mardi 24 juillet 2018


Benalla, Collomb, Macron sont dans le même bateau
Benalla tombe à l’eau… Prenons les rames !

Personne n’aurait parié un sou il y a un peu plus d’un an, lorsque Macron est arrivé au pouvoir, sur le fait qu’une « affaire Benalla » pourrait éclater ainsi au grand jour. Si on se rappelle les discours lénifiants en boucle dans les médias sur la « probité », « le renouvellement de la vie politique », « la transparence », on pourrait presque en rire… s’il ne s’agissait pas en fait des méthodes d’un État, d’une police, d’un personnel politique aux mœurs pourries, qui n’hésitent jamais devant la violence, le mensonge, l’illégalité lorsqu’il faut défendre les intérêts des dominants.
Une petite frappe à l’Elysée… à l’image d’un système extrêmement brutal
Benalla était rémunéré par l’État, protégé par Macron, couvert par Collomb, renseigné par des flics…. Comme combien d’autres ? Car ce qui apparaît clairement, maintenant, c'est que ce n'est pas l'affaire d'un seul barbouze, mais c'est bien tout un système, qui fonctionne sur la violence et sur la répression. Le seul défaut de Benalla, désormais, aux yeux de tous ceux qui l’ont rémunéré et couvert c’est de s’être fait prendre la main dans le sac. Un fusible va sauter… peut-être quelques autres, parmi des flics ou des grands commis de l’Etat. Collomb et Macron n’en sont pas à un mensonge ou une saloperie près. C’est leur job au quotidien en fait… L’un casse les droits des salariéEs en leur disant que c’est pour leur bien, l’autre chasse les migrantEs et les sans-papiers en disant que c’est pour « notre bien ». L’essentiel est maintenant pour tout ce petit monde d’essayer de convaincre l’opinion que cette « affaire » reste exceptionnelle, qu’un seul fruit est pourri mais évidemment pas le système !
Les députés, les politiciens de tout bord, s'offusquent du fait que Benalla aurait outrepassé ses droits en s'affublant d'un costume de policier. Tous les membres de la "commission d'enquête" parlementaire ont salué "l'admirable travail" du préfet de police... celui-là même qui coordonnait les troupes de baqueux et de CRS qui ont tabassé les manifestants le 1er mai ! Car la violence policière contre les manifestantEs, les syndicalistes, les habitants des quartiers populaires, les migrantEs, les jeunes qui en ont marre des contrôles au faciès n’est pas exceptionnelle. Elle est même en train de devenir la norme. Il y a deux ans mourrait Adama Traoré, il y a quelques semaines mourrait Aboubakar Fofana. Ceux qui les ont tué portaient l’uniforme, avait le droit de porter une arme, étaient « en service » officiellement… Alors pour un Benalla qui perd son job et qui connaît les affres de la garde à vue combien de tueurs assermentés et impunis ?
Tout est pourri dans la Macronie
Ce scandale n’arrive pas dans un ciel sans nuage pour Macron. Sa politique est de plus en plus ouvertement contestée, combattue, détestée. Même s’il a été difficile jusqu’ici de remporter des victoires sociales significatives, les luttes n’ont jamais cessé depuis un an. Certaines de ces luttes durent, sont acharnées, comme celles des postierEs du 92, comme celles des conducteurs de trains de fret de la région Normandie, comme celles des soignantEs des hôpitaux psychiatriques, comme celle des salariéEs de la grande distribution, et tant d’autres ! On se demande bien dans ce contexte ce que sont allés faire les dirigeants des principales centrales syndicales à l’Elysée la semaine passée, discuter à l’invitation de Macron… des futures attaques qu’il compte nous faire subir dès la fin des vacances d’été ! De la même façon, qu'avons-nous à attendre d'une "commission d'enquête" parlementaire dirigée par LREM et tous ceux qui votent les lois contre les travailleurs et les immigrés ? Prétendre vouloir "dialoguer" avec ce gouvernement, ou mener des batailles parlementaires dans les institutions façonnées pour et par les exploiteurs, c'est nous mener dans une impasse. Pendant que certainEs luttent, se font réprimer, se font expulser ou même meurent, ce n’est pas « de discussions » dont on a besoin mais d’un plan de bataille résolu contre ce gouvernement. Il ne viendra visiblement pas des directions syndicales et de la gauche… il doit alors venir de nous ! Macron, Collomb, et toute leur clique, on les vomit, on veut les dégager. Pour cela, il faut unir nos luttes, les faire converger. Plus que jamais, c’est ce système pourri et tous ses serviteurs qu’il faut virer ! Ne recommençons pas à la rentrée la stratégie qui nous a mené durant toute cette année à l’échec : étudiantEs, cheminotEs, fonctionnaires, salariéEs du privés, retraitéEs, chômeurs-euses, nous devrons y aller une bonne fois pour toutes, tous ensemble ! Alors pourquoi pas, dès maintenant, profiter du désordre créé par l'affaire Benalla, pour descendre dans la rue crier notre dégoût de ce système, et préparer ce mouvement d'ensemble dont nous avons tant besoin ?

lundi 23 juillet 2018

PRUNAUD

OUEST FRANCE

La position de la sénatrice du PCF pour l'essentiel nous partageons son analyse.

Maternité : deux ans de « mise sous tutelle »

Christine Prunaud.
 

La maternité du centre hospitalier, dont la fermeture était programmée le 1erfévrier 2019, bénéficie d'un sursis de deux ans, accordé par l'Élysée. Ensuite, un bilan sera dressé en lien avec la communauté médicale, pour prendre la décision finale du maintien ou de la fermeture de ce service.
« Le report de deux ans de la fermeture de la maternité ne correspond pas à la mobilisation du personnel médical et paramédical, des syndicats, des élus et de la population, que j'ai rencontrés avec mes collègues parlementaires communistes lors de notre « Tour de France des Hôpitaux », remarque la parlementaire.L'exigence est, et demeure, le maintien de cette maternité. »

« Une mise sous tutelle »
Pour Christine Prunaud, « le budget de la Sécurité Sociale 2018-2019, voté par la majorité gouvernementale, a fait des coupes sombres dans les budgets des hôpitaux. Ce sont ces restrictions budgétaires qui ont conduit à la situation dramatique des hôpitaux de notre territoire ».
Elle juge que la situation vécue par la maternité de Guingamp est la parfaite illustration de cette politique.
« Reculer pour mieux sauter n'est pas une solution pérenne. Je considère cette position comme une mise sous tutelle », remarque la sénatrice.
Elle s'interroge, par ailleurs, sur l'argument sécuritaire mis en avant par l'ARS (Agence régionale de santé) Bretagne, pour justifier la fermeture.

« Qu'en sera-t-il dans quelques mois, ou dans deux ans ? La sécurité est-elle médicale ou financière, due au manque de praticiens... Dans tous les cas, l'État est responsable de cette situation ! »

« Ce qu'il faut, c'est revoir toute la politique santé pour le prochain budget. Nous verrons alors si les déclarations de la majorité présidentielle seront suivies d'engagements concrets », indique Christine Prunaud.

BENALLA

ANTIKA HEBDO du NPA

Affaire Benalla : il y a quelque chose de pourri dans la Macronie


Mercredi 18 juillet, le Monde révélait, images à l’appui, qu’Alexandre Benalla, chargé de mission à l'Élysée en tant qu'adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron, s’était rendu coupable, le 1er mai, de violences contre des manifestantEs place de la Contrescarpe à Paris, coiffé d'un casque à visière et muni d’un brassard de police. Depuis ces premières informations, les révélations s’accumulent, le pouvoir s’embourbe dans des explications fumeuses, des enquêtes sont ouvertes, et l’affaire Benalla est ainsi rapidement devenue une affaire d’État.

L’Élysée et l’Intérieur savaient
Toutes les informations réunies par la presse démontrent que l’Élysée et le ministère de l’Intérieur étaient au courant des agissements de Benalla, et ce dès l’immédiat après-1er mai. Le 2 mai, Gérard Collomb est ainsi informé des faits. Le ministère de l’Intérieur en informe à son tour la présidence et, le 3 mai, Patrick Strzoda, directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, écrit à Benalla pour lui reprocher son « comportement manifestement inapproprié » et pour lui notifier une mise à pied de 15 jours. Une sanction identique est prise contre Vincent Crase, gendarme réserviste comme Benalla dont il est un ami, et collaborateur occasionnel de l’Élysée, également présent place de la Contrescarpe. 
La Macronie a-t-elle pensé que la sanction était appropriée ? Si tel est le cas, le moins que l’on puisse dire est que le pouvoir est particulièrement compréhensif à l’égard d’un individu qui s’est rendu non seulement coupable de violences, mais aussi – entre autres – d’usurpation de fonctions, soit des délits passibles de trois ans de prison et 45 000 euros d’amende… Une sanction qui n’aura pas eu, en outre, de conséquences pour Benalla, présent dans le bus des « Bleus » sur les Champs-Élysées lundi 16 juillet, après avoir été mobilisé lors de l'entrée au Panthéon de Simone Veil, le 1er juillet. Une bienveillance qui contraste avec l’extrême sévérité requise – et mise en œuvre – contre les syndicalistes ou les militantEs solidaires des migrantEs…  

Un scandale d’État
La grossièreté de la manœuvre est d’autant plus choquante qu’elle est révélatrice du sentiment d’impunité qui semble régner aux sommets de l’État. On ne peut en effet qu’être stupéfaits face à de tels comportements, qu’il s’agisse de celui de Benalla, confiant au point de se déguiser en flic pour frapper des manifestantEs, ou de l’Élysée qui a cru, du moins dans un premier temps, que la meilleure posture était de rester « droit dans ses bottes », et de faire le pari que « l’affaire » ne prendrait pas trop d’ampleur. Une attitude qui, venant des petits génies de la com’ qui composent la team Macron, est une illustration frappante du fait que le pouvoir jupitérien se croit non seulement tout permis mais pense en outre que tout peut être contrôlé et étouffé si nécessaire. 
Et au-delà de l’Élysée, c’est bel et bien à un scandale d’État que nous sommes confrontés. En effet, les ramifications de cette affaire, au fur et à mesure que les jours passent, sont de plus en plus complexes et de plus en plus troublantes : des policiers qui ont accepté de protéger physiquement Benalla à ceux qui, comme on l’a appris ce matin, lui ont transmis illégalement des images de vidéosurveillance, en passant par les révélations sur le « Monsieur sécurité » de Macron, déjà coupable de violences contre des militantEs et des journalistes, et à la tête d’une obscure « Fédération française de la sécurité privée » aux airs de milice, créée en 2016 avec Vincent Crase, il semble que l’on ne soit pas au bout de nos surprises… 

Une manifestation de l’air du temps
Notons au passage que la petite musique qui se fait entendre depuis quelques jours, selon laquelle Benalla aurait « déshonoré » la police, a de quoi faire rire jaune. Entre ceux qui tentent de distinguer la « bonne » police des « mauvais » barbouzes et ceux qui ne semblent pas être choqués par les violences perpétrées par l’adjoint au chef de cabinet de Macron mais seulement par le fait qu’elles ont été commises par un usurpateur et non par un « vrai » flic, c’est un étrange front qui se constitue. Car si l’affaire Benalla est révélatrice du fonctionnement de la Macronie, elle est également une manifestation de l’air du temps : celui des violences policières commises en toute impunité, avec la bénédiction et les encouragements du pouvoir, au point qu’un conseiller élyséen y participe directement avec la bienveillance de sa hiérarchie ! 
Il n’y a rien d’accidentel dans cette « affaire », sinon qu’elle a été rendue publique. La présence d’individus comme Benalla dans les plus hautes sphères de l’État et leur sentiment d’impunité –  malheureusement justifié – démontre, s’il en était encore besoin, qu’il y a quelque chose de pourri dans la Macronie. L’affaire Benalla, dont on ne connaît pas encore les futurs développements, pourrait nous en apprendre beaucoup sur les pratiques de ce pouvoir à l’air – faussement – décontracté, moderne et branché, alors qu’il s’inscrit dans une longue tradition, celle des clans qui privatisent l’État pour leurs intérêts et ceux de leurs amis, un processus particulièrement facilité par la nature antidémocratique des institutions de la Ve République. Le barbouze Benalla, dont tout indique qu'il est un très proche de Macron, va probablement être « exfiltré », ce que semble confirmer son licenciement annoncé ce matin. Mais ne nous y trompons pas : c’est toute la Macronie qui est en cause et, au-delà, des institutions et un système qui n’ont que trop duré. 

Julien Salingue

COM DEF


COMMUNIQUE DE PRESSE












Le comité de défense de la santé du pays de Guingamp prend acte de la décision politique de maintien de la maternité du centre hospitalier pour deux années.
Ce report doit être analysé comme une première victoire de la mobilisation populaire et citoyenne.
Comme le disent de nombreux intervenants, la vigilance reste de mise et et essentielle.Mais ne boudons pas l'effet psychologique de ce recul qui devra être renforcé par l'aboutissement de la procédure juridique engagée, fusse au moyen du recours hiérarchique, dont la réponse ne pourra être que positive...sauf à la ministre à désavouer Macron....
Si rien n'est réglé sur le fond du dossier, notamment sur la pérennité de l'offre médicale en gynécologie obstétrique, sur l'avenir même du centre hospitalier, la période qui s'ouvre laisse un espace d'information, de mobilisation. Nous continuerons à déterminer et à dénoncer sans aucun à priori ni langue de bois ce qui sont les responsables de la déliquescence de notre système de santé et de sécurité sociale, sur tous les aspects relevant de notre champ d'action.
C'est le rôle et le seul que s'est assigné notre comité.
Nous continuerons à rechercher le travail en commun avec les personnels et leurs organisations syndicales, les élus disponibles,les populations, la coordination régionale santé Bretagne.
Dans ce dossier comme dans bien d'autres il n'est pas de sauveur suprême, ni de place pour les amuseurs publics, notre santé est un bien trop précieux.

Que vive notre mater et que naissent de beaux enfants qui feront vivre et revivre ce pays de Guingamp qui a plus besoin de rires, de joie et de cris que de larmes.
Et n'oubliez pas l'adresse pour tous vos bobos c'est rue de l'Armor à Pabu...Vous aurez en prime la revanche sur les cyniques qui ne réfléchissent qu'avec leur logique financière.

le comité de défense de la santé du pays de Guingamp

Flora Bochet pour le comité

mercredi 18 juillet 2018

GREVE HOSTO

OUEST FRANCE

Guingamp. La CGT poursuit la grève de nuit à l’hôpital

Les représentants de la CGT et des délégués de chacun des services ont décidé de poursuivre la grève.
Les représentants de la CGT et des délégués de chacun des services ont décidé de poursuivre la grève. | OUEST-FRANCE

La grève continue dans les services de nuit de l’hôpital guingampais (Côtes-d’Armor). Des agents, représentés par la CGT, refusent toujours la nouvelle organisation du travail proposée par la direction.
« Il n’y a aucune avancée », s’insurge un membre du service de nuit de l’hôpital. Réuni autour de la table par la CGT, le personnel vient aux nouvelles des dernières négociations entre les représentants de la CGT et la direction. Si la CFDT a levé son préavis de grève, la CGT, elle, poursuit son mouvement.
Le bras de fer dure depuis janvier. Les services de nuit ne digèrent pas les propositions de la direction visant à changer l’organisation de leur temps de travail.
Des réunions, organisées les 9 et 10 juillet, devaient permettre d’éviter un mouvement social. Il n’en est rien…

« Manque de confiance »

Si la CGT admet « un changement de ton » de la part des dirigeants, elle demande plus que « le gel de la question portant sur la nouvelle organisation de travail ».
Entre le personnel et le syndicat, les discussions fusent mais, très vite, la principale revendication revient : « Nous voulons l’abandon de cette nouvelle trame de nuit et rester à l’ancienne », expliquent tous les membres présents.
Un autre problème arrive rapidement sur la table par l’intermédiaire de Laurence Kerguiduff, représentante du syndicat. Elle assène : « Nous avons expliqué aux dirigeants que le personnel n’avait plus confiance en lui ».À l’origine des maux et de cette perte de confiance du personnel, la volonté de la direction de réunifier les deux équipes de nuit en une seule. Cette réunification s’ajouterait, selon eux, au changement profond de leur mode de fonctionnement
Tenu d’assurer le service minimum, le personnel de nuit reproche au directeur une mauvaise gestion de l’épisode. Laurence Kerguiduff déplore : « Il y a eu plusieurs couacs dans la remise des assignations au personnel ». Ces assignations servent à mobiliser les agents pour garantir la continuité des soins, y compris en cas de mouvement social. La CGT pointe du doigt « certaines assignations qui n’ont pas été remises en bonne et due forme ».

« Pas de casse sociale »

La direction admet « Il y a pu avoir un souci mineur dans une remise d’assignation ». Gaël Cornec, directeur des ressources humaines se dit « profondément étonné de la poursuite de la grève ».
Il défend le projet directionnel : « Je ne vois rien dans cette nouvelle trame qui s’apparente à de la casse sociale. » Le responsable invoque « une nouvelle organisation qui remet plus d’équité et de règles dans le service de nuit. »
Celui qui pense que les négociations « se sont bien passées » ne cache pas son abattement. Seul point de consensus entre les deux partis, l’augmentation du personnel. De leur côté, les patients ne sont pas impactés par ce mouvement car la continuité des soins est assurée.

lundi 16 juillet 2018

carrefour

Jimmy licencié par CARREFOUR Langueux Côtes d'Armor.


Le 31 mars 2018 à l'appel de l'intersyndicale nationale de l'enseigne CARREFOUR des milliers de salariéEs avaient fait gréve contre les licenciements dans le groupe.
A Langueux dans les Côtes d'Armor,près de St Brieuc,  le mouvement avait été bien suivi.
Saisissant un prétexte futile, la direction locale décidait de licencier Jimmy, employé  dans l'hyper.
Manifestement la direction avait eu  vent de sa future candidature sur la liste professionnelle CGT lors des élections à venir.

Depuis donc plusieurs mois, la CGT du groupe CARREFOUR multiplie les mobilisations, la 4ème a eu lieu le 11 juillet. Un collectif d'organisations syndicales, politiques dont le NPA Côtes d'Armor participe au soutien.

Nous savons la "grande sensibilité" des groupes de la grande distribution à leur "image de marque", LIDL en est la preuve la plus médiatisée, plus l'information circule sur les pratiques antisyndicales et antisociales plus les directions se déclarent ouvertes au compromis.
Jimmy et la CGT CARREFOUR exigent donc sa réintégration et l'annulation du licenciement pour faute. Car celle ci n'existe pas.


Un nouveau rassemblement aura lieu mercredi 18 juillet.

Correspondant Côtes d'Armor

dimanche 15 juillet 2018

POUTOU FOOT

Philippe POUTOU face aux admirateurs de l'équipe de France

DIWAN

L’Education nationale doit donner une vraie place à la langue bretonne

Les 22 et 29 juin 2018, lors des épreuves d’examen du Baccalauréat (mathématiques) et du DNB (SVT), des élèves du lycée Diwan de Carhaix (29) et des collèges de Diwan Plésidy (22) et Vannes (56) ont composé en langue bretonne et non en langue française.

Nous rappelons qu’au fil des années, ces élèves ont suivi toute leur scolarité en langue régionale et ont été évalué.es dans cette même langue. Au-delà de toute polémique, il semble logique qu’ils puissent composer également leurs examens finaux dans celle-ci. De plus, plusieurs disciplines sont officiellement enseignées en langue régionale en France, l’Éducation Nationale a donc à sa disposition des correcteurs à même de corriger des copies d’examen en langue régionale.
Pourtant, les copies des élèves en question ont été traitées de manière plus que légère et inégalitaire puisque pour une part elles ont été corrigées par des enseignant·es non bretonnant·es, pour une autre simplement et radicalement exclues des corrections.

La CGT s’interroge donc ici sur le respect de l’égalité de traitement entre les élèves étudiant les langues régionales de la République et rappelle que la possibilité de composer en langue basque lors des examens existe déjà pour les élèves de l’Académie de Bordeaux dans un certain nombre de matières. Le basque est aujourd’hui parlé par 50 000 locuteurs. Pourquoi la langue bretonne est-elle moins considérée ? La charte des langues minoritaires que la France a signé au niveau européen (mais pour le moment refusé de ratifier) doit guider nos futures réflexions dans ce domaine.

Les services du Rectorat de Rennes connaissent l’histoire du traitement inique de la langue et de la culture bretonnes par la République française aux XIXe et XXe siècles. Si actuellement des moyens sont attribués chaque année pour l’apprentissage de cette langue force est de constater qu’ils sont toujours largement insuffisants et bien dérisoires au regard du passé puisque que les locuteurs bretonnants sont passés de près d’1.5 million en 1930 à 172 000 en 2009. L’UNESCO l’a d’ailleurs classée dans la catégorie des langues « sérieusement en danger ».

Ce contexte est à garder à l’esprit pour comprendre le geste épidermique des jeunes élèves de Diwan. La CGT fait observer que le mode d’action utilisé est de nature pacifique et n’affecte en fin de compte que les jeunes eux-mêmes. Ainsi que précédemment évoqué lors de l’audience du 28 juin 2018, elle espère que leur avenir n’en sera pas compromis. Dans l’attente que la situation se règle à la prochaine session et se régularise pour le public (Div Yezh) et le privé sous contrat (Dihun et Diwan), félicitations aux bacheliers qui malgré tout ça ont qd même obtenu leur diplôme.

Il ne doit plus être question de stigmatiser ou exclure les locuteurs de langue bretonne au risque de donner des arguments aux franges identitaires situées à l’extrême droite du mouvement breton.
Il est à déplorer que des solutions n’aient pas été construites et mises en œuvre en amont bien avant les épreuves 2018 et qu’il faille de tels incidents pour braquer la lumière sur la situation difficile de l’enseignement des langues régionales en France. En ce début de XXIe siècle, et en lien avec les autres langues régionales, il est essentiel de permettre l’apprentissage de la langue bretonne dans le respect du cadre national des examens et dans de bonnes conditions. Nous revendiquons donc l’extension du nombre de postes de professeurs Education nationale pour l’ensemble des disciplines et notamment pour enseigner en langue régionale.

Les représentants CGT de Diwan reçus en audience ce 16 juillet seront attentifs aux propositions de Mme le Recteur.

Note du NPA: Nous soutenons évidemment les jeunes qui ont composé en breton au BAC et la CGT Diwan.

KANAKY

  A LIRE SUR    http://npa29.unblog.fr/

 Nouveau Parti Anticapitaliste 29

Npa29

kanaky (libération)

kanak

Nouvelle-Calédonie: le Parti travailliste dit non au référendum

Le PT incarne la frange dure du mouvement indépendantiste Kanak, dissi-dente du FLNKS. Réuni en congrès, il appelle ses militants et sympathisants à la «non-participation» au référendum d’autodétermination du 4 novembre prochain, et accuse le FLNKS de faire le jeu de «l’Etat colonial».

jeudi 12 juillet 2018

TOUBIB


Actu.fr

Médecin généraliste, elle se lance dans un tour de France des déserts médicaux… en camping car !

La Vendéenne Hélène Verdon, jeune diplômée en médecine générale, s'est lancée dans un Tour de France des remplacements. Direction l'Est, puis le Sud, au volant de son camping-car !

Hélène Verdon a débuté le 22 mai un Tour de France des remplacements en médecine générale. (©Julien Sureau / Actu.fr)
Son aventure a débuté sur la côte de Vendée, le 22 mai 2018. Depuis Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Hélène Verdon s’est lancée dans un tour de France des remplacements en médecine générale. Particularité, la jeune femme de 30 ans ralliera ses différents cabinets… en camping-car.
Un véhicule acheté spécialement pour l’occasion qu’elle installe au gré des étapes, sur une aire dédiée ou bien dans le jardin des médecins qu’elle remplace !
Ils sont très sympas. Ils me cherchent des endroits où stationner. Il y a des jeunes, d’autres proches de la retraite…Certains se sont adaptés à mon parcours pour pouvoir partir en vacances, ce qu’ils n’avaient pas fait depuis un an !

Le déclic après un voyage

Ce périple, Hélène y pensait depuis plusieurs années déjà. Diplômée de la fac de Nantes en novembre 2016, Docteur Verdon a validé sa thèse en fin d’année 2017 après avoir enchaîné les remplacements en zone rurale, en Vendée et Loire-Atlantique essentiellement.
Elle s’est ensuite octroyé quelques semaines de vacances à l’autre bout du globe, en Nouvelle-Zélande. Une aventure fondatrice en fait, explique-t-elle, après un premier périple en Amérique du Sud il y a 18 mois.
Je n’osais pas trop me lancer avant ce voyage. J’avais un peu peur. J’ai eu en quelque sorte un déclic.

Une trentaine de contrats jusqu’à l’automne

Après plus d’un mois sur la route, Hélène Verdon a déjà multiplié les consultations médicales. En Bretagne d’abord, en Normandie ensuite. Fin juin, son camping-car l’avait déjà emmené soigner des habitants de la Somme, près d’Abbeville. En juillet et août, elle va rejoindre les Vosges, la Haute-Saône, la Bourgogne, l’Isère et la Savoie.
Tous ces remplacements (d’une à trois semaines en moyenne), la Vendéenne les a obtenus grâce au site Rempla France : une start-up qui met en relation les professionnels de santé.

 

Contrats dématérialisés

Surtout, la jeune entreprise lui permet de signer des contrats dématérialisés avec les ordres des médecins dans les départements où elle stationne son camping-car. Un sacré gain de temps. « C’est moins galère », confirme Hélène.
Les courriers ne se multiplient pas et comme mon réseau se concentrait surtout en Vendée et en Loire-Atlantique, j’ai pu décrocher des remplacements ailleurs en France. Et en plus, c’est un service gratuit.
Comme elle l’explique sur le site Rempla France, cette aventure va lui permettre « de se familiariser avec des logiciels et de découvrir l’activité libérale seule ou à plusieurs », avec d’autres généralistes voire des spécialistes installés dans les mêmes cabinets.
Sur leur blog, les fondatrices de Rempla France voient ce tour de France d’Hélène comme « une opportunité de promouvoir la médecine générale et de faire découvrir l’exercice libéral en milieu rural ».
Nous sommes la vitrine de certains départements délaissés par les jeunes, faute de connaissance. Et pourtant l’installation y est souvent plus facile et le cadre de vie très agréable.

De nomade à sédentaire ?

Grâce à ce réseau social, le planning de la jeune généraliste est d’ailleurs rempli jusqu’à l’automne. Entre congés maternité, vacances des titulaires… elle devrait remplacer une trentaine de personnes en une dizaine de mois. Elle ne va donc pas chômer même si elle se limite à 30 consultations par jour :
C’est un métier où il est assez simple de trouver du travail. Des médecins, on en a besoin un peu partout.
Son temps libre, elle le consacre aussi à promener son véhicule et à découvrir les paysages locaux. « J’allie l’utile à l’agréable », fait-elle remarquer.

« Je ne vais pas sauver la France »

Ce tour de France lui permet aussi de constater des disparités entre régions dans les pathologies.
Sur le littoral, il y a beaucoup de fumeurs chez les marins-pêcheurs par exemple. Dans les territoires industriels, je rencontre des ouvriers qui souffrent de TMS, de tendinopathie surtout.
Quand elle aura bouclé sa Grande Boucle, Hélène Verdon a pour projet de s’installer dans une région, plutôt en milieu rural. « Ce projet reste personnel, je ne vais pas sauver la France, sourit-elle, mais je suis certaine que ces expériences que j’accumule me serviront à l’avenir. »

actu.fr
 
 
 
Note du comité:  dommage qu'elle ne soit pas pédiatre la maternité de Guingamp en manque.... 

mardi 10 juillet 2018

AHB

OUEST FRANCE

Association hospitalière de Bretagne

Plouguernével. Sept emplois vont être supprimés à l’hôpital

Les manifestants devant l'entrée de l'hôpital spécialisé de Plouguernével, vendredi en fin de matinée
Les manifestants devant l'entrée de l'hôpital spécialisé de Plouguernével, vendredi en fin de matinée | Ouest-France

Vendredi, une centaine d’employés de l’Association hospitalière de Bretagne (AHB) ont manifesté pour dire « non » à la suppression de sept emplois à la blanchisserie.

« Nous ne pouvons pas accepter que les salariés paient les frais d’une mauvaise gestion », estiment les responsables de la CGT qui ont rassemblé vendredi, en fin de matinée, près de 100 manifestants devant les grilles du centre hospitalier de Plouguernével.
La réduction des effectifs à la blanchisserie a été actée par le conseil d’administration de l’AHB le vendredi 29 juin. « Ce service passerait de 12,5 emplois à temps plein (ETP) à 5,25 ETP, soit la suppression de sept postes. L’entretien du linge serait sous-traité », annonce le syndicat.

Du matériel vétuste

« Depuis de nombreuses années déjà, les instances du personnel de l’établissement ont alerté la direction de l’hôpital sur la dégradation des conditions de travail, notamment la vétusté du matériel de la blanchisserie qui met en cause la sécurité du personnel », rappellent les représentants de la CGT.
Le syndicat entend dénoncer « un laxisme de la part des directions successives qui, malgré les demandes répétées des instances représentatives du personnel, n’ont pas réalisé les investissements nécessaires au fur et à mesure des années. »
La CGT demande à la direction « de reprendre le dossier, afin de maintenir les emplois sur Plouguernével, tout en réalisant les investissements nécessaires au bon fonctionnement de la blanchisserie, un service à part entière pour les patients et résidents ».

La direction assure un reclassement

Xavier Chevassu, le directeur général de l’AHB, a rappelé que l’équipement était vieillissant et qu’il devenait urgent de trouver « une solution pérenne ».
Le conseil d’administration a travaillé sur trois hypothèses : investir, externaliser l’activité ou opter pour une solution mixte. C’est cette dernière qui a été privilégiée.
« Ce n’est pas la moins coûteuse, c’est 100 000 € de plus », précise-t-il. Elle aboutit au maintien de cinq emplois au sein de la blanchisserie, les sept autres salariés bénéficieront d’un reclassement sur le site : cinq dans les services logistiques, deux au service transport. « Enfin, investir dans du neuf (trois millions d’euros) ne paraissait pas justifié, car les hospitalisations complètes sont en baisse depuis plusieurs années », ajoute le directeur.

vendredi 6 juillet 2018

JIMMY

OUEST FRANCE

Saint-Brieuc. « Le patronat de droit divin n’existe plus » : le soutien de la Ligue des droits de l’homme au boucher de Carrefour

La Ligue des droits de l’homme vient de faire connaître son soutien au boucher de Carrefour licencié à cause d’un emballage de sex-toy.
La Ligue des droits de l’homme vient de faire connaître son soutien au boucher de
La Ligue des droits de l’homme vient de faire connaître son soutien au boucher de Carrefour licencié à cause d’un emballage de sex-toy.
La Ligue des droits de l’homme vient de faire connaître son soutien au boucher de Carrefour licencié à cause d’un emballage de sex-toy.
« Attachée au respect des droits fondamentaux et très vigilante vis-à-vis de décisions arbitraires », la section de Saint-Brieuc dénonce, dans un communiqué, « la brutalité de ce licenciement eu égard au motif invoqué » et elle s’associe à l’émotion suscitée par « cette sanction complètement disproportionnée prise par la direction nationale de Carrefour ».
La LDH ajoute : « Depuis 1936 il en est fini du « patronat de droit divin », il est utile de le rappeler. »

nuit greve

OUEST FRANCE

Guingamp. Hôpital : Les travailleurs de nuit dans l’impasse


La CGT, à la demande du personnel de nuit, a déposé un préavis de grève illimitée.
La CGT, à la demande du personnel de nuit, a déposé un préavis de grève illimitée. | Ouest-France

Le dialogue se tend entre la direction de l’hôpital à Guingamp (Côtes-d’Armor) et le personnel de nuit. La nouvelle rotation du temps de travail provoque la colère des équipes.

Déjà, le 14 juin dernier, le Comité Technique d’Établissement (CTE) avait tourné court. Le personnel et leurs représentants CGT et CFDT ayant refusé de siéger, le comité était reporté à ce jeudi 5 juillet.
Gladys Le Fèvre, représentante CFDT, explique : « Nous avons 26 questions à l’ordre du jour. Nous demandons à reporter celle concernant la nouvelle trame afin de pouvoir discuter des autres. » Une demande à laquelle s’est jointe la CGT. La direction a refusé d’éluder cette question, invoquant « un débat nécessaire », et ce dernier CTE a, de nouveau, tourné au vinaigre.

« Plus de vie de famille »

Environ une cinquantaine de personnes, membres du service de nuit, se sont donc retrouvées devant une salle de réunion à fustiger une nouvelle organisation qu’ils ne digèrent pas.
Céline Beaudouin, infirmière de nuit, résume la nouvelle trame : « C’est simple, nous n’aurions plus aucune vie de famille. Nous passerions d’un week-end sur deux entièrement libres à un week-end sur six. Tous les autres seraient cassés. »
En effet, sur les cinq week-ends dits « non libres », les équipes de nuit peuvent travailler soit le samedi, soit le dimanche, ou le vendredi soir. Gaël Cornec, directeur des ressources humaines de l’hôpital défend sa proposition : « Ces week-ends coupés sont liés à une demande des syndicats qui souhaitaient une trame 100 % réglementaire. »

Rester à la trame actuelle

Une mesure qu’il dit accepter de négocier avec les syndicats, mais aujourd’hui, il déplore « un dialogue social totalement rompu et une impossibilité de discuter en instances ».

L'équipe de nuit mobilisée devant l'hôpital pour dénoncer la nouvelle organisation du travail proposée par la direction. | Ouest-France
Les fonctionnaires présents demandent à rester à la trame actuelle. Impossible selon la direction : « Elle n’est pas optimisée. L’équipe de nuit est scindée en deux brigades, ce qui engendre des pratiques de soins différentes », explique Gaël Cornec tout en ne remettant aucunement en cause la qualité des soins prodigués.
Le couloir menant à la salle de réunion devenant de plus en plus exigu, le personnel s’est massé sur les pelouses de l’hôpital. L’occasion pour la CGT de déposer un préavis de grève illimitée. Il sera effectif dans cinq jours. Les équipes de nuit l’assurent : « Ce préavis ne perturbera pas les soins. »

Note du comité:
La gréve couve au centre hospitalier
bizarrement s'est l'équipe de nuit qui se fâche...avec raison .
Une assemblée générale qui vote la gréve , la preuve les mains levées...Une bonne indication pour les personnels de la maternité. Et si on y allait tous ensemble!...

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LE TELEGRAMME

 

Uzel



Les agents des routes CGT ont déposé un préavis de grève.

Routes: le centre d’exploitation d’Uzel va fermer

Le Département a décidé de fermer trois centres d’exploitation des routes, ceux d’Uzel, Loudéac et La Chèze. Les équipes seront regroupées au sein d’un nouveau bâtiment qui verra le jour sur Trévé à l’horizon 2020.

Le Conseil départemental des Côtes-d’Armor a pour projet la fermeture du centre d’exploitation des routes d’Uzel. Une nouvelle qui ne rassure par les agents départementaux. Ils ont exprimé leur inquiétude lors d’une réunion organisée ce mardi 3 juillet à l’antenne uzelaise par la CGT-Routes.
Pour Olivier Even, secrétaire de la section CGT-Routes, l’heure est à la mutua-lisation des moyens dans les centres d’exploitation du Département.
« Six centres sont rattachés à l’agence technique départementale (ATD) de Loudéac. Ceux de Merdrignac, Collinée, Guerlédan, La Chèze, Uzel et celui de Loudéac », raconte-t-il. L’objectif est de regrouper ces trois derniers centres au sein d’une seule et même structure. « Un terrain a été acquis à Trévé par le Conseil départemental pour réaliser une construction neuve, si le budget est là ! ».

« Le service sera moins bien assuré »

Les agents affirment que le centre de La Chèze sera transféré en septembre à Loudéac tandis qu’Uzel fermera en octobre 2020. «C’est ce qu’on a pu lire», déclarent-ils. Des décisions prises lors de comités techniques «où il n’y a pas de consultations des personnes concernées», regrette Thomas Laurent, un agent.
Au-delà de la fermeture du centre, les salariés redoutent une baisse de la qualité du service rendu aux usagers. « On est un service public d’entretien des routes et d’exploitation, c’est-à-dire que l’on intervient lors des accidents, lors des événements météorologiques extrêmes type tempêtes, inondations. On assure le service hivernal. Le Département veut réduire les moyens, on interviendra donc moins sur le réseau et surtout là où il y a peu de trafic. Les habitants, les élus doivent comprendre que le service sera moins bien assuré ».
L’antenne d’Uzel rassemble actuellement trois agents et un chef d’équipe. Ils se chargent de l’entretien de 130 km de route dont la départementale 700. « Le centre d’Uzel est bien placé. Il est près de la côte de Berlouze, L’Hermitage-Lorge. On ne comprend pas cette politique qui nous demande de travailler moins bien à l’avenir », confient-ils.

Le faire savoir lors du Tour de France

Les agents ont décidé de faire entendre leur mécontentement et comptent déposer un préavis de grève ces jours-ci. Un mouvement de contestation qui pourrait s’exprimer au moment du passage du Tour de France. Interrogé, Éric Vantal, directeur adjoint des services au Conseil départemental, a confirmé la fermeture du centre d’exploitation d’Uzel et la création à Trévé  d’un nouveau centre qui regrouperait l’antenne d’Uzel plus La Chèze et Loudéac.(…)


 03 juillet 2018  Thierry Le Corre
https://www.letelegramme.fr/

mercredi 4 juillet 2018

LANDEBAERON

LE TELEGRAMME

Maternité de Guingamp

Mardi soir, Thierry Pérennes et Gwénaëlle Aubry (à droite) ont testé le temps de parcours entre Landébaëron et l’hôpital de Lannion, pour dénoncer les conséquences d’une fermeture de la maternité de Guingamp. Ils ont été accueillis par Jean-Jacques Durand, le porte-parole du comité de défense du centre hospitalier de Lannion-Trestel.
Mardi soir, Thierry Pérennes et Gwénaëlle Aubry (à droite) ont testé le temps de parcours entre Landébaëron et l’hôpital de Lannion, pour dénoncer les conséquences d’une fermeture de la maternité de Guingamp. Ils ont été accueillis par Jean-Jacques Durand, le porte-parole du comité de défense du centre hospitalier de Lannion-Trestel. (Photo Olivier Paris)

Les opposants à la fermeture de la maternité de Guingamp effectuent des « trajets test ».

Maternité de Guingamp : 

des « trajets test » effectués.  Trente minutes. C’est le temps que viennent de mettre, ce mardi soir, Thierry Pérennes, le représentant du comité de défense de la santé du pays de Guingamp et Gwénaëlle Aubry, conseillère municipale à Landébaëron, pour parcourir la trentaine de kilomètres, qui sépare la petite commune située près de Bégard, du centre hospitalier de Lannion. Un tampon au départ à la mairie et un autre, à l’arrivée, à l’accueil de l’hôpital, en attestent. Ce genre de « trajets test », les opposants à la  fermeture de la maternité de Guingamp vont les multiplier.

jimmy



Comités des Côtes d’Armor

On vit ici, on lutte, on résiste - Amañ e vevomp, stourmañ a reomp

COMMUNIQUE DE PRESSE


Réintégration de Jimmy à CARREFOUR LANGUEUX.


Le groupe de la grande distribution Carrefour annonçait ces derniers mois un plan social dont l’objectif était la fermeture de ses magasins les moins rentables, et une restructuration visant à rétablir le taux de profit des actionnaires.
Carrefour a été pour la première fois largement contesté en interne par des syndicats, le mouvement de gréve du 31 mars 208 devait aussi toucher les hypers des Côtes d’Armor dont Langueux, Guingamp, Paimpol.
Prétextant une faute, dérisoire au demeurant, la direction de Carrefour Langueux licenciait Jimmy. En fait, elle se débarrassait d’un adhérent de la CGT quelques mois avant les élections professionnelles.
Le NPA des Côtes d’Armor se joint à la campagne nationale qui vise à obtenir la réintégration de Jimmy sur le magasin de Langueux.
Nous soutenons les initiatives prise par La CGT Carrefour pour obtenir celle ci, et nous invitons les clients de Carrefour à dénoncer l’attitude de la direction locale mais aussi plus largement la politique antisociale du groupe Carrefour.
Jimmy doit être réintégré...


Le 4 juillet 2018.