’intersyndicale CGT, Solidaires, FSU, et le Front social appellent à manifester. Les revendications ? 
L’opposition à la réforme du Code du Travail et aux ordonnances.

Le rassemblement débutera, ce mardi, dès 11 h, sur le parvis de la gare. L’intersyndicale CGT, Solidaires, FSU, et le Front social, appellent à voter contre la réforme du Code du Travail et les ordonnances.
« La cible s’est élargie depuis que la question des contrats aidés est sur le gril. Toutes les mesures d’austérité sont visées. Elles tombent de partout ! », pointe du doigt Thierry Pérennes, pour le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA).
Il ajoute : « On veut défendre les intérêts des salariés et les catégories les moins riches de la population. Ça fait du monde à Guingamp ! »

« C’est précaire »

Après, un défilé est organisé. Le circuit sera différent d’habitude. 
« L’important est d’être vus. » D’autres rassemblements sont organisés comme à Lannion, Saint-Brieuc, Carhaix ou encore Morlaix.
Pour Jocelyne Aubin du syndicat Solidaires, « la suppression des contrats aidés est une catastrophe dans plein de secteurs dont le secteur public et l’insertion. Beaucoup de gens seront sur le tapis : Éducation nationale, associations… Et les contrats aidés, non plus, ne doivent pas rester en l’état. C’est précaire. »
Les militants ajoutent : « Le gouvernement met en place des mesures pour répondre aux attentes du patronat. » Ils déplorent la baisse de la contribution sociale généralisée (CSG). Mais aussi la baisse des aides personnalisées au logement (APL). « Ce ne sont pas les plus riches qui sont les bénéficiaires des APL. Le gouvernement diminue les impôts des plus riches et baisse les aides aux plus pauvres. »
Quelle sera l’ampleur du mouvement à Guingamp ? « Qui dit mécontentement ne dit pas forcément mobilisation… », prévient Gilles Helly, de la CGT.

Pour sensibiliser, samedi, l’Union locale de la CGT a organisé une opération à vélo. Au départ de la gare, en passant par Plouisy, Pédernec, Saint-Laurent et Bégard, ils ont distribué des tracts.
L’intersyndicale et le Front social appellent à la manifestation, le mardi 12 septembre, dès 11 h, à la gare. 
 
Note du comité:
 Ouest France se trompe nous ne regrettons pas la baisse de la CSG, mais sa hausse....

lundi 4 septembre 2017

          Le 12 Septembre tous en gréve 
                  et en manifestation.

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Contre Macron et les patrons, une seule solution : 
unissons-nous, mobilisons-nous, reprenons la rue !



Le détail « des ordonnances » pour casser toujours plus le Code du Travail, dans la continuité de la loi El Khomri, est désormais connu. Il est sans surprise pour toutes celles et ceux qui pensent depuis l'arrivée au pouvoir de Macron qu'il n''y avait rien à négocier avec ce gouvernement complètement fusionnel avec le MEDEF. Cette loi Travail version XXL est une attaque sans précédent contre le monde du travail.



Le code du Capital

L’accord d’entreprise primera sur l’accord de branche : les salarié-e-s seront laissés seuls face au patronat dans les entreprises sans syndicats. Pour « répondre aux nécessités de l’entreprise » un accord d’entreprise pourra même baisser les salaires, augmenter la durée du travail et imposer des mutations autoritaires ! 
Les licenciements vont être facilités. Les multinationales pourront les justifier par leur mauvaise santé en France même si elle est florissante au niveau international. Le licenciement abusif (sans cause réelle et sérieuse) déjà possible aujourd’hui va se développer : la somme due par le patron est désormais pré-définie et plafonnée. 
Les protections des salarié-e-s, notamment en ce qui concerne la santé et la sécurité au travail, et le droit syndical sont considérablement attaqués : le patronat rêve de faire revenir le salariat au 19ème siècle, sans droits et soumis à l'arbitraire patronal le plus brutal.


Toutes et tous attaqués, alors tous-tes mobilisés dès le 12 septembre !

Le rêve ultime de Gattaz et des patrons du CAC 40 qui se sont encore gavés de profits cette année est des salariés sans contrat et sans droit à l’image des salariés UBER ou des livreurs Deliveroo, qui se battent depuis plusieurs semaines contre cette nouvelle forme d'esclavage salarié.

Seulement Macron ne compte pas s’en prendre qu’aux salariés du privé. Son projet est bien plus global. C’est l’ensemble du salariat qu’il faut écraser. Les attaques contre la fonction publique ne sont pas en reste : 120 000 suppressions de postes, baisse des salaires avec le gel du point d'indice, jour de carence pour les arrêts maladie. Et au-delà c'est l'ensemble des classes populaires qui sont attaquées : les jeunes, avec la baisse des APL de 5 euros, la sélection renforcée à l'entrée de l'université, la réforme du BAC, le CDI « de projet » de la nouvelle loi Travail et les plus âgés avec la forte augmentation de la CSG sur les retraites, même les plus modestes. 
Sans oublier les dizaines de milliers de salarié-e-s en contrat précaire (CUI-CAE) licenciés brutalement par l'Etat alors qu'ils assurent un travail essentiel dans de nombreuses écoles, mairies, associations, hôpitaux.

Pour les stopper, il faudra tout bloquer !

La journée de grève interprofessionnelle et de manifestations du 12 septembre à l'appel de la CGT et de Solidaires, et de quelques sections de FO et de la FSU, doit être le premier pas vers l’émergence d'un mouvement général pour stopper cette offensive sans précédent. Il faut que la peur change de camp ! Il faut que les grèves soient visibles, les manifestations massives, afin de donner confiance à toutes celles et ceux qui sont déterminés à faire reculer le gouvernement et le patronat.

Le gouvernement veut valider les ordonnances le 22 septembre... il faut donc se doter rapidement d'un calendrier de mobilisation radicale. 
Car pour contrer la politique de Macron et Pénicaud, il faudra bien plus qu'une simple journée de mobilisation. Pour faire plier le patronat, c'est toute l'économie de ce pays qu'il faut bloquer ! 
C'est un nouveau Mai 68 qu'il faut réaliser, mais un Mai 68 qui aille jusqu'au bout, un Mai 68 qui balaie une fois pour toutes le pouvoir de ces Macron, Pénicaud et de tous ces patrons qui s'enrichissent par notre exploitation !

A Guingamp rassemblement à 11h00 sur le parvis de la gare à l'appel de: UL CGT, SOLIDAIRES, la FSU et le comité du FRONT SOCIAL de Guingamp.
A Lannion à 11h30 sur le parking de La Poste? appel UL CGT, SOLIDAIRES, FSU.

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Selon nos informations FO 22  pourrait appeler au 12 septembre.Sur Lannion des contacts sont pris avec la CGC, à suivre donc.....

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HARZ LABOUR  DIWAN DILUN 4 A VIZ GWENGOLO  e GWENGAMP

Ouest France

Guingamp. 200 personnes contre le gel des emplois aidés à Diwan[vidéo]


  • 150 parents et personnels de Diwan et de nombreux enfants ont défilé dans les rues pour manifester leur mécontentement contre le gel des emplois aidés.
    150 parents et personnels de Diwan et de nombreux enfants ont défilé dans les rues pour manifester leur mécontentement contre le gel des emplois aidés. | Ouest-France
Rentrée difficile, voire reportée à demain mardi 5 septembre, pour le réseau des écoles Diwan des Côtes-d’Armor. 200 parents d’élèves, personnels et autres soutiens ont manifesté à Guingamp pour protester contre le gel des emplois aidés qui met à mal plusieurs écoles du département.
Dès 10 h, ce lundi 4 septembre, de nombreux parents d’élèves et personnels des écoles Diwan de Guingamp, Saint-Brieuc, Lannion, Plounévez-Moëdec, Louannec, Bourbriac et du collège de Plésidy se sont rassemblés à Guingamp. Et manifesté leur mécontentement contre le gel des emplois aidés.
Plusieurs écoles (Guingamp, Plounévez-Moëdec, Saint-Brieuc, mais aussi Lannion) n’ont pu renouveler les contrats d’Assistantes spécialisées des écoles maternelles (Asem) pour cette nouvelle rentrée. Ce qui compromet sérieusement le bon fonctionnement des écoles. Sans compter que d’autres établissements s’inquiètent quant au renouvellement de tels contrats qui doivent intervenir dans les prochains mois.
Un rassemblement auquel se sont joints des membres du conseil d’administration de Diwan Carhaix. Une école qui bénéficie de la mise à disposition des locaux et des agents de service communaux.


La délégation lannionaise dans la cour de la sous-préfecture de Guingamp.
La délégation lannionaise dans la cour de la sous-préfecture de Guingamp. | Ouest-France

Une délégation reçue par le sous-préfet de Guingamp

Aussi, les manifestants ont rejoint la sous-préfecture de Guingamp, où Frédéric Lavigne, le sous-préfet, a reçu une délégation des associations de parents d’élèves. Qui, plus que les contrats aidés, demandent l’octroi du forfait scolaire. « Cela permettrait d’employer les personnels en contrat à durée déterminée ou indéterminée », soulignent des membres des conseils d’administrations des associations de parents d’élèves de ces écoles.

Une solution pour jeudi ?

À l’issue du rendez-vous avec le sous-préfet, Stéphanie Stoll, présidente de Diwan Breizh, a partagé avec les manifestants le contenu des échanges. « On nous prête une oreille attentive, mais les choses ne sont pas encore résolues », commente-t-elle.


Stéphanie Stoll (au centre), présidente de Diwan Breizh, en discussion avec des membres des conseils d'administrations de différentes écoles à l'issue de l'échange avec le sous-préfet.
Stéphanie Stoll (au centre), présidente de Diwan Breizh, en discussion avec des membres des conseils d'administrations de différentes écoles à l'issue de l'échange avec le sous-préfet. | Ouest-France
« Le sous-préfet nous a dit qu’il n’allait pas nous faire des promesses. Ça discute. Nous avons des échanges avec la préfecture de région de Bretagne et de Loire-Atlantique pour savoir combien de contrats ont déjà été supprimés et combien de contrats sont en danger, parce que leur renouvellement intervient au cours de l’année scolaire », poursuit-elle.
« Ce qu’on a demandé, c’est une solution qui permette d’ouvrir les écoles dans un fonctionnement ordinaire pour jeudi », indique Stéphanie Stoll. « Je sais que ça va être dur pour l’école de Plounévez-Moëdec, qui va avoir besoin de bénévoles pour faire fonctionner l’école. » En effet, les deux emplois aidés d’Asem ont tous deux été gelés.

Assemblée générale à 17 h

Les parents d’élèves, les personnels et autres soutiens ont décidé d’occuper la cour de la sous-préfecture où ils pique-niquent. Une assemblée générale est programmée à 17 h, à l’école Diwan de Guingamp. Puis une délégation de quatre personnes a demandé à être reçue ce lundi, à 18 h, en mairie où une séance du conseil municipal est prévue.

Les manifestants pique-niquent dans la cour de la sous-préfecture de Guingamp.
Les manifestants pique-niquent dans la cour de la sous-préfecture de Guingamp. | Ouest-France

Commentaire du NPA: 
Une occupation symbolique de la cour de la sous pref de Guingamp....Les manifestants ont même introduit dans les lieux une bouteille de gaz pour cuire la saucisse à la plancha,....  sous l'oeil de la gendarmerie..... en plein état d'exception. C'est beau la mobilisation quand même....