jeudi 28 février 2019

DIR AMIANTE

Radio France

 

 Amiante : 60 agents de la direction interdépartementale des routes portent plainte contre l'État

Soixante agents invoquent le préjudice d'anxiété après avoir manipulé des enrobés qui contenaient de l'amiante. 
Des agents de la DIR (Illustration). 
Des agents de la DIR (Illustration).  (BAZIZ CHIBANE / MAXPPP)
Soixante agents de la Direction interdépartementale des routes du Massif central ont porté plainte contre l'État et demandent une indemnisation pour le préjudice d'anxiété qu'ils subissent après avoir découvert en 2013 que les goudrons qu'ils manipulaient contenaient de l'amiante, rapporte France Bleu Hérault mardi 26 février.

Alors qu'une circulaire ministérielle a reconnu la présence d'amiante dans les enrobés routiers en 2013, le plaignant et membre de la CGT Fabrice Brucker estime qu'"a minima, depuis 1970, toutes les professions des travaux publics routiers ont été potentiellement exposées à des poussières contenant de l'amiante sans aucune protection". "Le préjudice d'anxiété, c'est une épée de Damoclès qu'on a au-dessus de la tête, poursuit-il. C'est cette inconnue, ne pas savoir quand on va tomber malade, si on va tomber malade. Les projets de vie, la famille, les enfants... Ce n'est pas suspendu mais on l'a toujours en tête", s'inquiète Fabrice Brucker.

Gilles Lautier, un plaignant quadragénaire et aussi syndicaliste de la CGT, dit avoir refusé d'avoir un troisième enfant en raison de son anxiété : "J'ai renoncé à ça, parce que je n'étais pas sûr d'assurer ma paternité. Là, je suis jeune mais si je tombe malade à 50 ans... Faut pouvoir prendre soin des siens".

Le tribunal administratif de Montpellier examine un premier dossier depuis vendredi 22 février et le rapporteur public va dans son sens, en estimant que le plaignant peut bien invoquer la souffrance morale. Les 59 autres dossiers, répartis entre les tribunaux de Montpellier, Clermont-Ferrand, Lyon et Paris, seront ensuite examinés. 



Note perso:

Bravo Fabrice tu as raison d'y aller, j'ai moi même en tant qu'ancien agent de la DDE22 porté une réclamation après mon départ en retraite auprès du ministère et de la direction de la DDTM 22. J'attends une réponse depuis 9 ans.
Manifestement les chantiers amiantés  n'ont pas de prise sur moi ou alors j'ai un bol dingue.Mais en surveillant les avis d'obsèques de copains qui étaient en DDE avec moi, tout le monde n'a pas eu cette chance.Je pense à Patrick de Tréguier, à d'autres copains soit des routes soit des phares et balises, ou du parc départemental de l'équipement.

Thierry Perennes

ASSMAT

LUTTE OUVRIERE



Assmat (lutte ouvrière)


gilet-rose

Assistantes maternelles en colère

Début février, à l’appel de l’intersyndicale CGT-FO, une vingtaine d’assistantes maternelles des Côtes-d’Armor se sont retrouvées devant la préfecture de Saint-Brieuc pour protester contre le projet de réforme de l’assurance chômage du gouvernement Macron.
Ce projet risque de nous mettre encore plus dans la précarité.
En effet, nous travaillons généralement pour plusieurs employeurs en CDI, à raison d’un contrat par enfant. Quand un de ces contrats se termine, soit par départ à l’école soit par déména-gement de la famille, nous pouvons nous inscrire à Pôle emploi afin de percevoir un complément de revenu, plus ou moins équivalent à la perte de salaire due au contrat terminé, et cela, jusqu’à ce que nous retrouvions un nouveau contrat.
C’est ce dispositif qui est dans le collimateur du gouvernement car il estime que nous ne sommes pas au chômage puisque nous continuons de travailler avec nos autres contrats.
Mais il faut savoir que, dans la zone rurale de Guingamp, un contrat c’est en moyenne une trentaine d’heures par semaine, ce qui représente environ 300 euros par mois puisque le salaire horaire dans la région avoisine les 2,90 euros net. Alors, enlever un contrat à une assistante maternelle gardant trois enfants, c’est faire que son salaire passe d’un peu plus de 1 000 euros à environ 700 à 800 euros par mois.
Le risque est donc de voir un certain nombre d’assistantes maternelles cesser leur activité faute d’un revenu suffisant – c’est déjà le cas – de voir une recrudescence du travail au noir et surtout de voir bon nombre de parents-employeurs, et ils sont deux millions en France, sans solution de garde pour leur enfant étant donné le manque de places en crèche ou l’absence de crèches.
Cette mobilisation nous a permis de nous connaître, de rompre notre isolement et de décider de rester vigilantes pour ne pas subir une nouvelle dégradation de nos conditions de travail.

Gwenaëlle 27 Février 2019
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dimanche



« Carrefour à Grâces est en train de tuer Carrefour City en centre-ville », a dénoncé Pierre Pasquiou, tête de liste de la minorité de droite.
« Carrefour à Grâces est en train de tuer Carrefour City en centre-ville », a dénoncé Pierre Pasquiou, tête de liste de la minorité de droite.
À l’occasion d’une question de Yannick Kerlogot en fin de séance de conseil municipal, lundi soir, la problématique du commerce en centre-ville face à la concurrence des grandes surfaces a été abordée. Le député et chef de file de Guingamp Autrement s’est en effet inquiété de savoir dans quelles conditions le magasin Carrefour de Grâces avait obtenu l’autorisation d’ouvrir le dimanche matin. « Il s’agit d’un accord d’entreprise négocié avec les syndicats au niveau national », lui a répondu Philippe Le Goff.

« Carrefour est en train de tuer Carrefour City en centre-ville, a rebondi Pierre Pasquiou, tête de liste de la minorité de droite. Sur la place du Centre, il n’y aura bientôt plus que des magasins de vêtements qui dureront deux ou trois ans. Les banques, condamnées à devenir des banques en ligne, et les commerces de bouche disparaîtront. Il va falloir être vigilant, Monsieur le maire, taper sur la table et défendre le commerce de Guingamp ! », s’est alarmé l’ex-avocat.
Concernant Carrefour, la boîte de Pandore semble ouverte : déjà, à Paris, ils font des nocturnes…

Miser sur l’authenticité


« Je peux vous assurer que l’on met en place beaucoup d’initiatives pour faire en sorte que la centralité soit attractive et différenciante de l’offre des grandes surfaces, a réagi le maire. La ville de Guingamp s’est emparée très tôt de cette problématique, car on était particulièrement touchés. S’il y a effectivement un vrai problème concernant le maintien des commerces de bouche, il y a encore un moyen de les défendre car ils sont vecteurs d’authenticité. Mais il faut qu’ils apportent quelque chose les différenciant des grandes surfaces », a-t-il analysé.
Poursuivant : « Il ne faut pas se leurrer, c’est une lutte : il y aura toujours plus d’offres commerciales que de demandes. Avant, il y avait un équilibre qui fonctionnait. Aujourd’hui, on a une suroffre, notamment avec internet et ce, même sur de l’alimentaire. Mais on voit aussi du petit alimentaire qui revient dans la centralité grâce aux outils web et numériques qui permettent de faire des propositions différenciantes et alternatives. On est vigilants là-dessus. Mais concernant Carrefour, la boîte de Pandore semble ouverte : déjà, à Paris, ils font des nocturnes… »


Note du comité: 
nous n'allons pas continuer à accabler Kerlogot tant ses interventions confines au ridicule.Nous l'avons déjà dit, à Paris il vote des lois qui le lendemain mettent le bazar à Guingamp et ailleurs.
Nous n'oublions pas que Macron, alors ministre de l'économie a fait voter par les "socialistes" une plus grande amplitude d'ouverture des magasins le dimanche et de nuit.Tout cela sous couvert de créer de l'emploi.On voit le résultat toutes les grandes enseignes dégraissent et précarisent.
Comme pour le climat, nous ne repeindrons pas le capitalisme en vert! Et nous ne pourrons jamais moraliser la finance..
Il faut sortir de ce système le choix est clair: socialisme ou barbarie.



© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/guingamp/commerce-en-centre-ville-la-municipalite-vigilante-26-02-2019-12218225.php#3rU0PXjXiTHigiMQ.99

mercredi 27 février 2019

pcf

OUEST FRANCE


Le PCF se lance dans la campagne européenne. Comme la réunion a eu lieu à BEGARD nous nous devons d'en faire écho...

Peut être que le NPA lancera t il  la sienne bientôt ?...Si on trouve 1 million d'euros en souscription....

Bégard. La campagne communiste est lancée

Cent huit personnes ont participé au lancement de la campagne européenne du Parti communiste français dans les Côtes-d’Armor, à Bégard.
Cent huit personnes ont participé au lancement de la campagne européenne du Parti communiste français dans les Côtes-d’Armor, à Bégard. | OUEST-FRANCE
 
La conseillère départementale et première adjointe de Bégard (Côtes-d’Armor), Cinderella Bernard, est candidate sur la liste du parti, pour les élections européennes.
Le lancement de la campagne des Européennes du Parti communiste français (PCF) en Côtes-d’Armor, avec Cinderella Bernard, conseillère départementale et première adjointe à Bégard, candidate à cette élection, a eu lieu ce lundi 25 février 2019. Une soirée en présence du secrétaire départemental, Yannick Le Cam, à laquelle ont participé un peu plus de 100 personnes, dont de nombreux élus de la région.

Le « Trégor rouge »

Après une introduction du secrétaire départemental, la candidate est montée au front : « C’est un grand honneur de faire le lancement de la campagne des Européennes dans le département à partir de la commune de Bégard, une commune du Trégor rouge, une commune qui a eu à sa tête un maire communiste, Gérard Le Caër, de 1983 à 2018, mon parrain politique… C’est après bien des hésitations, que j’ai fini par accepter, mais compte tenu de la situation d’urgence sociale et environnementale que nous traversons, il serait irresponsable de ne pas mener la bataille ensemble. »

Priorité aux situations locales

Puis l’élue a affirmé : « Il sera toujours donné priorité aux dossiers, aux situations locales auxquelles je suis attentive, car 2019 sera une année déterminante pour l’organisation de l’accompagnement à domicile dans mon canton ou pour le service public de gestion des ordures ménagères que je préside, sans parler des personnes qui ont besoin de mon soutien dans les situations difficiles qu’elles traversent. »
Cette affirmation faite, l’élue qui se situe en 32e position sur la liste du PCF est très réaliste : « Ce n’est pas moi que vous allez élire mais les idées auxquelles j’adhère et que je veux partager ce soir avec vous. »
Pendant une heure, Cinderella Bernard a développé ses idées, ses constats locaux et régionaux qui, par rapport aux élections européennes, se rejoignent pour un slogan : « l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent ». Et de conclure : « Le vote pour la liste menée par Ian Brossat doit être un acte de résistance qui permettra de redonner la parole et le pouvoir de décisions au peuple souverain  ».

Les élections européennes se dérouleront le 26 mai.

mardi 26 février 2019

BRIGANT






TRISKALIA  


Jeudi 28 février 2019, à 14h, devant le tribunal de prud’hommes de GUINGAMP, Pascal BRIGANT sera défendu par Me LAFFORGUE ; celui-ci contestera les causes réelles et sérieuses de son licenciement.

Juste pour rappel, Pascal était salarié de la coopérative agricole TRISKALIA à Plouisy (22) ; en 2010, avec plusieurs collègues, il a été intoxiqué par des pesticides interdits, déclaré inapte à son poste et licencié en septembre 2013. Aujourd’hui il est sans ressources et souffre d’hypersensibilité aux produits chimiques multiples. En 2018, la reconnaissance en maladie professionnelle lui a été refusée.

pazscalObtenir gain de cause devant le tribunal des prud’hommes est fondamental pour Pascal, psychologiquement et financièrement. Justice doit lui être rendue. Aussi, avec le syndicat SOLIDAIRES, nous vous invitons à venir nombreux le soutenir.
13h30 devant le tribunal des prud’hommes
38 place du Centre  GUINGAMP.

A ET R

En France comme dans le monde entier,

finissons-en avec les gouvernements capitalistes !


Depuis plusieurs semaines, des lycéens et des lycéennes de Suède, de Belgique, de Grande-Bretagne ou encore d'Australie arrêtent les cours et manifestent pour l'avenir de la planète. En France, plusieurs milliers de lycéens et de lycéennes ont rejoint dernièrement cette mobilisation. Une nouvelle date internationale de grève a été lancée pour le 15 mars. Ces jeunes reprochent à nos gouvernements de se soucier davantage des bénéfices des grandes entreprises que de nos vies et de notre avenir. On ne peut que leur donner raison !
Le 16 Mars, le NPA appelle à participer à la manifestation organisée à  LANNION par le collectif CLIMAT TREGOR. 


Photo Le télégramme
500 personnes ont participé à la marche pour le climat à Lannion.

C'est le système qu'il faut changer
Le système capitaliste est fondé sur la recherche du profit à tout prix, y compris l'exploitation des hommes et des femmes, les guerres pour les ressources, la destruction de l'environnement et le réchauffement climatique qui menace des territoires de disparition. Les dirigeants, politiques ou économiques, ont beau dire qu'ils se préoccupent de la planète, personne ne saurait sérieusement les croire !

Personne ne peut penser que ces gouvernements servent d'autres intérêts que ceux des classes possédantes. Quelle que soit leur bord, leurs politiques sont toujours les mêmes : faire payer la crise de l'économie capitaliste au plus grand nombre, tout en multipliant les cadeaux aux plus riches. Et gare à ceux et celles qui veulent changer cet ordre établi. La répression les attend toujours.

En Algérie, depuis l'annonce d'une cinquième candidature du président Bouteflika, des milliers de personnes se mobilisent pour dire leur colère. Les coups de matraque et les gaz lacrymogènes lancés par la police ne les empêchent pas de crier : « Y en a marre de ce pouvoir ! », « Pouvoir assassin ! » ou encore « Le peuple veut la chute du régime ! », slogan notamment scandé en Tunisie et en Égypte pendant les révolutions de 2011.

C'est dans la rue et dans les boîtes que ça se passe
Que ce soit pour le climat, pour la démocratie ou pour nos conditions de vie, toutes ces mobilisations montrent bien que les exploitéEs et les oppriméEs du monde entier n'attendent rien des politiciens et de leurs institutions.

Pour inverser les politiques menées, il nous faut imposer un rapport de force contre la classe possédante. Cela se fera en bloquant les profits des capitalistes, par l'arrêt du travail, par une grève générale. Cela se fera en rendant nos pays ingouvernables, en occupant les rues par nos manifestations plusieurs jours de suite. Ainsi, en France, il faut qu'à la détermination des Gilets jaunes chaque samedi depuis plus de trois mois, s'ajoute tous les jours de la semaine la grève sur nos lieux de travail et d'études, pour arriver enfin à bloquer cette économie capitaliste et son monde qui tournent à l'envers !

Le 19 mars prochain, plusieurs syndicats appellent à la grève dans les entreprises, les services publics, les facs et les lycées. Bien sûr, une seule journée ne suffira pas à faire tomber Macron et sa politique. Mais en réussissant cette grève, nous avancerons vers cette perspective. 
D'ores et déjà, partout où nous sommes, rassemblons-nous pour discuter collectivement de cette nécessité, organisons-nous pour nous donner les moyens de ne plus subir un calendrier syndical pas du tout à la hauteur de la colère sociale qui s'exprime suffisamment clairement un peu partout dans le pays et au-delà des frontières.

lundi 25 février 2019

rectrice

LE TELEGRAMME


Renan Kerbiquet et Goulven Morvan de l’association Kelennomp se battent pour la défense de l’enseignement de la langue bretonne.
Renan Kerbiquet et Goulven Morvan de l’association Kelennomp se battent pour la défense de l’enseignement de la langue bretonne. (L.S.)

Seuls 17 postes sont ouverts au concours de recrutement de professeur des écoles (CRPE) en filière bilingue breton sur l’académie de Rennes alors que 29 sont créés par la carte scolaire. L’association Kelennomp s’insurge contre cette incohérence.

« C’est un véritable sabotage ! » Les mots sont forts mais correspondent au ressenti des deux représentants de la jeune association Kelennomp qui fédère les enseignants en langue bretonne. Depuis la loi de 2013, l’enseignement bilingue des langues régionales est défini par voie de conventionnement État-Région. « Le texte prévoyait que l’objectif était de disposer de 15 % de postes bilingues parmi les postes ouverts au concours dès 2016 et d’atteindre les 20 % dans les meilleurs délais, souligne Renan Kerbiquet, secrétaire et fondateur de Kelennomp. Or, d’après les projections, le taux tombera à 14 % ». Outre le « non-respect de la signature de l’État », qu’ils déplorent ouvertement, cette décision pourrait remettre en cause le bon déroulement de la rentrée prochaine dans l’enseignement bilingue français-breton et obliger de recourir au recrutement de nombreux vacataires. « La rectrice a décidé de déclarer la guerre au breton, s’insurge Renan Kerbiquet. Sans compter que la convention n’était déjà pas très ambitieuse ».

29 postes nécessaires


« Il a été annoncé aux étudiants de première année de l’École supérieure du professorat et de l’éducation de Saint-Brieuc, le lundi 4 février, que le nombre de postes serait limité à 17 pour le concours externe de recrutement de professeurs des écoles publiques d’enseignement bilingue », indique Goulven Morvan, président de l’association, dans un courrier envoyé à Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale. « Nous avons besoin de 29 postes selon la carte scolaire. Il y a des écoles dans lesquelles on ne pourra pas ouvrir de classes », regrette-t-il. D’autant que les candidats ne manquent pas. Ils sont 105 à se présenter à ce concours. « Nous demandons le respect de la signature de l’État et que le seuil prévu de 20 % de postes bilingues au concours dans l’académie de Rennes en 2020 soit d’ores et déjà appliqué pour l’année 2019, compte tenu des besoins de la filière bilingue publique », poursuit-il.

© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/bretagne/enseignement-la-rectrice-a-decide-de-declarer-la-guerre-au-breton-25-02-2019-12217111.php#5yOdR3Em2gx3xO4T.99
 
 
Note du comité:
La rectrice déclare la guerre à la langue bretonne? Non car l'Etat n'a jamais reconnu les langues et cultures bretonnes.Ce n'est pas une action individuelle d'une rectrice mais une politique délibérée. 

dimanche 24 février 2019

coco

Gérard Le Meur est le président du syndicat de défense du Coco de Paimpol.
Gérard Le Meur est le président du syndicat de défense du Coco de Paimpol. (Armelle Menguy)

Le retrait, par la législation, de la protection de la semence du Coco de Paimpol, contre la mouche des semis, a posé de gros soucis aux 185 producteurs en 2018. Gérard Le Meur, président du syndicat de défense du petit haricot, fait le point.


Parlez-nous de cette protection que vous ne pouvez plus utiliser…
On s’en servait depuis 2013. À l’époque c’était une vraie petite révolution. Elle permettait de lutter contre une mouche des semis très destructrice. Mais la législation a protesté contre cette utilisation, argumentant du fait que l’agriculteur prenait des risques au moment de sa manipulation. Aujourd’hui, nous n’avons plus rien à part des microgranulés mais il faudrait en mettre 12 kg à l’hectare et encore, ce n’est pas efficace. Chez moi, j’ai arrêté d’en mettre, et, sur les 185 producteurs de Coco de Paimpol à l’UCPT, les gars sont nombreux à avoir fait ce choix. Le seul remède est d’utiliser la semence de l’année et plus celle de deux ans comme on le faisait avant.

Cette mouche vous a posé problème en 2018 ?
On estime à 15 % la perte due à la mouche en effet. Certains producteurs ont ressemé deux à trois fois. En juin 2018, nous avons eu une période orageuse ; trois mois après, à cause de la mouche, cet épisode a provoqué une chute de rendement. Imaginez un peu si nous avions deux à trois périodes comme ça sur une saison qui reste très courte, ce serait la catastrophe, car la pluie reste notre ennemi numéro 1.

Comment se porte la production ?
En 2017, nous avions battu des records avec plus de 7 000 tonnes, des chiffres non atteints depuis longtemps. Il faut dire que c’était une année exceptionnelle sur le plan de la météo. En 2018, nous sommes à 4 700 tonnes et nous sommes de toute façon très loin des 12 000 à 13 000 tonnes d’il y a trente ans.

Comment mieux valoriser le Coco de Paimpol et son Appellation d’Origine Contrôlée ?
À l’UCPT, nous faisons des essais d’écossage mais ce n’est pas encore au point. Personne ne pense à le valoriser en le cuisinant comme cela existe avec le lait en faisant des yaourts et des fromages car la saison est trop courte.
 
De plus, c’est un produit fragile, ramassé seulement à la main ; on ne peut pas le brader. Nous continuons d’être concurrencés par la Mogette de Vendée entre autres, à cause de productions très mécanisées.

Vos craintes et vos challenges pour 2019 ?
Nous aurons encore 800 ha de superficie et j’espère que les producteurs ne vont pas baisser en nombre. Notre principal souci réside aussi dans la complexité administrative à l‘embauche. Il y a trois ans, nous avions un manque de main-d’œuvre. Là c’est encore un autre problème. Toute notre énergie va désormais se concentrer sur notre capacité à maintenir des volumes suffisants pour intéresser les marchés, tout en valorisant notre production. Nous devons conserver sa place à notre petit haricot qui reste le meilleur sur le plan gustatif.

© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/paimpol/agriculture-la-mouche-des-semis-attaque-le-coco-15-02-2019-12210324.php#j3VGegIGWDTRgxkE.99

vendredi 22 février 2019

sionisme


Nous publions la présente contribution de Jean Do Robin, avec son autorisation, il est notamment militant du comité de Lannion de l'AFPS.
Pour mémoire, il était en Palestine occupée en octobre- novembre dernier.

Dénoncer le sionisme, c’est combattre l’antisémitisme et le racisme sous toutes ses formes


Le conflit « israélo-palestinien » n’est pas un problème proche-oriental. L’occupation de la
Palestine symbolise le discrédit dont souffre le droit international. C’est donc un dossier
international. Enfin, le projet sioniste à l’origine de ce fait colonial est né à Rennes en 1899,
lorsque Theodore Herzl vint y assister au procès Dreyfus. C’est donc aussi un avatar de
"l’histoire de France".

Le conflit « israélo-palestinien » n’est pas un problème proche-oriental qui s’importerait en
Europe.
Il n’y a d’ailleurs pas de « conflit israélo-palestinien », mais une résistance légitime du peuple
palestinien à l’occupation militaire et à la colonisation de sa terre par une population
d’origine majoritairement européenne, y compris française.
De plus, l’occupation de la Palestine par cette entité coloniale est, depuis 1947, fondée sur
une violation du droit international, à commencer par la seconde convention de Genève, de
manière si constante, si répétée et si totalement impunie qu’elle symbolise à elle seule le
discrédit qui ne cesse d’entraver une mise en œuvre équitable du droit international dans le
monde entier. C’est donc bien un dossier de portée éminemment internationale.
Enfin, le projet sioniste qui est à l’origine de ce fait colonial n’est pas né à Jérusalem : il est
né ici : d’abord à Rennes en 1899, lorsque Theodore Herzl vint y assister au procès Dreyfus.
Herzl en fut tellement écœuré qu’il abandonna son combat pour que les Etats européens
reconnaissent enfin les juifs comme des citoyens à part entière... Il mit alors toute son
énergie dans le projet de création d’un foyer national où ceux-ci seraient à l’abri des
persécutions dont ils souffraient en Europe. C’est donc aussi un avatar de "l’histoire de
France".
Vint alors l’humiliant traité de Versailles imposé en 1919 par la France et ses alliés à
l’Allemagne vaincue, l’occupation de la Ruhr et la surexploitation des ouvriers allemands par
les vainqueurs. Cette humiliation et le ressentiment qu'elle généra furent le terreau du
nazisme. Les exterminations de masse, dont le massacre des juifs d’Europe, qui résultèrent
du triomphe nazi, vint conforter et donner corps au projet sioniste. Et ce d’autant plus
qu’après la libération des camps, les USA et la Grande-Bretagne s’empressèrent de renvoyer
vers les côtes de Palestine, les milliers de juifs européens qui, eux, demandaient à trouver
refuge dans un pays de culture occidentale, comme la leur.
Dès lors, et de plus en plus, l’idéal sioniste originel devint un instrument aux mains des
puissances impérialistes pour défendre leurs intérêts au Proche Orient. Une idéologie
colonialiste. Un projet colonial. Bien peu à voir avec le judaïsme et encore moins avec les
héritages culturels et linguistiques, yiddish et ladino, des juifs d’Europe, puis ceux des juifs
du Maghreb et de la riche tradition judéo-arabo-andalouse... dont l’éradication fut une des
pierres d’angle du nouvel Etat et de son projet nationaliste et raciste : la fabrication d’un
être nouveau, total et conquérant. Non pas un citoyen israélien, mais une sorte d’Hébreu
moderne complètement mythique.


Voici ce qu’en disait, le 17 mars 2015, Avraham Burg, ancien président de la Knesset, ancien
président de l’Agence Juive Mondiale, et soutien de la liste commune judéo-arabe des
élections israéliennes de mars 2015 :
« Le sionisme a été un mouvement national gagnant pour les juifs qui a créé une révolution
fantastique dans l’existence juive, a donné naissance à une horrible tragédie pour les
Palestiniens et a expiré en 1948. Le but du sionisme a été de transformer le peuple juif d’une
structure de diaspora en une structure souveraine. Cela n’a été qu’un échafaudage. À partir
de 1948, nous aurions dû n’être que des Israéliens, quelle que soit l’origine. Mais si ce n’est
pas suffisant et que vous avez besoin du sionisme pour définir quelque chose, cela signifie
que vous discriminez quelqu’un. Oui, aujourd’hui, en Israël, le sionisme est un outil de
discrimination ».
Et du même auteur : "Que celui qui refuse de voir et d'entendre ne s'étonne pas de découvrir
un jour qu'Israël ressemble déjà à l'Allemagne qui trompa son peuple et permit à nos
exterminateurs de faire aboutir leurs projets diaboliques. En effet, notre situation rappelle
étrangement l'Allemagne – durant la période qui va de l'humiliation de la défaite de la 1e
guerre mondiale à la conquête du pouvoir par Hitler et les nazis"(« Vaincre Hitler",
p.108). Burg qui a dit aussi que les Palestiniens d'aujourd'hui sont les juifs d'hier.
L’Etat d’Israël n’est pas ce foyer national juif espéré par Herzl et évoqué dans le projet de
l’ONU de partition de la Palestine en 1947.
C’est une entité militaro-étatique qui refuse de définir ses frontières une fois pour toutes et
qui n’a pour seule constitution qu’une compilation de lois religieuses ; un état d’apartheid
qui ne reconnaît de citoyenneté pleine et entière qu’à ceux de ses ressortissants auxquels il
attribue la « nationalité juive »... et plus encore, un Etat qui prétend désormais
unilatéralement être « l’Etat des Juifs » du monde entier, auxquels il reconnaît le droit
d’accéder à la propriété sur les terres qu’il occupe en toute illégalité... tandis qu’il refuse ce
même droit à ceux qui y habitent depuis toujours, comme leurs aïeux avant eux.
Pour autant, Israël existe désormais, selon le « principe d’effectivité » invoqué par les
instances de l’ONU elles-mêmes.
Nier l’existence d’Israël n’a donc aucun sens.
Mais invoquer la menace de « destruction » qui pèserait sur Israël et ses habitants pour
tenter de justifier la poursuite de ses exactions contre les droits fondamentaux est tout aussi
vain : aucun État, aucune puissance n’a jamais réellement mis Israël en danger, ni ne le
menace aujourd’hui : pas même l’Iran où les fulminations apocalyptiques de quelques
mollahs n’ont d’autre portée que de faire vibrer la corde nationale pour tenter d'occulter
l'urgence démocratique exprimée par la société iranienne.
En revanche, il n’existe pas, en droit international, de « droit à l’existence » d’un État, et ceci
vaut pour Israël comme pour tout autre État. La légitimité d’un État n’est pas seulement
fragile : elle est aussi relative et ne peut donc se décréter. Elle dépend totalement de la
synergie entre ses propres ressortissants et ses voisins dans le niveau de reconnaissance
qu’ils lui accordent.
C’est ainsi que l’Etat d’apartheid d’Afrique du sud a aujourd’hui disparu.


C’est ainsi que l’Etat d'apartheid d’Israël doit disparaître afin qu’Israël – ou quelque autre
nom que prendra tout ou partie de l’ancien pays de Canaan - ne soit pas plus « L’Etat des
Juifs » que l’Etat de toute autre confession religieuse, mais l’Etat de tous ses citoyens et
citoyennes.
Ce qui menace réellement Israël, c’est la fuite en avant de ses institutions : militariste,
colonialiste, et de plus en plus ségrégationniste, envers les Palestiniens bien-sûr et envers
ses « protégés » druzes aussi, mais même envers les juifs non-européens : falashas,
mizrahim et séfarades... ou pauvres, comme ces survivants de la Shoah, abandonnés à la
misère dans les immeubles décrépis des années 50 de Akkà.
Ce qui menace d'abord Israël, c’est l’implosion de sa société : celle à laquelle conduisent
inexorablement l'état de guerre permanente, la paranoïa envers l’étranger, ou « l’autre » de
manière générale, ainsi que le manque d’empathie envers les plus démunis.
Quant à l’instrumentalisation du conflit israélo-palestinien pour attiser les conflits
« intercommunautaires » en France, voici ce qu’en écrivait Rony Brauman - ex-président de
MSF – dans Siné Mensuel d’avril 2015 :
« Il (le CRIF), ne cesse d’affirmer le soutien inconditionnel des Juifs français à Israël tout en
faisant vibrer la corde antisémite jusqu’à l’extrême. Il a franchi un degré supplémentaire en
faisant campagne contre l’appel à la reconnaissance d’un État palestinien voté au Parlement
français. Soudainement, la reconnaissance d’un Etat Palestinien était un acte antisémite. Le
CRIF vide de son sens-même la notion d’antisémitisme en l’assimilant à une critique ou à une
attitude politique. Ces gens-là mettent les juifs en danger. »
Plus qu’une expression particulière du racisme , le sionisme est donc devenu un des
principaux pourvoyeurs de l’antisémitisme dont le CRIF a fait son fond de commerce pour
peser sur la politique proche-orientale de la France.
Dénoncer l’idéologie sioniste, c’est combattre le racisme sous toutes ses formes, à
commencer par l’antisémitisme.
Plus qu'un délit, l'antisémitisme est un crime. A ce titre, il doit être poursuivi et condamné
sans ambiguïté aucune.


L’antisionisme, lui, est une opinion et une composante du combat antiraciste : Prétendre en
faire un délit revient à mettre en cause la liberté d'expression et constituerait une étape
supplémentaire et fort significative dans la régression des droits démocratiques en France.
C’est pourquoi, n’en déplaise aux dirigeants du CRIF et à leurs affidés, Emmanuel Macron en
tête, je suis antisioniste et le revendique, tout comme mon grand-père, officier FTPF et mon
grand-oncle, combattant FTPF tombé au maquis, étaient antinazis et le revendiquaient*...
face aux sbires de Pétain... auquel Macron rendait hommage en novembre dernier.

Jean-Do ROBIN
21 février 2019


* note du comité NPA: 
Jean Do fait ici allusion aux maquis  FTP de la région de Rostrenen / Callac /St Nicolas et de Haute Cornouaille. Ce sont ces mêmes maquis qui mirent en déroute les troupes d'élite du général  nazi Ramcke commandant de la base navale de Brest.

climat lannion

Planète en danger



Ce vendredi 22 février, un collectif s'est constitué à LANNION qui porte le nom de " COLLECTIF CLIMAT TREGOR".
Il réunit des associations, des syndicats des partis politique, dont le comité NPA, et des citoyenNEs.
Le collectif prend en charge l'organisation de la Marche sur le climat,la manifestation aura donc lieu le samedi 16 mars à 14h30.
Plus d'info seront délivrés lors de la prochaine conférence de presse.

Les dangers du réchauffement climatique sont connus depuis longtemps. De conférences en rapports scientifiques, la crise écologique qui touche le climat, la biodiversité, la forêt… est parfaitement documentée et chiffrée.

Le dernier rapport spécial du GIEC d’octobre 2018 (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), a montré qu’une différence entre une augmentation de la température de la Terre de + 1,5°C et une de + 2°C, signifierait 10 millions de personnes en plus menacées par la montée des océans. C’est la perte de plus de la moitié de l’habitat naturel pour 4 % des vertébrés, 6 % des insectes et 8 % des plantes à 1,5 °C, contre respectivement 8 %, 18 % et 16 % à 2 °C. Ce sont aussi des vagues de chaleur et des pluies torrentielles plus fréquentes et plus intenses, des rendements des cultures céréalières plus faibles, une destruction encore plus dramatique des récifs coralliens…

« Planète étuve »
Selon de récentes recherches, le seuil de basculement vers une « planète étuve » pourrait même être franchi à 2 °C, ce qui provoquerait la dislocation brusque des calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique Est. La hausse de plusieurs mètres du niveau des océans déjà fortement impactés par le réchauffement du climat (acidification des eaux, pollution…) aurait des effets en cascade : libération des gaz contenus dans le permafrost, réchauffement des océans qui réduirait leur capacité d’absorption du carbone… L’accélération de la fonte des glaces menace la vie de centaines de millions de personnes vivant dans des zones basses côtières ainsi englouties. Les derniers scénarios prévoient une hausse de 77 cm du niveau de la mer d’ici 2100 sans réduction des émissions de gaz à effet de serre (scénario « RCP 8.5 »), et de seulement 32 cm (scénario « RCP 4.5 ») en cas de réduction modérée.
La déforestation galopante favorise aussi la progression des émissions de gaz à effet de serre (GES). Moins de forêts, moins de capacités d’absorption des GES, mais aussi attaque contre la biodiversité (la forêt héberge près de 80 % des espèces terrestres), diminution de la qualité des sols et de leur fertilité, augmentation des catastrophes telles les ­glissements de terrains…
Tout doit être mis en œuvre pour que la limite de 1,5 °C maximum soit respectée.

Pourtant les émissions de GES continuent d’augmenter, disqualifiant les gouvernants soucieux de respecter les engagements en faveur des capitalistes. Les déclarations des États, année après année, ne sont que fausses intentions et promesses de pacotille. Et pour cause, agir signifierait s’attaquer au fondement même du système capitaliste, de son exploitation des ressources naturelles, des modes de production et de consommation qu’il impose. La remise en cause radicale pourtant nécessaire ne fait pas partie des missions que se sont fixées les gouvernants. À nous, jeunes, vieux, travailleurEs, précaires, privéEs d’emploi, quelle que soit la couleur de notre gilet, de nous unir et d’imposer les changements qui sauveront nos vies, la vie.
Commission 

jeudi 21 février 2019

stephan


OUEST FRANCE 

Note du NPA:

L'auto promotion du groupe LE GRAET par sa PDG dans OUEST FRANCE:

Rien de bien choquant sauf que éluEs et représentantEs de l'Etat versent dans la promotion du paté STEPHAN, ce qui ne semblent pas être leur rôle...

Mais passe encore, par contre oser affirmer que les 72 salariés de STEPHAN bénéficient de conditions salariales exceptionnelles, celà nous ne pouvons le tolérer. Nous avions cru comprendre que Valérie LE GRAET ne se levait pas chaque matin en pensant avec appréhension que les usines du groupe allaient  se mettre en gréve?

Si les salaires sont vraiment à la hauteur de la qualification du personnel qu'elle vante dans cet article, nous ne nous expliquons pas ses craintes matinales. 

Ploumagoar. Stéphan, une conserverie « en forme et rentable »


Mona Bras, conseillère régionale, Yves Le Breton, préfet des Côtes-d’Armor, Dominique Laurent, sous-préfète de Guingamp, et Valérie Le Graët, directrice générale.
Mona Bras, conseillère régionale, Yves Le Breton, préfet des Côtes-d’Armor, Dominique Laurent, sous-préfète de Guingamp, et Valérie Le Graët, directrice générale. | OUEST-FRANCE
Lundi 28 janvier, la conserverie Stéphan, à Ploumagoar (près de Guingamp) a ouvert les portes de son entreprise à des élus et représentants de l’État. L’occasion, pour le directeur du site et la directrice générale du Groupe Le Graët, de présenter le savoir-faire et les différents produits conçus dans l’usine.
Dans le giron du groupe Le Graët depuis 1992, la conserverie de viandes Stéphan, installée zone industrielle de Kerprat, à Ploumagoar, a le vent en poupe. « Cette entreprise est en forme et rentable , commente Valérie Le Graët, directrice générale. Nous sommes fiers d’avoir cette usine dans le groupe Le Graët. »
La recette du succès : l’utilisation de produits frais et de qualité, un savoir-faire en matière d’adaptation et une politique sociale « appréciable pour nos 72 salariés. Tous sont payés au-delà du Smic, bénéficient d’un treizième mois, d’une participation aux bénéfices distribuée de façon égalitaire, ainsi que d’une prime d’intéressement », précise la directrice.

Une visite d’élus et de représentants de l’État

Une mise en bouche avant la visite guidée de l’entreprise, sous la houlette de Valérie Le Graët et Michel Le Gouaziou, directeur du site de la production, et à destination d’Yves Le Breton, préfet des Côtes-d’Armor ; Dominique Laurent, sous-préfète de Guingamp ; Vincent Le Meaux, président de GP3A (Guingamp Paimpol agglomération, de l’Armor à l’Argoat) ; et Mona Bras, conseillère régionale.

Michel Le Goaziou, directeur du site (2e à gauche) et Valérie Le Graët, directrice générale (à droite) ont conduit la visite de l’entreprise. | OUEST-FRANCE
 
Sur la photo, Mona Braz proche de JY Le Drian ex UDB et Vincent Le Meaux du PS, celui la même qui a fait chuter le Conseil Départemental des Côtes d'Armor à droite...commentaire NPA. 
« Nous avons la chance d’être dans un bassin de production, avec quatre gros abattoirs à proximité, remarque Michel Le Goaziou, directeur du site depuis vingt-huit ans. Cela nous permet, par ailleurs, de travailler un maximum de produits frais. » Car c’est auprès de ces sites d’abattage que la conserverie effectue la plus grosse partie de ses approvisionnements.

Marque Stéphan et marques de distributeurs

Si la société Stéphan est connue pour ses pâtés, saucisses cocktail et autres plats cuisinés, elle produit énormément pour les marques de distributeurs : 75 % des 10 000 tonnes de conserves produites chaque année n’affichent pas les couleurs de l’entreprise.
L’occasion pour le président de l’agglomération d’interroger Valérie Le Graët sur l’opportunité de se mettre aux couleurs des gros événements festifs de la région. « Nous y pensons, glisse-t-elle. Mais, si tel était le cas, nous le ferions chez Mère-Lalie, à Binic, qui fait aussi partie du groupe. Pour des questions pratiques uniquement.  »
Par ailleurs, depuis quatre ans, l’entreprise s’est lancée dans les produits Label Rouge et IGP (Indication géographique protégée). « Ces labels sont perçus comme des gages de confiance par les acheteurs, souligne le directeur. Et ils ont raison, car ils donnent lieu à de nombreux contrôles, à tous les échelons de la production. Et affichent la traçabilité de chaque produit, depuis l’amont jusqu’à l’aval. »

Des pâtés pour l’Armée

La conserverie de Ploumagoar travaille également pour l’Armée. « Nous confectionnons des pâtés à base de porcs « Bleu-Blanc-Cœur », qui sont nourris de façon très saine », commente Valérie Le Graët. Avant de poursuivre : « Stéphan fait le maximum pour limiter le gras et le sel. Mais, nous faisons des aliments gourmands, qui sont à consommer avec plaisir… »
Apparemment, les militaires savourent : le premier marché portait sur la fourniture de trois millions de boîtes sur deux ans et demi…


Une Kro, une baguette et du pâté, il ne leur manque rien pour partir défendre la France Impériale... 
(note gastronomique du NPA) .

mercredi 20 février 2019

gael

mercredi 20 février 2019 

 

Libération immédiate de Gael QUIRANTE, secrétaire de SUD Poste des Hauts de seine, et membre du comité exécutif du NPA.

 
 

Ce mercredi soir,rassemblement pour libération de Gaël Quirante

Urgent

Rassemblement pour la libération de Gael Quirante, secrétaire departemental de sud poste 92
Ce soir mercredi 20/02 a 18h 30 commissariat du 13eme
144 Boulevard de l'Hôpital, 75013 Paris
Scandale :Gael Quirante embarqué au commissariat !
Gaël a été arrêté suite à la visite des postiers du 92 au ministère du travail pour interpeller Penicaud. Les postiers en grève depuis 10 mois ne font que défendre leurs droits de vivre dignement. Gaël n'a rien à faire en GAV. Rassemblement pour exiger sa libération immédiate ! 18h30 au commissariat du 13eme arrondissement 144 Bd de l'hôpital (Metro Place d'Italie)

Vidéo à faire tourner massivement :

https://www.facebook.com/story.php?story_fbid…

l'arrestation violente de Gaël Quirante, secrétaire de sud poste 92

Une représentante du cabinet interministérielle venait de proposer aux gréviste un rdv, et avant même que nous ayons eu le temps de prendre la décision de partir nous avons été expulsés violemment par les CRS, qui nous ont dit que nous pourrions partir... et qui au moment où Gaël se dirigeait vers le métro se sont jetés sur lui.

mardi 19 février 2019

Versez à la souscription 2019 !

 LE MILLION .!!!!




Le NPA a décidé, exceptionnellement, de prolonger sa campagne de souscription annuelle. 

Toutes les forces politiques institutionnelles cherchent à enterrer le mouvement des Gilets jaunes dans la fosse électorale. Macron a calibré son « grand débat » pour en faire la rampe de lancement de sa campagne aux européennes. Marine Le Pen multiplie les meetings et drague éhontément des Gilets jaunes – pour ramener toutes les aspirations sociales et démocratiques à un discours de haine contre l’immigration. Les Verts et Hamon affichent leur mépris social contre les Gilets jaunes et espèrent rafler la mise avec un discours lénifiant sur l’écologie. Triste spectacle, le PCF court après ces forces au nom d’on ne sait quelle union de la gauche. Mélenchon multiplie les propositions « de sortie de crise » faites à Macron (directement lors d’une rencontre officielle à l’Élysée la semaine dernière) : référendum, dissolution de l’assemblée, etc. Car si une campagne électorale ne suffisait pas à étouffer le mouvement, tout ce beau monde serait prêt à en rajouter une ou deux autres…

Pas de subventions publiques, pas de dividendes
Le NPA n’a pas de proposition de sortie de crise. Au contraire, nous militons pour que le mouvement aille jusqu’au bout de ses possibilités. Nous n’attendons rien des élections à venir, ni d’un référendum bidon, ni d’une dissolution. La vraie démocratie, elle est dans la rue, sur les ronds-points, dans les assemblées générales de Gilets jaunes et les assemblées générales de grévistes lorsque les salariéEs entrent en lutte sur leurs lieux de travail et se coordonnent. Mais les élections européennes de mai prochain seront une tribune politique, pas de raison de laisser nos ennemis jurés et nos adversaires saturer l’espace médiatique ! À bien des égards, les sorties remarquées de Philippe Poutou lors de la campagne présidentielle ont préfiguré l’insolence et la vigueur du mouvement des Gilets jaunes. Dans les semaines qui viennent, il est plus que jamais nécessaire de faire entendre, notre voix, une voix d’extrême gauche, anti­capitaliste et internationaliste.

Reste un barrage à franchir, dès maintenant : récolter l’argent nécessaire pour mener cette campagne qui s’ajoute aux activités et interventions de notre parti et les appuie. Pour le NPA, pas de subventions publiques, pas de dividendes, pas de cagnotte Leetchi… Seulement le soutien financier de ses militantEs, sympathisantEs, proches, de toutes celles et ceux qui apprécient ses idées ou pensent qu’elles méritent leur place dans le débat public. ­Versez et faites verser à la souscription !

COMMUNIQUE 18 FEVRIER

Combattons l’antisémitisme et tous les racismes, et refusons toutes les récupérations



Profondément antiraciste, luttant contre toutes les formes de discriminations, le NPA s’était inquiété il y a quelques jours de la recrudescence des actes antisémites, confirmée par les chiffres du ministère de l’Intérieur lui-même. Dans le détail, ceux-ci sont passés de 311 en 2017 à 541 l'an passé : +74 %. 

La CNCDH, Commission consultative des droits de l'homme, indiquait dans son dernier rapport que, si la tendance est à la baisse en ce qui concerne les actes racistes constatés, une progression des actes les plus violents est à signaler, en particulier auprès de membres de la communauté juive.

Une progression qui s’est manifestée de différentes façons ces derniers jours : inscription antisémite « Juden » sur la vitrine d’un magasin Bagelstein, saccages des arbres plantés en souvenir d'Ilan Halimi (jeune homme de confession juive mort sous la torture en 2006 dans l'Essonne), croix gammées dessinées sur les portraits de Simone Veil fait par un street artist, jusqu’aux récentes agressions verbales contre Alain Finkielkraut ce samedi.

Car ce sont bien, lorsqu’on les met bout à bout, des paroles nauséabondes et clairement antisémites qui se sont exprimées contre lui en marge d’une manifestation des Gilets jaunes : « Barre-toi, sale sioniste de merde ! », « Rentre chez toi en Israël ! », « la France elle est à nous ! »... Membres de groupuscules d’extrême droite ou militants salafistes comme semble le dire aujourd’hui la presse, qu’importe. Cette haine n’a rien à faire dans nos luttes sociales, elle doit être clairement combattue.

Pour pouvoir la combattre réellement, il est indispensable de ne pas avoir l’indignation à géométrie variable et la récupération facile. On a ainsi le droit d’être dubitatif quand on voit aujourd’hui certaines personnalités – actuellement au gouvernement ou qui y ont été ces dernières années – délivrer des brevets d’antiracisme, alors même qu’ils pratiquent des politiques inhumaines à l’égard des migrantEs et que toutes leurs politiques antisociales nourrissent le fumier sur lequel prospèrent tous les racismes, toutes les divisions. Et l’on n’oublie pas ceux qui ont multiplié, au cours des dernières années, les propos contre les musulmanEs ou les Rroms, et ont mis en œuvre des mesures racistes quand ils étaient au gouvernement, au travers notamment des actions de prétendu « maintien de l’ordre » dans les quartiers. Souvent les mêmes qui aujourd’hui se servent des insultes contre Finkielkraut pour salir tout un mouvement social, celui des Gilets jaunes…

C’est parce que la lutte contre l’antisémitisme est une chose trop importante pour être laissée aux opérations de récupération diverses et variées que nous n’associons pas nos voix à celles de ces pompiers pyromanes, aussi hypocrites que dangereux. C’est la raison pour laquelle le NPA et ses porte-parole ont signé l’appel « Contre les actes antisémites, contre leur instrumentalisation, pour le combat contre toutes les formes de racisme », lancé notamment par des militantEs et forces de l’antiracisme politique, dont l’Union juive française pour la paix.

 Le NPA sera aussi présent au rassemblement annoncé par cet appel, mardi 19 février à 19h place Jean Ferrat (devant le métro Ménilmontant – Paris 20e).

Montreuil, le lundi 18 février 2019

UJFP


Union juive française pour la paix.

Nous sommes juifs et nous sommes antisionistes.
lundi 18 février 2019
 

Nous sommes Juifs, héritiers d’une longue période où la grande majorité des Juifs ont estimé que leur émancipation comme minorité opprimée, passait par l’émancipation de toute l’humanité.
Nous sommes antisionistes parce que nous refusons la séparation des Juifs du reste de l’humanité.
Nous sommes antisionistes parce la Nakba, le nettoyage ethnique prémédité de la majorité des Palestiniens en 1948-49 est un crime qu’il faut réparer.
Nous sommes antisionistes parce que nous sommes anticolonialistes.
Nous sommes antisionistes par ce que nous sommes antiracistes et parce que nous refusons l’apartheid qui vient d’être officialisé en Israël.
Nous sommes antisionistes parce que nous défendons partout le « vivre ensemble dans l’égalité des droits ».
Au moment où ceux qui défendent inconditionnellement la politique israélienne malgré l’occupation, la colonisation, le blocus de Gaza, les enfants arrêtés, les emprisonnements massifs, la torture officialisée dans la loi … préparent une loi liberticide assimilant l’antisémitisme qui est notre histoire intime à l’antisionisme, 
Nous ne nous tairons pas.

La Coordination nationale de l’UJFP.

vendredi 8 février 2019

loergat


À Louargat, depuis le début de l’année, les enfants de la commune scolarisé à l’école des Deux Menés ne payent plus le car scolaire.
À Louargat, depuis le début de l’année, les enfants de la commune scolarisé à l’école des Deux Menés ne payent plus le car scolaire. (DR)

En décembre dernier, le conseil municipal de Louargat a voté la gratuité des transports scolaires pour les élèves de l’unique école de la commune. « Un petit geste pour la planète » selon la maire Brigitte Godfroy, qui plaide pour un changement des mentalités.

Une trentaine d’élèves dans le car, soit deux fois plus que fin 2018 : à Louargat, depuis le début de 2019, les transports scolaires attirent de nouveau, après des années de baisse de la fréquentation. Les bus ne sont pas encore pleins, « mais ça commence à prendre », se réjouit la maire Brigitte Godfroy qui parle pour le moment d’un « petit succès ». Un succès d’autant plus notable que les 255 enfants scolarisés dans l’école primaire des Deux Menés ne sont pas (encore) tous concernés. Car, pour le moment, aucun ramassage n’est possible dans le bourg et ses abords immédiats.

« Aller dans le sens de l’Histoire »


La principale explication à ce soudain intérêt pour les transports collectifs, c’est leur gratuité. Début décembre, l’équipe municipale, étiquetée divers gauche, a en effet voté cette mesure. « Notre souhait, c’est de s’engager dans la transition énergétique et de donner des solutions aux gens pour sortir du tout voiture », plaide Brigitte Godfroy qui poursuit : « Prendre les transports en commun, c’est aller dans le sens de l’Histoire. À notre mesure, nous essayons de contribuer par ce petit geste pour la planète ».
image: https://www.letelegramme.fr/images/2019/02/06/brigitte-godfroy-maire-de-louargat-a-g-et-monique-le_4407077_540x270p.jpg
Brigitte Godfroy, maire de Louargat (à g.), et Monique Le Masson, adjointe aux affaires scolaires.
Pour la commune de 2 400 habitants, l’effort financier s’élève environ à 13 000 € par an, soit une part infime du budget (2,20 M€).
 Pour les parents, l’économie se chiffre, elle, à 1,10 € par jour et par enfant. « D’après les retours que nous avons eus en conseil d’école, les parents valident », se réjouit la maire qui espère voir gonfler le nombre de passagers lorsque le bus pourra s’arrêter près des lotissements. « Actuellement, le Département autorise le transport scolaire à partir de 2 km du bourg. Mais, nous allons formuler une demande afin que les cars s’arrêtent désormais dans le centre », se projette Monique Le Masson, l’adjointe aux affaires scolaires.
 

L’appel aux parents


Car à Louargat, comme ailleurs, l’ouverture et la fermeture de l’école sont des moments souvent propices aux embouteillages. « Nous avons dû passer à sens unique la rue de la Gare, dans laquelle les parents se stationnent, simplement pour deux périodes d’un quart d’heure par jour », observe Monique Le Masson, qui rappelle que le ramassage scolaire a été mis en place à Louargat il y a une trentaine d’années, à une époque où « la majorité des gamins habitaient à la campagne. Et au départ, les bus étaient pleins ».

Depuis, la sociologie de la commune a évolué, la population rurale a diminué, les familles louargataises vivent pour beaucoup en lotissement et les parents se rendent le plus souvent à l’école en voiture. « Parfois même s’ils habitent à 200 mètres de l’école », regrette Brigitte Godfroy qui espère que la gratuité des transports scolaires participera au changement des mentalités.

« J’appelle aussi les parents à imaginer d’autres projets. Ce n’est pas le maire qui va décider que Louargat va devenir écolo. Chacun doit se dire qu’il va faire un geste pour la planète ».

© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/guingamp/louargat-le-chemin-de-l-ecole-devient-ecolo-06-02-2019-12203019.php#AISkcpquFTQu8IMX.99

loi anti cass

LOI ANTI CASSEURS COMMUNIQUE DU COMITE NPA
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Mardi 5 février 2019, l'Assemblée nationale a adopté la proposition de loi anti-casseurs par 387 votes pour, 92 contre et 74 abstentions. À l'exception des Républicains, l'opposition a voté contre le texte.

Le député de Guingamp Yannick Kerlogot a voté cette loi qui restreint les libertés démocratiques  notamment le droit de manifester. Rappelons que c'est la ministre de l'intérieur Castaner qui a repris une proposition de loi du parti de droite les Républicains, suite au mouvement des Gilets Jaunes.
Il est donc assez incompréhensible de voir ceux ci dialoguer avec Kerlogot lors du "grand débat" à Callac !

Il n'est pas inutile de se souvenir que les discours des macronistes lors du second tour des présidentielles tendaient à faire croire qu'ils étaient un rempart contre Marine Le Pen et les défenseurs des libertés publiques.
Qualifiée de « loi de la peur » par l’avocat François Sureau et de « loi générale contre l’exercice d’une liberté publique » par le Syndicat des avocats de France, dénoncée par les associations de défense des droits démocratiques, critiquée jusque dans les rangs de la majorité LREM et par certains syndicats policiers, qui affirme qu’elle « bafoue de façon arbitraire la liberté fondamentale de manifester », cette loi antimanifs est une étape supplémentaire du glissement autoritaire de la Macronie, après la normalisation de l’état d’urgence et la carte blanche donnée aux forces de répression face au mouvement des Gilets jaunes.
Les flics gazent, tabassent, blessent, mutilent… mais c’est contre les manifestantEs, ces dangereux individus refusant de baisser les yeux et de rentrer sagement chez eux, qu’il faut sévir !
Interdictions de manifester, interpellations préventives, fichage des indésirables : il s’agit une fois de plus de normaliser des dispositifs supposément exceptionnels – et déjà liberticides – afin de pouvoir les appliquer à n’importe quel manifestantE – réel ou supposé… 
Répressions policière et judiciaire forment un tout qui constitue l’un des piliers essentiels de la Macronie bousculée par la contestation sociale. La lutte contre le dangereux glissement autoritaire en cours, illustré hier encore par la tentative de perquisitions dans les locaux de Mediapart, est l’une des urgences de l’heure : un combat que le NPA entend continuer à mener et à étendre à  l’ensemble des forces qui refusent de céder face à la brutalité du pouvoir. 

Comité NPA Lannion Guingamp Bégard
Vendredi  8 décembre 2019

rennes antika

 ANTIKA HEBDO semaine 6

2 000 à Rennes contre la loi asile-immigration !

Samedi 2 février, nous étions plus de 2 000 à l’appel de la coordination régionale des collectifs de soutien aux personnes sans papiers, pour dénoncer le durcissement des mesures de la nouvelle loi scélérate asile-immigration.

Publiée au Journal officiel en septembre dernier, cette loi organise la remise en cause des droits des personnes étrangères. Concernant les demandeurEs d’asile, la période de rétention va passer de 45 à 90 jours. Leur droit de circuler librement sur le territoire sera remis en cause, les assignations à résidence se multiplieront. Celle et ceux qui auront essuyé un refus pourront être expulséEs pendant la période de leur recours. Les déboutéEs ne pourront plus faire de demande de régularisation... Pour les autres étrangerEs, de nombreuses dispositions vont rendre la vie en France plus difficile, en termes de contrôle des papiers, d’assignation à résidence, de demande de régularisation. Les interdictions de retour sur le territoire après une expulsion seront plus nombreuses… Cette loi liberticide va contribuer à accroître la précarité du séjour des étrangerEs en France, souvent les contraindre à la clandestinité.

Succès prometteur 
Aussi, initié par la coordination Bretagne/­Normandie/Pays de Loire des associations de soutien aux personnes sans papiers, l’appel avait vocation à faire du 2 février une journée nationale d’action contre la loi Collomb, et de fait une vingtaine de villes à travers l’Hexagone ont accueilli des initiatives, comme Nantes, Caen, Toulouse... Il faut dire que cette coordination est une institution dans la lutte en soutien aux sans-papiers, et regroupe depuis des années des dizaines d’associations à l’ancrage local incontestable dans un grand nombre de villes, petites et grandes, de l’ouest de la France… Sa proposition d’une construction « par en bas » de la coordination de la lutte avance en marchant, et connaît cette année un succès prometteur.
Rennes, debout...
Mais bien sûr, l’initiative de la coordination basée à Rennes se devait d’être une belle réussite… En effet, le Collectif de soutien aux personnes sans papiers de Rennes en est un des animateurs les plus dynamiques… En outre, l’actualité de la lutte aux côtés des sans-papiers est bouillante sur la ville, et depuis le mois d’août, les mobilisations, manifestations occupations, réquisitions se sont multipliées à un rythme soutenu. De plus, elles émanent d’un nombre spectaculaire d’associations aux contours très divers, aux pratiques variées, aux projets et aux objets différents, mais qui ont pris depuis quelques années l’excellente habitude de travailler ensemble, dans et autour d’une inter-organisations qui perdure. 

TouTEs ensemble !
Notre manifestation fut à l’image de cette réalité, avec un cortège conduit par des dizaines de migrantEs, parmi lesquels celles et ceux de la réquisition du 4, allée d’Estrémadure. Une forêt de pancartes, de drapeaux, de banderoles, ont marqué la présence d’un grand nombre d’associations, parmi lesquelles de toutes petites structures constituées dans des villages, en soutien à telle ou telle famille… 
La présence des camarades venus de toute la Bretagne a ajouté de la couleur à la manif, et au ton des slogans : Douarnenez, Quimper, Saint-Brieuc, Lannion, Dol-de-Bretagne, Laval, Saint-Nazaire, Saint-Malo, Québriac, permettant l’expression de notre détermination.
Et le barnum du NPA Bégard (grand merci Bégard !) concluant la journée par une dégustation de crêpes fort appréciées, fabriquées, transportées depuis le Trégor et réchauffées en direct sur les biligs militants.

Après le succès des manifestations du 18 décembre, après l’impact de cette manifestation, le NPA va s’engager pour poursuivre la mobilisation, notamment autour de la marche des solidarités en mars, et compte bien la proposer à toutes les forces qui se sont mobilisées…

Correspondant

jeudi 7 février 2019

loi et kerlogot

 Quand le député de Guingamp vote une loi liberticide, il confirme sa haine de toute manifestation, et se range dans le camp des "vichistes" comme l'a déclaré le député  Charles DE COURSON.
Charles de Courson parie que la loi anticasseurs ne survivra pas au conseil constitutionnel

 

 

Présentation de la loi anti casseurs par le gouvernement:

Loi "anti-casseurs" : prévenir les violences lors des manifestations et sanctionner leurs auteurs


La proposition de loi (PPL) visant à prévenir les violences lors des manifestations et à sanctionner leurs auteurs est actuellement examinée à l’Assemblée nationale. A la suite de certaines mesures qui font débat, le Gouvernement et le Parlement réaffirment leur vigilance sur les libertés publiques.

  • En séance publique, les députés ont précisé les modalités de l’interdiction administrative de manifester. La mesure ne sera applicable qu’aux personnes qui constituent une menace d’une particulière gravité pour l’ordre public se déduisant de ses agissements dans le cadre de manifestations précédentes.
     
  • Ces mesures seront soumises au contrôle attentif du juge : le texte prévoit que la décision d'interdiction doit être notifiée au moins 48 heures avant son entrée en vigueur, ce qui permet à l'intéressé de la contester en urgence devant le juge des référés. Bien évidemment, il appartiendra alors au juge de vérifier si les raisons invoquées par le préfet sont suffisantes pour que l'interdiction soit valable.
     
  • Concernant le périmètre de contrôle, les députés ont adopté un dispositif alternatif : sans instaurer de périmètre de filtrage à l’entrée des manifestations, l’amendement leur permettra de fouiller les personnes et les véhicules afin de rechercher des armes ou tout objet pouvant constituer une arme.
     
  • Le texte vise à garantir à ceux qui souhaitent manifester pacifiquement de pouvoir le faire dans des conditions normales. Ceux qui nuisent au droit de manifester sont ceux qui viennent le samedi pour casser, blesser, violenter.
La proposition de loi retournera au Sénat dès le 12 mars pour une deuxième lecture.

Dans le résultat du vote voici ce que nous pouvons lire:
Yannick KerlogotCôtes-d'Armor (4e)   LREM      Pour