mardi 28 janvier 2020

le pen

brest marine


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Brest: un rassemblement anti-fasciste pour Marine Le Pen

A L’appel de plusieurs organisations un rassemblement anti-fasciste a été organisé devant l’hôtel Continental qui devait accueillir Marine Le Pen ce jeudi après-midi.
Entre 150 et 200 personnes se sont retrouvées ce jeudi midi à Brest devant l’hôtel Continental qui devait accueillir Marine Le Pen pour une conférence de presse cet après midi. Cette manifestation a été lancée par 17 organisations syndicales et partis politiques de gauche pour dire leur opposition aux idées du Rassemblement National qu’ils qualifient de nocives.
La présidente du RN est venue soutenir la candidate aux municipales.
Pour éviter les manifestants la conférence de presse du RN a finalement été rappatriée à la permanence de Renée Thomaïdis la candidate.
Maylen Villaverde Publié le 30/01/2020

NOUS ETIONS A BREST  DEUX DU COMITE AVEC NOS CAMARADES DU FINISTERE.

samedi 25 janvier 2020

chouard


A propos de la venue de Chouard à Rostrenen cette semaine petit rappel:


Etienne Chouard : la grande confusion 

Faut-il s’étonner du retour en grâce d’Étienne Chouard ?
LA GRANDE CONFUSION (VIDÉO)
Sous une apparence anodine voire sympathique, Étienne Chouard incarne parfaitement la confusion d’une époque troublée, hésitante et contradictoire.
Une époque tiraillée entre la révolte lucide (qui mène à l’émancipation sociale) et la colère aveugle (qui mène au fascisme).
Une époque de clair-obscur dans laquelle le ras-le-bol généralisé devant l’arrogance du pouvoir ouvre une brèche furtive, une fenêtre dans l’Histoire, un moment où tout est possible, ou presque.
Alors qu’Étienne Chouard prétend fournir un outil pour favoriser l’émancipation sociale, il participe simultanément, depuis des années, à un phénomène antagoniste qui conduit à la pire des aliénations : un glissement sémantique et stratégique qui profite à Marine Le Pen et à ses complices.
L’extrême-droite n’a jamais été aussi proche du pouvoir, en France, depuis la deuxième guerre mondiale. Il ne lui reste plus qu’une seule chose à faire pour rafler la mise et rendre la société encore plus autoritaire et mortifère : déverrouiller les derniers réflexes de méfiance.
Depuis longtemps, Étienne Chouard y contribue (plusieurs exemples dans la vidéo). Il brouille les marqueurs politiques. Il qualifie d’extrême-droite le pouvoir capitaliste tout en prétendant que le principal parti d’extrême-droite s’est déplacé à gauche. Il nie la dangerosité de nos pires ennemis politiques. Il répand la confusion.
La grande confusion.
Yannis Youlountas
LANNION le NPA s'affiche devant l'IUT.


pierre II

CONTRE LA REFORME DES RETRAITES GUINGAMP.

Sur le château Pierre II de GWENGAMP l'intersyndicale affiche ses mots d'ordre: CLAIR et NET...

jeudi 23 janvier 2020

CPH

LE TELEGRAMME

  Avant la suppression annoncée comme possible du conseil des prud'hommes, cette année la présidente est au MEDEF, l'an passé elle était CFDT.
Une alternance toxique pour le droit du travail
(note du NPA)



Sylvie Jehanno, nouvelle présidente du Conseil des prud’hommes

Chef d’entreprise très active, Sylvie Jehanno est la nouvelle présidente du conseil des Prud’hommes de Guingamp.
Chef d’entreprise très active, Sylvie Jehanno est la nouvelle présidente du conseil des Prud’hommes de Guingamp. (Le Télégramme/Claire Charpy)

Ce lundi 20 janvier, l’audience solennelle de rentrée du conseil des prud’hommes de Guingamp était marquée par la prise de fonction de la nouvelle présidente, Sylvie Jehanno.

https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/guingamp/sylvie-jehanno-nouvelle-presidente-du-conseil-des-prud-hommes

mercredi 22 janvier 2020

julien

Macron, Gramsci et la violence d’État


 Si vous avez un peu de temps nous vous proposons cet excellent article de Julien Salingue sur la violence d'Etat.
Le moment répressif actuel est l’expression d’une crise d’hégémonie des classes dominantes, et non d’une simple « fuite en avant » autoritaire de Macron et ses sbires. 
«Dans un État démocratique républicain, le monopole de la violence légitime, c’est celle des policiers et des gendarmes. » Ainsi s’exprimait, le 7 janvier dernier, Gérald Darmanin, alors qu’il venait d’être questionné, sur RTL, au sujet des nombreuses accusations de violences policières commises contre les Gilets jaunes. Au cours des six derniers mois, nombreux ont été ceux qui, du côté du gouvernement, de la majorité LREM et des éditorialistes mainstream, se sont aussi essayé à se référer – approximativement – au sociologue allemand Max Weber, en invoquant le « monopole légitime » de l’État sur la violence. Ces nombreuses tentatives de réaffirmation de « l’autorité de l’État » sont l’expression d’une double tendance : la contestation, de plus en plus forte, de la légitimité des violences perpétrées par les forces de répression ; la reconnaissance, à une échelle inédite au cours des dernières décennies, d’une (part de) légitimité aux violences commises par un mouvement social. 
La légitimité ne se décrète pas
Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, c’est en effet la légitimité de la violence des forces de répression qui a été remise en question, à une échelle qui dépasse de très loin les cercles des groupes mobilisés contre les violences policières. Des dizaines de milliers de personnes ont fait l’expérience de la brutalité des policiers et des gendarmes, tandis que des centaines de milliers d’autres, peut-être davantage, ont vu circuler des images de ces violences et de leurs conséquences, et mesuré leur caractère féroce et injustifiable. Dans le même temps, la popularité – toujours – maintenue du mouvement des Gilets jaunes, malgré la mise en scène dramatique des violences commises lors des manifestations et les injonctions politico-médiatiques, témoigne elle aussi d’un changement notable d’atmosphère. On se souviendra également, dans le même ordre d’idées, de l’élan de sympathie, début janvier, autour du « Gilet jaune boxeur », célébré lors des manifestations de janvier, et dont la vidéo dans laquelle il affirmait n’avoir fait que se défendre a été largement relayée et a fait des millions de vues sur internet.
Et c’est là que réside tout le problème pour le gouvernement qui, en multipliant les références à « l’autorité de l’État », révèle, en creux, un sentiment – justifié – de perte d’autorité. Darmanin et consorts auraient mieux fait de lire Weber plutôt que de répéter sottement une formule sans la comprendre. Car la formule exacte du sociologue est beaucoup plus subtile que ce qu’en ont retenu les petits soldats de la Macronie. Au début du 20e siècle, Weber expliquait ainsi que l’État est une communauté qui « revendique avec succès pour son propre compte le monopole de la violence physique légitime ». Une formule/définition qui tient compte du fait que, contrairement à ce que semblent croire Darmanin et Cie, la légitimité ne se décrète ni ne se proclame : elle repose sur un accord tacite, un consentement, une adhésion, et répéter « Nous sommes légitimes » a autant de consistance que de proclamer « Je suis quelqu’un en qui il faut avoir confiance » ou « Je suis quelqu’un qu’il faut aimer ». 
Force et consentement
Le consentement est ainsi inséparable de la légitimité. C’est ce qui a été parfaitement compris par Antonio Gramsci qui, dans ses écrits théoriques, notamment au sujet de l’État, a accordé une place centrale à la dimension idéologique de la domination bourgeoise, souvent sous-estimée par les courants marxistes malgré les « avertissements » de Marx lui-même : « Les pensées de la classe dominante sont aussi les pensées dominantes de chaque époque, autrement dit la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est aussi la puissance dominante spirituelle. La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose du même coup des moyens de la production intellectuelle, si bien que, l’un dans l’autre, les pensées de ceux à qui sont refusés les moyens de production intellectuelle sont soumises du même coup à cette classe dominante »1
Pour Gramsci, la domination de la bourgeoisie via l’État moderne ne peut être comprise si l’on ne tient pas compte du fait que les dominants doivent obtenir le consentement de fractions des classes dominées et leur adhésion, à bien des égards, à un ordre qui les maintient pourtant dans une position subalterne. C’est dans ce cadre qu’il forge le concept d’hégémonie, entendue comme une forme de domination qui repose sur « la combinaison de la force et du consentement qui s’équilibrent de façon variable, sans que la force l’emporte par trop sur le consentement, voire en cherchant à obtenir que la force apparaisse appuyée sur le consentement de la majorité »2. La force et le consentement sont ainsi les deux variables essentielles permettant de comprendre non seulement la domination qui s’exerce dans l’État bourgeois moderne, mais aussi les différentes trajectoires étatiques et les différents modes d’exercice du pouvoir de et dans l’État. 
Gramsci opère donc une distinction entre « société politique » (l’appareil d’État au sens strict), terrain de lutte pour le contrôle de l’usage de la force, et « société civile » (partis, mouvements, associations, médias, organisations religieuses, etc.), terrain de lutte pour le contrôle du consentement. L’État, au sens large, se compose donc selon Gramsci de ces deux structures, ainsi qu’il le résume dans une formule « condensée » : « État = société politique + société civile, c’est-à-dire hégémonie cuirassée de coercition ». En d’autres termes, « l’État est l’ensemble des activités pratiques et théoriques grâce auxquelles la classe dirigeante non seulement justifie et maintient sa domination, mais réussit à obtenir le consensus actif des gouvernés »3.
Degrés variables dans l’utilisation de la force
Ce détour par Gramsci permet de comprendre que si l’utilisation de la force est au cœur de l’exercice de la domination bourgeoise par le moyen institutionnel de l’État et, en dernière analyse, le moyen ultime pour assurer cette domination, les formules résumant l’État à la seule force armée négligent le fait que le degré d’utilisation de la force par l’État bourgeois peut être variable et doit toujours être pensé en relation avec la quête d’hégémonie des classes dominantes. Il existe une relation dialectique entre force et consentement : plus le consentement est faible, plus la classe dominante devra se reposer sur l’appareil d’État et la coercition ; plus l’appareil d’État est faible, plus la classe dominante devra rechercher le consentement des dominéEs.
L’équilibre entre les deux pôles est variable et permet de penser les différentes formes d’exercice du pouvoir, notamment la place de l’appareil d’État, au sens strict, dans les rapports sociaux, et les types de régimes. Il existe en effet, du point de vue de Gramsci, un large spectre entre d’hypothétiques démocraties « pures » ou dictatures « pures », dont l’existence est en outre difficilement possible dans des sociétés de classe : « D’une part, dans une société constituée de classes antagoniques, il est impossible que la classe dirigeante puisse obtenir une adhésion telle qu’elle puisse se passer complètement de la force. […] D’autre part, si la bourgeoisie perd complètement son hégémonie sur la société civile, cela conduira ou bien à la révolution et à la perte de son pouvoir d’État ou bien elle réussira, par des moyens dictatoriaux, à exterminer les dirigeants de la classe adverse et à rétablir graduellement son hégémonie […]. Cette situation dans laquelle la politique se réduit à la pure force n’existe qu’en période de crise et ne peut être que transitoire, quelle que soit sa solution »4.
Autoritarisme du XXIe siècle
Ainsi, si la violence d’État est consubstantielle de la domination bourgeoise, elle s’exerce sous des formes et à des intensités diverses selon les configurations politiques et sociales, et doit donc être pensée dans son historicité. Les « démocraties bourgeoises » comme la France ont, dans leur histoire, connu des périodes plus ou moins répressives, qui ne sont pas seulement liées à l’intensité des mobilisations sociales, mais aussi aux capacités du personnel politique de la bourgeoisie à trouver des médiations permettant de maintenir ou rétablir l’ordre social. La situation que nous traversons actuellement en France, marquée par un degré élevé de répression, est à ce titre singulière, mais elle s’inscrit dans une longue histoire, faite de moments répressifs particulièrement intenses auxquels ont pu succéder des phases où la violence d’État s’exerçait de manière moins brute.
L’autoritarisme macronien est aujourd’hui l’expression « à la française » d’une crise d’hégémonie des classes dominantes à l’échelle internationale, qui se déploie sous des formes diverses dans la plupart des « démocraties bourgeoises ». Lors de l’élection de Macron, la question était posée de savoir s’il représentait une solution à cette crise d’hégémonie ou s’il était un produit de cette crise qui ne pourrait, à moyen terme, que l’approfondir. Tout indique aujourd’hui que, même si ses contre-réformes répondent aux souhaits de la bourgeoisie, la crise est loin d’être résolue : les réformes sont votées et s’appliquent, mais le consentement n’est pas là, en témoignent la faible popularité de Macron et le rétrécissement de sa base sociale, lui qui était déjà minoritaire lors de la présidentielle. Mais rien ne semble davantage indiquer que Macron et les siens seraient en quête de la construction d’une « nouvelle hégémonie », tant leurs rapports aux formes les plus classiques de médiation et donc de production de consentement (partis, syndicats, associations et même, dans une certaine mesure, médias) témoignent, à l’égard de ces structures, d’une volonté de marginalisation/contournement, voire de domination absolue. 
Le développement de cet autoritarisme du XXIe siècle, qui n’a pas commencé avec l’élection de Macron mais auquel ce dernier a donné une accélération, n’est pas un accident de parcours. Répression policière, attaques contre la liberté de la presse et offensive contre les droits démocratiques font système, et sont un élément structurant du macronisme. Comme le soulignait le journaliste Romaric Godin, la conviction de Macron et de ses proches de détenir la « vérité » en matière économique, à savoir la nécessité de « briser les compromis du passé et de soumettre le pays, pour son "bien", à l’ordre économique »5, couplée à la faiblesse de leur assise sociale, légitime en effet à leurs yeux un contournement, voire une destruction des cadres démocratiques. Là réside le principal danger du moment répressif auquel notre dossier est consacré : la Macronie n’opère pas une simple « fuite en avant », mais a fait de l’ultra répression un mode de gouvernance. Il y a urgence à ce que syndicats, associations, partis, collectifs, groupes de Gilets jaunes, et bien d’autres encore, s’unissent pour enrayer cette machine infernale. Pour la liberté de manifester, qui n’est déjà plus, aujourd’hui, un droit à défendre, mais à reconquérir. Pour les droits démocratiques et les libertés publiques, toujours plus attaquées. Avant qu’il ne soit trop tard.
Julien Salingue
  • 1.Karl Marx et Friedrich Engels, l’Idéologie allemande, Éditions soci

mardi 21 janvier 2020

capitalisme

On vous l'avez dit le capitalisme est au bout du roulot...


Le HuffPost:


Une enquête mondiale démontre la défiance envers le capitalisme

56% des sondés dans 28 pays estiment que le capitalisme "apporte plus de mal que de bien".

AFP
Image d'illustration - Les tours du quartier de la Défense, Paris, France
SOCIÉTÉ - Le capitalisme n’est plus le rêve des habitants de la planète Terre. Voilà la principale conclusion du baromètre Edelman 2020 sur la confiance publié comme chaque année après une large enquête d’opinion réalisée aux mois d’octobre et novembre 2019 dans 28 pays du monde et auprès de 34.000 salariés.
Premier enseignement, 56% des personnes interrogées estiment que le capitalisme “apporte plus de mal que de bien”. Un chiffre qui s’élève à 59% des sondés parmi la tranche des travailleurs de 35 à 54 ans et qui atteint tout de même 57% des sondés parmi les plus hauts revenus. 
“Nous publions ce baromètre depuis vingt ans, les salariés avaient toujours une confiance de plus en plus importante dans la croissance. Cette fois, ce sont les inégalités de revenus qui préoccupent les pays développés”, a déclaré Richard Edelman, le PDG d’Edelman dans une interview à abc.net, la chaîne de télévision publique australienne.

83% des salariés ont peur de perdre leur emploi 

La peur de perdre son emploi atteint un très haut niveau cette année avec 83% des employés du monde qui le craignent. Les principales raisons invoquées sont la crainte d’une récession, les emplois précaires, le manque de compétence, la peur de la concurrence mondiale, l’immigration et l’automatisation.

76% craignent les fausses informations

Enfin, l’enquête démontre également une grande défiance vis-à-vis des médias et des sources d’information. 57% des sondés estiment que le média qu’ils privilégient peut diffuser de fausses informations et 76% craignent les fausses informations, soit six points de plus que l’an dernier.
Une défiance qui se mesure aussi envers la publicité. 72% estiment que la publicité des entreprises ne permet pas d’endiguer la propagation de fausses informations. Un chiffre qui baisse au sein de la France: 62% répondent par l’affirmative. 

À voir également sur Le HuffPost“Rétablir la confiance”, les premiers mots de la plus jeune dirigeante au monde

lundi 20 janvier 2020

enedis

la mouche

La Mouche, le président et le syndicaliste

18 janv. 2020 Par Pascal Maillard - Mediapart.fr 

La journée de ce 17 janvier fut symbolique de l’essence du macronisme. Elle pourrait constituer une étape supplémentaire dans la montée de la colère populaire. Si la journée a été calamiteuse pour Macron et Berger, c’est qu’elle a montré leur commune ignorance des liens forts que le mouvement social est en train de tisser entre les grévistes, les citoyens révoltés et les syndicalistes. Une première lecture de l’événement des Bouffes du Nord* sera probablement celle-ci : alors que le peuple souffre et trouve la force d'inventer une contestation infinie et protéiforme, alors que le Louvre est bloqué et que les robes noires n’arrêtent pas de voler, alors que le pays et la planète brûlent de mille feux, le Roi Macron s'en va se divertir dans un quartier populaire, avant de faire procéder à l’arrestation d’un journaliste. L’effet est ravageur. Mais il y a mieux. 
Une coïncidence a montré la connivence entre le pouvoir autoritaire et le syndicalisme néolibéral de Laurent Berger. Le jour même où la CFDT, dont le siège a été sympathiquement chahuté, reçoit un message de solidarité de Macron, ce dernier subit à son tour une semblable manifestation de protestation, mais avec un peu plus de virulence. Il ne manque que le message de solidarité de Berger envers Macron pour que la boucle soit bouclée. Le Roi et son berger sont nus. Je veux dire que la solidarité du couple a été mise à nu symboliquement. Mais aussi physiquement, par la contiguïté des événements et des lieux : le siège de la CFDT est devenu pour quelques instants une salle de spectacle joyeuse alors que les Bouffes du Nord jouaient La Mouche, une pièce comique dans laquelle le spectateur Macron pouvait contempler une sorte d'allégorie de lui-même : un savant fou qui rêve de se téléporter, finit transformé en un horrible monstre. Ce n’est pas tout. 
Comble de la bêtise ou logique implacable d'une commune idéologie, Macron et Berger ont choisi de pimenter leurs mésaventures par la vengeance d’une petite répression, par voie de justice ou de police. Berger porte plainte contre des syndicalistes - ça risque de lui coûter d’autant plus cher qu’aucun acte de violence ne semble avoir été commis – alors que la police politique de Macron arrête un journaliste très populaire chez les contestataires, celui même par qui l’affaire Benalla commença. Pour ne rien arranger, la députée et porte-parole LREM, Aurore Bergé, aussi maladroite que son homophone, tente un sauvetage politique de son patron en vantant le courage d’un président « qui est resté jusqu’à la fin de la représentation ». Avec de tels soutiens, il n’est pas sûr que Macron restera jusqu’à la fin de son mandat. Il est à souligner que dans le même tweet Aurore Bergé dénie à Taha Bouhafs le statut de journaliste. De colère, elle en oublie même un mot : dans son rageur « et qu’on ne parle de « journaliste » », elle passe à la trappe le forclusif « pas ». Et elle se félicite de l’interpellation du "militant". Nous savons depuis longtemps que dans ce beau pays de la Macronie en marche, le pire ennemi du pouvoir pourrait bien être le journaliste militant, un journaliste engagé et indépendant, un journaliste qui filme simplement ce que le pouvoir veut cacher et qui met à nu une vérité. La pulsion macronienne est la suivante : qu’on les juge et qu’on les enferme ! 
Je pose alors cette question : Aurore Bergé et son patron entendent-ils aussi jeter en prison les avocats engagés, les cheminots militants, les professeurs critiques, les lycéens joyeux, les étudiants anticapitalistes et les électriciens contestataires ? Et, incidemment, camarade Laurent Berger, par votre plainte déposée, entendez-vous faire condamner un militant de Sud ou de la CGT pour avoir entonné une chanson qui vous a mis à côté de Macron ? A la trahison  voulez-vous ajouter le déshonneur ? Pas plus que Macron, vous n’avez compris ce qui se passe dans l’insurrection qui vient : les grévistes, les citoyens révoltés et les syndicalistes se sont rapprochés. Et c’est bien ce qui vous fait peur. 

Pascal Maillard 

PS  : Je précise, s'il en était besoin, que j'ai le plus grand respect pour les syndiqués et militants de la CFDT qui sont dans les luttes et qui affirment leur indépendance face à la direction de leur confédération. 

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NPA 29



Guingamp (lt of)

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Guingamp. L’intersyndicale annonce une retraite aux flambeaux

Les syndicats protestant contre le projet de réforme des retraites vont à nouveau défiler ce jeudi à Guingamp.. Les syndicats appellent à défiler à Guingamp (Côtes-d’Armor), jeudi, avec torches et autres sources lumineuses, pour continuer à protester contre le projet de réforme des retraites.
Dans un communiqué, l’intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires appelle à participer, ce jeudi 23 janvier, à une « retraite aux flambeaux » dans les rues de Guingamp, pour protester contre la réforme des retraites. Le départ se fera à 18 h 30, place Saint-Sauveur, pour un parcours dans le centre-ville.
Une manifestation « en lumière, apportez flambeaux, torches, torches leds et toute source lumineuse… et en musique avec tambours, bombardes binious… », précise le communiqué. La manifestation se terminera place du Vally, avec un concert « sous réserve ».
Vendredi 24 janvier, un départ en car et covoiturage depuis la place du Vally est annoncé à 12 h 45, à destination du rassemblement départemental à Saint-Brieuc.
19/01/2020
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