samedi 28 mai 2022

edito

 

Avec Borne, Macron nous promet la guerre sociale ! Alors, dès maintenant, il faut nous mettre en ordre de bataille !

Macron avait « promis » que son second mandat serait celui d’un « renouvellement complet ». Résultat des courses , il nous sert Borne – ministre du travail dans le gouvernement précédent – pour remplacer Castex à Matignon. Elle qui a mené la contre-réforme de la SNCF en 2018 ou mis en œuvre la contre-réforme de l’assurance chômage en 2021. Elle qui déclarait le mois dernier, à propos du relèvement à 65 ans de l’âge de départ à la retraite : « Il faudra effectivement mener cette réforme ».

Quant au pouvoir d’achat, le cap a été fixé lors du dernier Conseil des ministres : un projet de « loi exceptionnelle pour le pouvoir d’achat » qui sera débattu, après les législatives, par le futur gouvernement.

Mais alors que l’inflation a atteint 4,8 % sur un an en avril, qu’elle pourrait atteindre 5,2 % en mai, toujours pas question d’indexer les salaires sur les prix qui flambent. Les salariés, les retraités et les allocataires devraient continuer à supporter seuls le poids de l’inflation, avec au mieux quelques primes ou mesurettes pour les plus pauvres. Et comme Le
maire l’a déclaré début mai : « 
le plus dur est devant nous » !

TOUT AUGMENTE SAUF LES SALAIRES

Alors que les prix flambent, les salaires stagnent et les maigres augmentations sont immédiatement rognées par l’inflation, les économistes au service du patronat expliquent cela par le fait que toute hausse des salaires ne peut qu’entraîner la hausse des prix et l’inflation. Alors que la vraie raison du blocage des salaires est qu’il n’est pas question de toucher aux profits.

De notre côté, pour nous en sortir, il n’y a pas le choix : arracher des augmentations de salaires et faire payer les patrons. Et ils ont les moyens : les actionnaires des entreprises du CAC 40 vont recevoir 80 milliards d’euros de dividendes pour l’année 2021 et leurs PDG ont augmenté leur rémunération de 23 % ! Il suffit d’aller chercher cet argent. Mais pour cela, les travailleurs ne peuvent compter que sur leur propres forces, pas sur les marchands d’illusions électorales.

LES PROMESSES ÉLECTORALES DE LA GAUCHE : ON A DÉJA DONNÉ  !

La « Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale » (NUPES), créée par LFI, le PCF, EELV et le PS promet de changer nos vies en élisant leurs candidat.e.s dans une majorité de circonscriptions. Pourtant, concernant les salaires et le pouvoir d’achat, le programme de la NUPES prévoit le Smic à 1.400 € net, alors qu’il vient de passer à 1.303 € depuis le 1er mai, une augmentation tellement dérisoire que Mélenchon vient de déclarer qu’il faudrait passer à 1.500 €. Sans dire à quelle échéance. Alors que ce qu’il nous faut pour vivre mieux, ce ne sont pas des promesses électorales au rabais comme celle-là, c’est au minimum 1.800 euros nets et tout de suite.

Quand au reste, notamment l’augmentation de tous les revenus, la NUPES avance la proposition de « l’organisation d’une conférence sociale sur les salaires, la formation, les conditions de travail et les retraites ». Une « conférence sociale » comme il y en a eu tant sous la droite comme sous la gauche, qui n’ont jamais rien donné aux travailleurs et qui n’ont servi qu’à rouler dans la farine les « partenaires sociaux ». Et pas un mot non plus sur la question de l’indexation des salaires sur la hausse des prix, pourtant indispensable pour combattre l’envolée de l’inflation.

RASSEMBLER NOS FORCES POUR L’AFFRONTEMENT INÉVITABLE

Puisque Macron vient de confirmer qu’il n’a pas l’intention de changer de cap, on sait à quoi s’attendre. Y compris à des mesures qui pourraient être prises dès l’été, par ordonnances, comme le suggérait Bruno Lemaire. Il y a donc urgence, pour notre camp social, à ne pas attendre après l’été pour envisager de retourner dans la rue et préparer un affrontement inévitable contre ce pouvoir et le patronat. Dans l’histoire, les droits de celles et ceux d’en bas n’ont été arrachés que grâce à des grands mouvements sociaux, des grèves générales, des révolutions. C’est le type de mobilisation dont nous avons besoin.

samedi 21 mai 2022

 Nouveau gouvernement, même politique… Mobilisation !

Même quand on ne s'attend à rien, on peut parfois être quand même déçu : tout ce battage autour de la « future Première ministre du nouveau gouvernement Macron »... pour finalement nous annoncer l'ancienne ministre du Travail. Prétendue « femme de gauche », technocrate de renom, Élisabeth Borne fait partie des transfuges du gouvernement Hollande (au cabinet de Ségolène Royal) qui ont fait sans encombre le passage au gouvernement Macron.

Attaques antisociales et autoritarisme

Élisabeth Borne incarne surtout la continuité avec le premier quinquennat, passée avec loyauté au Travail, aux Transports, à l'Environnement... Trois fois ministre mais aussi ancienne présidente de la RATP, où elle a d'ailleurs hérité du surnom « Borne out », baptisée ainsi par les salariéEs qui devaient la supporter, en raison de sa politique et de sa gestion des « ressources humaines »... Pourtant, quand on écoute dans les médias les experts et politologues, on pourrait croire que l’on est face à un chantre du fameux « dialogue social » ! « Madame Borne sait parler aux syndicats », a-t-on ainsi pu entendre. Les syndicalistes et les militanteE se souviennent bien de son passage… mais pas pour ses qualités sociales !

Élisabeth Borne est aussi une de celles et ceux qui ont mené le combat contre le système de retraites et contre les mouvements sociaux de ces dernières années. Elle est également emblématique de la privatisation des services publics, à la RATP mais aussi à la SNCF, et de la réforme de l’assurance chômage. Selon ses alliés, elle est celle qui a « plié » la réforme de la SNCF contre les cheminotEs et leurs droits, et la partisane la plus fervente de la suppression des régimes dits « spéciaux ».

Loyale, acquise à la politique du président « tout-puissant » et discrète, elle est aussi l'incarnation du désir de Macron de tout régir et de rester le chef du gouvernement à la place du Premier ministre. L'intendance suivra, et le président estime que Borne a été jusque là une bonne intendante…

Dans les urnes et dans la rue, préparer les batailles à venir

La nomination de Borne est la promesse d'un quinquennat brutal dicté par l’ultra-libéralisme et l’autoritarisme, face auxquels il faudra continuer à s'opposer par tous les moyens : construire un mouvement pour les retraites, qui aille jusqu'au bout contre la réforme. Dans le public comme dans le privé, il y a urgence à construire les cadres pour nous opposer au gouvernement Macron-Borne, dans nos syndicats, sur les lieux de travail, de vie, d'études.


À nous d’être plus que jamais déterminé.e.s à faire face à Macron et à l’extrême droite, sans compromis avec le social-libéralisme.

jeudi 19 mai 2022

hosto

         PENDANT LES PERIODES ELECTORALES LES                                         MOBILISATIONS CONTINUENT...


Communiqué des personnels de la chirurgie de l'hopital de Guingamp.

"Les équipes du pôle chirurgical et obstétrique de l'hôpital de Guingamp déploient toute leur énergie pour maintenir la permanence des soins.
La Bretagne est sacrée championne des naissances en 2021 et les côtes d'Amor en tête alors les 500 naissances sont une belle motivation pour l'avenir.
Malgré les difficultés au quotidien, l'implication des équipes a permis la réalisation de plus de 7000 interventions chirurgicales l'an passé et déjà plus de 2000 depuis le début de l'année.
La situation est très tendue dans tout le département et c'est pourquoi nombre de patients de Paimpol sont dirigés sur notre hôpital et certains de Saint-Brieuc qui est submergé.
Nous sommes fiers d'accomplir notre mission de service public et luttons vent debout pour défendre notre hôpital qui répond aux besoins essentiels des patients."

        crédit photo npa nlm



                      Dans la presse locale

                       Le Télégramme


À Guingamp, le personnel soignant toujours « vent debout pour défendre l’hôpital » 

Publié le 18 mai 2022 
Des membres du personnel soignant de l’hôpital de Guingamp se sont réunis, mardi 17 mai pour réaffirmer leur lutte « pour défendre notre hôpital qui répond aux besoins essentiels des patients ».
Des membres du personnel soignant de l’hôpital de Guingamp se sont réunis, mardi 17 mai pour réaffirmer leur lutte « pour défendre notre hôpital qui répond aux besoins essentiels des patients ». (Virginie Le Thuaut)

Après une réunion avec les élus du territoire, le personnel soignant a tenu à réaffirmer l’importance des services de maternité et de chirurgie à l’hôpital de Guingamp, aujourd’hui menacé d’une possible fermeture.

Dans un communiqué qui fait suite à une réunion avec les élus du territoire, lundi 16 mai, des membres du personnel soignant de l’hôpital de Guingamp réaffirment leur soutien aux services chirurgie et maternité, menacés de fermeture.



dimanche 15 mai 2022

diwan

 


coail

 LE POHER HEBDO

Erwann Chartier du Poher Hebdo nous apprend que notre adversaire aux élections cantonales de l'an passée sur le canton de Callac n'était finalement pas de gauche...

C'est tellement vrai qu'il se met "en marge" du parti Socialiste, rassurez vous il ne vient pas chez nous, il trouve simplement que l'accord électoral avec les Insoumis de Mélenchon ne réserve pas la circo de Guingamp au PS. Ce n'est sans doute même pas le contenu de cet accord lui même, sur lequel nous pourrions dire bien du mal, qu'il met en cause. Mais le fait que son copain Gueguen du canton de Rostrenen n'est pas de la féte...

Tout ceci nous permet de conclure que la liste du NPA aux cantonales était bien la seule liste qui représentait une alternative  à gauche.

Cette phase du feuilleton des démissionnaires du PS se terminera sans doute comme les fois précédentes, ils rentreront au bercail une fois élu. Ou se recycleront dans la macronie...

Union populaire en Côtes d’Armor : le président en marge !

Christian Coail prend ses distances….

Cela continue d’être compliqué cette union populaire de la gauche en Bretagne. Le président socialiste des Côtes d’Armor, et centre Breton, Christian Coail, se met en retrait. Illustration locale du malaise face à une France insoumise considérée comme trop “nationaliste”, “anti-bretonne”, sans “base populaire” par de nombreux élus… Voici le communiqué de Christian Coail.

“Aux élections départementales de 2021, la victoire a été rendue possible grâce à une stratégie de rassemblement de la gauche mise en place par la plateforme regroupant 7 formations politiques. Cet accord global répondait à une volonté d’union des électrices et électeurs costarmoricains. La plateforme départementale s’appuyait, par ailleurs, sur des
candidates et des candidats solidement implantés sur leur territoire. En prévision des élections législatives de juin 2022, l’accord trouvé à gauche dans le cadre de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale répond à une autre logique
puisqu’il s’agit d’accords individuels avec chacun des partis et non d’un accord global signé par tous.
Même si je regrette que les militants de tous les partis n’aient pu être consultés ainsi que l’ambiguïté de la base programmatique, concernant notamment la désobéissance européenne, le rapport à la République et la politique internationale, sans compter le risque de parachutage de candidats inconnus ou peu connus dans leur territoire, je
prends acte de cet accord et espère l’élection du maximum possible de députés de gauche en Côtes d’Armor.
En tant que président du Département des Côtes d’Armor, j’entends préserver la majorité
plurielle départementale. Tout en restant adhérent du PS, je me mets en retrait des instances du parti en attendant les nécessaires clarifications idéologiques du prochain congrès. Je tirerai alors les conséquences du vote militant.”

LE POHER

 LE POHER HEBDO


La CGT Guingamp tacle le député Kerlogot

Dans un communiqué, l’union locale de la CGT nous informe que :

“Le député Kerlogot brigue un mandat de trop !…mais prévoit de se recycler dans le bâtiment… La presse nous apprend, ici Ouest France, que le député Kerlogot cherche à faire renouveler son CDD de 5 ans. Deux réponses ont particulièrement retenu notre attention : «Le député La République en Marche (LREM) depuis 2017, Yannick Kerlogot, ancien directeur d’école bilingue de 52 ans, brigue un second mandat. Il est candidat aux élections législatives de juin 2022, dans la circonscription de Guingamp (Côtes-d’Armor), sous l’étiquette Ensemble.

Quels sont les enjeux prioritaires pour notre territoire ? Réponse : « Il faut aussi relever le défi de la désertification médicale. Dans l’attente de voir l’augmentation effective de nouveaux médecins, de nouvelles responsabilités doivent être développées : les infirmières en pratique avancée, les assistants médicaux pour soulager les médecins de leurs tâches administratives, l’élargissement des compétences des pharmaciens. »

Kerlogot vante des mesures qui ressemblent à du mercurochrome sur une jambe de bois. Il constate « qu’il faut attendre » avant de voir le nombre de médecins augmenter? Vous êtes donc priés de négocier avec votre maladie qu’elle veuille bien vous laisser un peu de temps, sans pouvoir préciser la durée de cet aménagement spatial.Mais dans l’attente, vous pourrez consulter une infirmière en pratique avancée,ou voir une assistante médicale. Enfin, votre pharmacien pourra soigner de petites pathologies, chose qu’il fait déjà bien souvent .

Donc rien de neuf sous le soleil du macronisme guingampais. Quid du maintien de la maternité et de la chirurgie à l’hôpital de Guingamp ? Réponse : « Il faut accélérer la refondation de notre système de santé pour plus de proximité en permettant la construction d’un nouvel hôpital avec des équipements de dernière génération tout en maintenant l’ensemble des emplois. L’enjeu est de relever le défi de la démographie médicale. » Alors là, c’est le bouquet final ! le député Kerlogot semble totalement ignorer que les services de maternité et de chirurgie de l’hôpital sont menacés de fermeture. Il serait bien le seul sur le pays de Guingamp à être à ce point ignorant .

Son homologue Ferrand dans le Finistère lui a fait des bonds à l’annonce de la fermeture de services à l’hôpital de Carhaix. Ici rien de tel, le député se préoccupant de la construction d’un établissement neuf,sans s’inquiéter des services qui risquent de disparaître. Un hôpital neuf, mais vide, un sacré cadeau. Avec le projet de la fermeture du service de Maternité, de la suppression de la permanence des soins, on assiste à un détricotage de l’ensemble de l’hôpital. D’autres services sont aussi menacés par manque de médecin, fermeture du service des urgences la nuit ? fermeture du SMUR la nuit ? “

Tout un maillage qui assure les soins mais aussi la sécurité de l’ensemble de la population du bassin guingampais. Cette anxiété se ressent aussi profondément auprès des personnels qui se demandent quel est le devenir de cette structure. Nous ne nous laisserons pas faire. Nous exigeons un hôpital neuf mais avec une maternité et un bloc chirurgical (24 h sur 24) pour pouvoir vivre et se soigner à Guingamp.

samedi 7 mai 2022

1er mai

 

                                            PREMIER  MAI 2022


                     INTERVENTION INTERSYNDICALE

                                         GUINGAMP



Chèr(e)s amies et amis et camarades


Merci à toutes et tous d’avoir fait le déplacement pour assister à notre traditionnel rassemblement du PREMIER MAI, fête internationale des travailleuses et travailleurs.

Traditionnel certes mais à la fois revendicatif et festif à la mode guingampaise.

Et merci donc à la chorale et plus tard dans la matinée aux musiciens.


Nous ne le répéterons jamais assez, car il nous faut passer le flambeau aux plus jeunes générations, le PREMIER MAI n’est pas la fête du muguet de Pétain.

Cette journée fut imposée par le mouvement ouvrier international à travers des luttes difficiles, courageuses.

Les coups, les peines de prison, les exactions des forces de l’ordre des états capitalistes ne purent enrayer les puissants mouvements syndicaux qui luttaient pour une fête du travail, avant qu’elle ne devienne chômée et payée.

Rappelons que jusqu’à MAI 1968, date historique, les manifestations du PREMIER MAI était encore interdite à Paris…


L’an passée,nous avions conclu :

«Nous organisations héritières de la glorieuse

« Commune de Paris » qui leva le drapeau de l'émancipation ouvrière, appelons toutes les travailleuses et travailleurs à se saisir de cette journée de mobilisation et de manifestation, pour s’engager avec détermination pour l’emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, le respect des libertés et la paix dans le monde.Transformons le monde de demain en un monde vivable, un monde de justice sociale, écologiste et féministe !



Alors ouvrons ensemble la grande page internationale de ce premier Mai 2022 puisque partout dans le monde, en toute liberté, ou sous les dictatures, cette journée nous réunit.


Justement notre Terre est menacée dans sa survie même.

Le vivant, donc toutes les espèces animales, végétales qui peuplent la terre sont impactées par le dérèglement climatique, la montée des eaux, les pollutions industrielles et humaines, la rapacité des multinationales dans leurs courses éhontées au profit.

Alors que nombre d’organismes internationaux tirent la sonnette d’alarme, qu’ils préconisent de prendre des mesures immédiates pour changer de modèle de société, pour respecter les ressources, la biodiversité et in fine l’être humain.


Que ne voit-on pas ?


La résurgence de guerre comme celle en Ukraine qui ravage et mette à feu et à sang population, et ressources. Et font le bonheur de marchands de canons des deux côtés du front...

Nos organisations syndicales défendent depuis la grande boucherie impérialiste de 14 -18 l’exigence de paix et de concorde entre les peuples, le droit de chacun à l’autodétermination inaliénable, les coopérations mutuelles.

Jamais nous ne confondrons les victimes et les bourreaux.


A BAS LA GUERRE

A BAS LES TYRANS

A BAS LES MARCHANDS DE CANONS


DESARMEMENT DU CONTINENT EUROPEEN AVANT D’ALLER DONNER DES LECONS AUX AUTRES…

SOLIDARITE INTERNATIONALISTE ENVERS L’UKRAINE, LA PALESTINE, LE YEMEN, ...TOUS LES PEUPLES EN LUTTE POUR LEUR INDEPENDANCE.

COURAGE ET TOUT NOTRE SOUTIEN AU PEUPLE RUSSE CONTRE SA PROPRE BOURGEOISIE.




Et puis, il va bien nous falloir parler de ce pays, alors que commence dans l’incertitude un second mandat Macron.


Avec de gros dossiers qui vont surgir à l’issue des élections législatives sur les retraites, les prestations sociales, l’emploi, les services publics, l’éducation, les enjeux environnementaux.

Et notre préoccupation majeure :

les salaires, les pensions.

Vous remarquerez que nous laissons pas à Macron ou Le Pen voir à Michel Edouard Leclerc...le thème du « pouvoir d’achat » ...

Nous exigeons une rupture profonde en matière salariale et pour les pensions.

Avec un taux d’inflation qui s’emballe, la situation faite aux salarié-es du privé comme aux agent-es du public, aux retraité-es, aux privé-es d’emploi comme aux étudiant-es n’est plus tolérable.

Plus de 9 millions de nos concitoyens vivent sous le seuil de pauvreté, alors que plus de 8 millions d’entre elles et eux ont recours à l’aide alimentaire.

Les entreprises du CAC 40 ont réalisé des profits records en 2021 et les milliardaires en France ont accumulé 236 milliards supplémentaires lors de la pandémie.

Dans le public comme dans le privé, le travail des salarié-es doit être reconnu à la hauteur de sa valeur, des richesses qu’il crée, et garantir l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.

Les étudiantes et étudiantes doivent pouvoir faire leurs études sereinement sans subir la précarité.

Les pensions de retraites doivent être également revalorisées, les privé.es d’emploi doivent être protégé.es et indemnisé.es et non stigmatisé.es.

Nous revendiquons donc des mesures fortes et générales d’augmentation des salaires et des pensions, des bourses étudiantes, des minimas sociaux et un plan de rattrapage des pertes accumulées.




SECONDE PARTIE



Les services publics ont ils un avenir? :


Les services publics sont un bien commun fortement malmené. Le quinquennat Macron n’a fait que renforcer ce délitement du public poursuivant l’entreprise de démolition organisée par ses prédécesseurs. Tous les secteurs sont atteints. La Poste, Les transports, la santé, la justice, les collectivités territoriales et l’éducation nationale

Nous atteignons aujourd’hui un point de rupture.

La situation est tellement grave qu’un collectif d’agents et d’usagers des services publics s’est constitué le 14 février pour alerter les candidats à la présidentielle. Une cinquantaine d’associations se sont regroupés pour lutter contre « le grand effondrement organisé ».


Dans les hôpitaux, le COVID a accentué une crise structurelle.

Des médecins disent : « nous avons atteint un point où il y a des pertes de chance pour les malades ».

Ce qui est inacceptable.

Dans le secteur social.15 à 30 % des postes sont vacants et 70 % des employeurs peinent à recruter. Il faut dire que nos dirigeants ont peu anticipé sur les départs en retraite.

Qui a encore aujourd’hui envie de se coltiner un travail dans le secteur social ? Sans moyen, sans reconnaissance.


Dans la justice, le manque de moyens et les conditions de travail déplorables ont mobilisé plus de 3000 magistrats dénonçant:

« une justice qui n’écoute pas, qui raisonne uniquement en chiffres, qui chronomètre tout et comptabilise tout. »

Même discours à Pôle emploi, à la Poste et ailleurs. Les mêmes techniques managériales sont à l’œuvre ici et là.


La modernisation de l’action publique à travers la dématérialisation des procédures renforce la fracture sociale.

Treize millions de personnes seraient en difficulté pour accéder à leurs droits, titres de séjour, retraites, aides sociales diverses. On aura beau jeu de nous annoncer en fin d’année qu’une partie des budgets sociaux n’ont pas été dépensée. Et pour cause, des milliers de personnes n’auront pu effectuer leur demande ou auront abandonné la partie.


Nous nous en rendons compte au quotidien, nous toutes et tous qui passons un temps fou à contacter les organismes, à essayer de nous battre pour savoir qui est le bon(ne) interlocuteur, à nous entendre dire que tout se passe sur le net ...


Il faut bien se rendre compte que l’objectif finalement n’est plus de rendre un service aux personnes ce qui était l’essence même de la Fonction publique telle qu’elle avait été pensée après-guerre mais de libéraliser ces services et de confier au secteur privé la partie rentable.


Depuis 30 ans au fil des réformes, un arsenal de normes budgétaires et juridiques a rendu progressivement l’externalisation incontournable. La sous-traitance s’est imposée partout du nettoyage des locaux à l’élaboration des politiques publiques.


Certains découvrent aujourd’hui l’existence du cabinet MAC KINSEY au niveau de l’État

Au Conseil Départemental des Côtes d’Armor le cabinet KPMG fut aussi grassement payé et chargé de conseiller et de donner des pistes de réorganisation du service public. On voit le résultat !!!


Au final, cette « externalisation » conduit souvent à une diminution de postes, une dégradation des conditions de travail des agents, à une perte des compétences et du sens de l’intérêt général.


Alors plus que jamais, luttons pour défendre les services publics et ses agents.


Et pour finir, nous n’allons pas oublier la situation particulière dans le pays de Guingamp :



La hausse des prix de l’énergie, des carburants et de l’alimentaire, amplifie pour la population, et surtout pour les plus démunis, les difficultés pour boucler les fins de mois et assurer ses besoins les plus vitaux.

Il y a urgence à augmenter les salaires, l’ensemble des grilles de nos branches professionnelles sont dépassées par chaque augmentation inflationniste du SMIC.



TROISIEME PARTIE



Sur les salaires justement, nous constatons les inégalités organisées sur les augmentations dans le secteur de la santé avec les mesures dites du SEGUR, attribuant selon les catégories des bonifications, et oubliant des secteurs entiers du médico – social et du médical.

Voire en développant un « foutage de gueule » comme dans les services d’aide à domicile ou les augmentations seraient attribuées après des entretiens d’évaluation professionnelle...de personnel présent depuis 10, 20 ou 30 ans…


Pour l’ensemble des fonctionnaires des trois versants de la fonction publique la revalorisation de la valeur du point se fera après les élections ? Ou pas !!!

Tout cela contribuant en plus de la précarité organisée à rendre de moins en moins attractif le service public.


Enfin dans l’immense majorité des entreprises privées les négociations salariales annuelles continuent d’être difficiles et ardues.Même si le patronat confronté à un phénomène inédit de démission ou de rupture conventionnelle lâche du lest.

Pour entrevoir les difficultés de recrutement, il suffit de prêter attention aux diverses banderoles plantées en bordure des routes et offrant des postes.

Bizarrement aucune de ces banderoles n’a encore affiché une proposition du genre :

« cherchons ouvrier de fabrication, salaire 3000€ mensuel….carburant fourni pour venir travailler ».


Dans la macronie, l’important n’est pas de parler salaire mais prime défiscalisée assujettie au bon vouloir du patronat.

Nous, nous avons une solution simple techniquement : un treizième mois pour tous.

Exit les primes macrons.


Nous avons des revendications à poser et à mettre en débat sur les lieux de travail, de vie et d’études :


Le SMIC à 2000 €.

L’augmentation immédiate des salaires, pensions et minima sociaux pour qu’aucun revenu ne soit inférieur au SMIC.

L’instauration de minima salariaux selon le niveau de qualification initiale ou acquise par l’expérience.

L’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes.

Le dégel du point de la Fonction publique et des conventions collectives et le rattrapage des 18 % de pertes salariales depuis l’année 2000.

La création de postes de titulaires dans la Fonction publique et un plan de titularisation pour les personnels précaires.

Le renforcement des services publics de proximité et les moyens nécessaires pour répondre à l’ensemble des besoins de la population.

La renationalisation des secteurs stratégiques.

Le 100 % sécurité sociale basé intégralement sur les cotisations sociales, donc la suppression de la CSG et de la CRDS, et la prise en charge de la perte d’autonomie dans l’assurance maladie

Le droit à la retraite pour tous et toutes dès 60 ans (et avant pour les travaux pénibles) pour une carrière complète de 37,5 annuités ,intégrant les périodes d’études et de stage après 18 ans, de première recherche d’emploi et d’inactivité forcée.

L’indexation des pensions sur les salaires, et non pas sur les prix.

La réduction du temps de travail à 32 heures par semaine sans perte de salaire, ce qui équivaut à la création de 4,5 millions d’emplois.


Dans le pays de Guingamp, les enjeux de mobilisation ne manquent pas pour défendre l’hôpital public et une offre de soins répondant aux besoins sociaux de la population.

Notre détermination à conserver une maternité et une chirurgie de plein exercice nous le renouvelons aujourd’hui.

Comme nous l’avons indiqué lors de notre conférence de presse nous entendons nous saisir de la période électorale des législatives pour accentuer la pression.

L’hôpital doit embaucher massivement,et ré-ouvrir des lits.

Nous proposons de licencier sans indemnité ni préavis ROSSETTI le démolisseur de l’hôpital public.


Nous n’entendons pas observer sans rien dire le projet d’implantation d’une usine à saumons à Plouisy.

Alors que l’artificialisation des terres agricoles devient un scandale, par exemple l’immense entrepôt de LIDL à Plouagat ne pose t’il pas question sur le type de développement économique que nous souhaitons?

Ces structures, inutiles et dangereuses, consommatrices de terre, d’eau, polluantes et pratiquant des bas salaires sont elles l’avenir des salariés de Guingamp?

Alors que les entreprises de l’agro alimentaire, du commerce, de l’aide à domicile se plaignent du manque de personnel, alors que les richesses amassées par les groupes industriels, commerciaux ou de services sont colossales, nous revendiquons des effectifs, de meilleures conditions de travail, des salaires dont aucun ne doit être inférieur à un SMIC à 2000€.

En ces temps de pandémie, nous interpellons aussi les décideurs publics et privés sur la pérennité de la COOP de masques.

Au lieu de faire des beaux discours sur l’économie circulaire,achetez donc vos masques de protection en local…







PARTIE FINALE


Chères amies amis et camarades,


Un chanteur nous dit souvent dans son refrain:

ON NE LACHE RIEN

Alors rappelons aux puissants de ce monde la phrase d’un docteur argentin qui les fit trembler:

HASTA LA VICTORIA SIEMPRE

JUSQU’A LA VICTOIRE TOUJOURS

BETEK AN TREC’H ATAO



VIVE LE PREMIER MAI, VIVE NOTRE CAMP SOCIAL,LA LUTTE CONTINUE...