jeudi 31 mai 2018

dir mc

Sévérac-d’Aveyron : l’A75 bloquée contre la fin de la gratuité

Les agents de la DIR ont bloqué l'A75./ DDM
Une centaine de personnels de la DIR du Massif Central, à l’appel de la CGT, ont bloqué une portion de l’A75 vers Sévérac-le-Château, hier toute la journée. Ce blocus vient contre le projet de loi d’orientation des mobilités et la possible fin de la gratuité de l’autoroute A75. « Le ministère des Transports voudrait réunir en une seule entité les autoroutes privées et non concédées.

Cela voudrait dire que tout le réseau autoroutier géré par le service public deviendrait payant pour les usagers. À côté de cela, on risque une réduction des effectifs, mais aussi la mise en place de portiques, pour supprimer les barrières de péages », dénoncent les agents routiers. À l’issue de ce blocage, le personnel de la DIR Massif Central, a rencontré le directeur de cabinet du préfet de Rodez :
« Nous lui avons transmis nos revendications à propos du projet de loi. Nous avons aussi demandé la confirmation, par communiqué de la maintenance de la gratuité de l’A75.

Nous attendons une réponse positive, c’est pour cela que nous avons arrêté le blocus. Si elle est négative, on reprendra les actions. » Ce blocus avait aussi pour objectif d’alerter les usagers de la route : « On ne bloque pas la route pour le plaisir. Mais nous avons voulu faire ralentir les usagers en les détournant sur la N88, afin de pouvoir leur distribuer des tracts pour les informer. Il y a eu un retour positif, les personnes ont été compréhensives. »

lundi 28 mai 2018

OUEST FRANCE 28 MAI

Guingamp. Ils se battent pour sauvegarder la maternité

Les membres du Comité de défense de la santé du pays de Guingamp avaient appelé à une mobilisation pour défendre la maternité, dès le début du mois de mai.
Les membres du Comité de défense de la santé du pays de Guingamp avaient appelé à une mobilisation pour défendre la maternité, dès le début du mois de mai. | Ouest-France
Dans les coulisses du Comité de défense de la santé du pays de Guingamp. 

Qui est engagé, depuis des mois, dans le combat, pour défendre la maternité du centre hospitalier ?
Personnels de santé, syndicats, citoyens se sont rassemblés, depuis février dernier, dans le Comité de défense de la santé du pays de Guingamp, pour « défendre l’offre de santé sur tout le territoire », rappelle Thierry Pérennes, à l’initiative du comité.

Et si, aujourd’hui, le combat essentiel de ses membres s’axe autour de la sauvegarde de la maternité du centre hospitalier, dont la fermeture est programmée au 31 janvier 2019, il n’en reste pas moins qu’ils ont à cœur d’améliorer la prise en charge des habitants, en matière de soins, mais aussi de tous ceux qui y travaillent quotidiennement, à l’instar des aides à domicile (Ouest-France des 26 et 27 mai).

Réunis en assemblée générale, vendredi soir, à Pabu, ses membres, ainsi que les personnes ayant répondu à l’invitation du comité, ont été informés du contenu du rapport de la Commission spécialisée de l’organisation des soins (CSOS) qui a rendu un avis défavorable pour le renouvellement de l’autorisation d’activité, attendue par le service maternité. Un avis sur lequel l’Agence régionale de santé (ARS) Bretagne s’est appuyée
.
« La mort d’autres services »

« Cette commission a dressé un procès à charge contre la maternité de Guingamp, après la présentation de son argumentaire par la direction de l’hôpital de Guingamp, annonce Thierry Pérennes. La direction s’est retirée juste après cette présentation. Il n’y avait personne pour défendre le service… Des affirmations, sans aucun fondement, ont été avancées et ont résulté à un vote largement négatif. »
Un aspect du dossier dont le comité aimerait particulièrement s’entretenir avec Me Herrmann, un avocat de Toulouse qui, il y a dix ans de cela, avait plaidé la cause de la maternité de Carhaix. Alors que l’ARS Bretagne avait également annoncé sa fermeture, celle-ci a finalement obtenu le renouvellement de son autorisation d’activité.

Pour les membres du comité guingampais, qui avaient tiré la sonnette d’alarme, depuis plusieurs mois déjà, la fermeture de la maternité est annonciatrice de la mort certaine d’autres services.
D’ailleurs, Philippe Couleau, porte-parole du comité de défense de l’hôpital de Paimpol et vice-président de Guingamp-Paimpol Armor-Argoat agglomération (GP3A), était bien présent à Pabu, comme son collègue de Lannion-Trestel, pour rappeler ce qui s’est produit dans la cité des Islandais.
Après la fermeture de la maternité de Paimpol, en 2003, la pédiatrie et la chirurgie ont disparu… L’occasion pour Fabrice Dehove, du syndicat Sud Solidaires, de préciser qu’avec la maternité, disparaîtra la chirurgie gynécologique…

Aussi pour défendre ce service, ils ont défilé en nombre samedi. Et si ses membres apprécient l’engagement de nombreux politiques du territoire pour permettre aux futures mamans d’accoucher à Guingamp, ils sont quelque peu grinçants quand ils évoquent la position du député, Yannick Kerlogot. « Il n’a jamais soutenu la maternité, au contraire, s’enflamme Thierry Pérennes. Il devrait rendre son écharpe ! »



Note du comité NPA :

Trop heureux d'être cité dans l'article de OUEST FRANCE, notre camarade Thierry précise n'avoir jamais demandé la démission de Kerlogod. Par contre en hommage en ce  jour anniversaire de la fin de la semaine sanglante de la "Commune de Paris" il propose que le peuple puisse révoquer ses élus....cela aurait plus de "gueule" que des démissions....

samedi 26 mai 2018

26 MAI

        MATERNITE de GUINGAMP 

2.000 manifestants à Guingamp contre la décision de l'ARS Bretagne de fermer la maternité de l'hôpital.



Une présence du NPA qui ne passe pas inaperçue de nos voisins de Carhaix qui fêtent les 10 ans de leur lutte victorieuse pour le maintien de la maternité.

  A suivre plus d'infos dans les heures à venir.

jeudi 24 mai 2018



Maternité de Guingamp, la République En Marche contre les bébés…




Depuis des semaines la rumeur enflait sur la fermeture de la maternité de l’hôpital de Guingamp.
Le Comité de Défense de la Santé avait vu juste en dénonçant le minage du terrain par le super préfet de l’ARS Bretagne, ses complices des directions des hôpitaux du GHT 7 et le député Kerlogod, champion du monde des tourneurs de vestes. Pour une surprise ce n’en est pas une tant les politiques de santé publique sont inféodés aux diminutions drastiques des budgets de l’Etat et de la Sécurité Sociale.
Toutes les richesses disponibles doivent aller directement dans les poches des capitalistes, ils ne font même plus mine des les partager. Déjà 25 milliards d’euro au titre de l’impôt sur les grandes fortunes supprimés, la Flat Tax , des défiscalisations diverses etc.
Laissant ainsi sur le bord de la route, nus comme des vers, les tenants de la social démocratie, du réformisme, les partis opportunistes de gouvernement, les PS, PCF et Verts. Pacte de responsabilité, CICE, coupes budgétaires encore plus de 900 millions cette année pour la seule santé, Macron et ses complices du patronat foncent dans le tas. Alors pour eux quelle importance un petit hôpital, une petite maternité chez les « illettrés » de Bretagne ?
Sauf que pour nous, les salariés, les retraités, la jeunesse, les populations éparpillées sur les territoires, c’est notre vie qui est en jeu !
En renforçant la métropolisation, par exemple ici en Bretagne, Rennes, Nantes et Brest, l’Etat du capital concentre les ultimes ressources publiques sur ces trois grandes villes. Il suffit de vérifier la démographie médicale pour s’en assurer, les médecins les plus jeunes, les plus formés se concentrent dans ces secteurs. Attractifs financièrement  évidemment.

Contre la fermeture de la maternité de Guingamp.
Les trente suppressions de lits à la Fondation Bon Sauveur de Bégard.
Les conditions honteuses de vie dans les EHPAD.
La privatisation rampante des services d’aide et de soins à domicile, il nous faut organiser la résistance des personnels et des usagers.
Nous ne ferons pas l’économie d’une gréve, tous ensemble, contre la destruction des emplois, des statuts comme à la SNCF, à La Poste, dans  l’énergie, l’Education Nationale. 
Comme en mai 68!


Contre Macron et son monde nos vies valent plus que leurs profits. N’attendons pas de comptabiliser les dégâts humains agissons tout de suite. 
Samedi 26 mai le NPA sera au coté des manifestants de Guingamp, devant la Mairie à 11H00 pour défendre et garder la maternité, les emplois, le droit à la santé pour tous.

La décision de l’ARS à la poubelle !


Le comité NPA Lannion Guingamp Bégard.
npabear@gmai.com
http://npabear.blogspot.fr/

lundi 21 mai 2018

ps

Guingamp le PS  appelle seul à une manifestation pour défendre la maternité, bizarrement le 26 mai jour de la mobilisation "Marée populaire".Seul enfin,..., attendons la réaction de la CFDT!...

Ouest France

Maternité de Guingamp. Les élus "entrent en résistance"


Les élus de Guingamp appellent à manifester samedi. Le 5 mai, plus de 1 000 personnes s'étaient mobilisées dans les rues de la ville.
Les élus de Guingamp appellent à manifester samedi. Le 5 mai, plus de 1 000 personnes 
Dans un communiqué, cinq élus*de Guingamp et son Pays, interpellent. Pour eux, "la direction de l’agence régionale de santé s’apprête à nous signifier la fermeture de la maternité de Guingamp".
Le communiqué signé par le sénateur Yannick Botrel, la présidente du conseil de surveillance de l’hôpital de Guingamp : Annie Le Houérou, le maire de Guingamp : Philippe Le Goff, le président de Leff Armor communauté : Philippe Le Goux et le président de Guingamp Paimpol Armor Argoat agglomération : Vincent Le Meaux.
La direction de l’agence régionale de santé s’apprête à nous signifier la fermeture de la maternité de Guingamp.
Une maternité comme celle de Guingamp c’est cette année plus de 500 accouchements qui se font dans un cadre sécurisé répondant à des besoins de proximité. Depuis des années, au sein de cette structure, médecins, sage-femme, infirmière, administratif, élus, n’ont eu de cesse de défendre ce service de qualité pour les mamans et leurs bébés.
Le modèle qui veut nous être imposé est dorénavant d’aller faire accoucher les femmes du bassin de l’agglomération Guingamp Paimpol à Saint-Brieuc avec tous les risques que cela comporte en termes des délais, de surcoût pour les futures mamans. Aurons-nous dans les prochains mois des mamans qui accoucheront sur la route ?
Alors que Guingamp fait partie d’un groupement hospitalier de territoire qui a pour objet de mutualiser les moyens entre les différents établissements. Aujourd’hui unilatéralement l’hôpital de Saint-Brieuc à affirmer sa volonté de ne plus mettre à disposition des pédiatres. L’hôpital de Saint-Brieuc ne sera pas lui-même en capacité d’accueillir les 500 naissances ! Futurs parents, débrouillez-vous !
Aujourd’hui les élus que nous sommes refusons cette décision et entrons dorénavant en résistance. D’ores et déjà nous appelons l’ensemble des personnes du territoire à se mobiliser et nous vous invitons à une manifestation samedi 26 à 11 h avec un rassemblement devant la mairie.
Défendons notre hôpital, notre maternité et refusons cette régression historique.

* du PS note du NPA,

samedi 19 mai 2018

cmb encore lui

Suite de notre feuilleton CMB ARKEA, même les parisiens le disent...Qui arrêtera jean Pierre Denis?

Dans la première manif payée par une banque.

LR: Tout est dit ici : https://www.anti-k.org/2018/05/17/credit-mutuel-les-superviseurs-mettent-arkea-en-garde-contre-toute-sortie-unilaterale/ ou là: https://www.anti-k.org/2018/04/21/credit-mutuel-la-confederation-sort-larme-atomique-contre-arkea/  ou sur Mediapart sous la plume de Laurent Mauduit : https://www.anti-k.org/2018/03/28/laffaire-du-credit-mutuel-arkea-tourne-a-la-bouffonnerie/


leparisien.fr – Boris Cassel (@BorisCassel)|  

Paris, le 17 mai. 
Les salariés du Crédit Mutuel Arkéa veulent défendre l’indépendance de leur entreprise qui souhaite quitter la Confédération nationale de la banque mutualiste. LP/Yann Foreix

Plusieurs milliers d’employés d’Arkéa, la branche bretonne du Crédit Mutuel, ont défilé pour réclamer leur indépendance. Plus ou moins volontairement.

Il a rangé son attaché-case, sa chemise rayée, son costume cravate et ses boutons de manchette. Lorsqu’il descend dans la rue pour manifester, le banquier est à la cool : il porte des baskets, des banderoles et des drapeaux. S’il s’époumone avec des slogans (« ça suffit, ça suffit », ou encore « Arkéa Indépendant, Arkéa Indépendant »), trois petits détails le distinguent d’un manifestant lambda : il est payé par son employeur pour battre le pavé, porte un bonnet rouge par 20 degrés et son sweat à capuche – flambant neuf ! – n’est pas siglé « CGT » mais « Arkéa ». C’est ce que les Parisiens ont pu découvrir jeudi en voyant passer l’incroyable cortège des salariés de la banque Arkéa, la branche bretonne du Crédit Mutuel.

Pour le droit de quitter le réseau du Crédit Mutuel

Officiellement organisée par un collectif de salarié, la première manifestation parisienne financée par une banque visait à faire pression sur le gouvernement pour qu’il accorde à cette banque, le droit de quitter le réseau du Crédit Mutuel. Elle a réuni 6 000 personnes selon les organisateurs, 4 000 selon la Police.
Marie était dans le cortège parti à 13 heures de la place de la Bastille (XIe). Elle « n’avait manifesté qu’une fois » auparavant « contre la loi Devaquet » (NDLR : en 1986). « Une manifestation de banquier, cela peut faire sourire mais ce que l’on essaye de faire, c’est garder nos emplois en Bretagne », explique cette Rennaise.

L’identité bretonne revendiquée

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Paris, le 17 mai. Dans la manifestation d’Arkéa, même la musique est bretonne !/LP/Yann ForeixAlain Gaugendeaux, est revenu, lui, spécialement de ses vacances en Suisse pour cet événement. « Je suis à la retraite dans 130 jours, mais j’avais à cœur de défiler pour défendre ma boîte », signale-t-il. L’indépendance, la sortie du réseau du Crédit Mutuel, est pour lui, le choix le plus logique : « on perdra notre marque mais on gardera les centres de décisions, chez nous, sans regard inquisiteur ».
Armé de son klaxon de vélo, Jean-François, la trentaine, a quitté Auray (Morbihan) aux aurores pour monter à Paris. Il manifeste pour « continuer à travailler dans une entreprise proche de ses salariés ». Ce conseiller clientèle qui a « fait ses études en Bretagne » et n’a postulé « que dans une banque : le Crédit Mutuel de Bretagne », le concède, « il y a un truc identitaire », dans cette manif. Des drapeaux noirs et blancs fleurissent d’ailleurs un peu partout dans le cortège.

Pas tous vraiment «volontaires»

Et, comme vraiment, cette manif ne ressemble à aucune autre, nombre de manifestants rencontrés… n’adhèrent pas au projet pour lequel ils battent le pavé ! « Rien n’est dit, rien n’est écrit mais tout le monde l’a compris : si tu ne viens pas, tu es mal vu et tu n’as plus de carrière », signale une jeune banquière. Un peu plus loin, un jeune homme, rit lorsqu’on lui demande s’il est là de son plein gré. « Oui, oui, c’est ça, bien sûr, je suis volontaire, comme tout le monde », glisse-t-il ironiquement.
Et de préciser : « Si vous décidiez de ne pas venir et que votre service n’était pas ouvert, vous deviez aller dans un autre service ou poser une journée de congé ! Donc, on avait surtout le choix de venir. » Un de ses collègues confirme. « Je manifeste pour la première fois de ma vie et franchement, cela me coûte que cela soit pour cette cause-là », glisse ce conseiller de clientèle. Et de s’expliquer : « mon billet de train a été payé par mon employeur, je suis parti tôt ce matin et je vais revenir tard, je vais donc même avoir des heures sup à récupérer ! »

Arkéa subissant des agressions de la tête du réseau du Crédit Mutuel, lui, n’y croit pas. Ou plutôt, il demande à voir. « Où sont les preuves de tout ça ? Et pourquoi nos dirigeants nous cachent leur plan de sortie ? », s’agace-t-il énervé. Un de ses collègues enchaîne : « Et pourquoi n’a-t-on pas demandé aux sociétaires (NDLR : les clients), qui sont quand même les propriétaires de la banque, s’ils voulaient l’indépendance ? »

Note du comité: Sans doute que la facture est payée par les sociétaires du CMB?  A quelle endroit apparait elle sur nos relevés de compte?

MP ST BRIEUC


26
SAINT BRIEUC - COTES D'ARMOR




Le NPA appelle à manifester avec le collectif 'Marée Populaire" samedi 26 Juin rendez vous à la gare de Saint Brieuc à 10h30 pour une manifestation jusqu'aux Promenades où la manifestation prendra fin autour d' un pique nique.


mardi 15 mai 2018

RENNES LA POSTE

L'ANTICAPITALISTE 

L'HEBDO de la semaine.

 

Les facteurEs de Rennes en grève depuis 4 mois


La grève a commencé le 9 janvier, au bureau Crimée, les facteurEs refusant la réorganisation imposée par la direction de La Poste. 

Plusieurs bureaux sont visés : certains passeraient en « pause méridienne », à savoir que la tournée du matin serait suivie d’une pause de 45 minutes… et d’une nouvelle tournée l’après-midi ! D’autres seraient voués à la « tournée sacoche », enlevant de leur travail les opérations de préparation de la tournée : ils et elles prendraient la sacoche « au cul du camion » et passeraient tout leur temps de travail dehors… Le tout agrémenté de suppressions de tournées et de postes.

Premiers reculs de la direction

Animée par un collectif de grévistes qui prend ses décisions en AG, avec le soutien de la CGT et de Sud, la grève s’est étendue à d’autres bureaux de Rennes, comme le Colombier et le Gast, ainsi que dans des bureaux du département d’Ille-et-Vilaine. Des contacts ont été noués avec les départements voisins, le 22, le 56 et le 53, et d’autres plus lointains comme le 33, le 13 et le 92.

Après de longues semaines de fermeture absolue, la direction a commencé à donner des signes de recul : les projets de réorganisation sont reportés sine die dans un certain nombre de bureaux, comme le Colombier (le plus gros bureau de Rennes), et la direction commence à bouger concernant Crimée, abandonnant la modulation des horaires d’été, annulant la suppression de postes de base arrière et proposant la méridienne au « volontariat ».
 
C’est insuffisant selon les grévistes, qui ne veulent pas de suppression de tournées, qui ne veulent pas de méridienne, même au volontariat, alors qu’un quart des effectifs est en CDD, donc peu à même de s’opposer à des pressions de la hiérarchie. Les grévistes prennent comme un signe encourageant le fait que la direction commence à flancher, et ils et elles persistent, organisant la tournée des bureaux pour appeler à une AG départementale le 14 mai.

Le mouvement de soutien aux grévistes de la poste est très important à Rennes, et de nombreux contacts ont été liés avec d’autres secteurs en lutte. Le 3 mai ils ouvraient une manifestation commune avec les cheminotEs et les agentEs des impôts. Ils sont devenus à Rennes les symboles de la détermination, de l’unité, de la convergence des luttes. Aidons-les à devenir ­l’emblème de la victoire !

Correspondant

dimanche 13 mai 2018

jerusalem

On signe pour Jérusalem : Touche pas à ma capitale

NPA Ariège , 2018-05-11

Au moment où Trump s’apprête à déménager l’ambassade US à Jérusalem confortant Israël dans sa violation du droit et où les Palestiniens vont commémorer la Nakba à Jérusalem comme dans toute la Palestine, l’AFPS lance une campagne pour Jérusalem avec cette pétition : Touche pas à ma capital / #TouchePasAMaCapitale .

Jérusalem-Est : pour la communauté internationale, c’est la capitale du futur État de Palestine.
Depuis 1967, elle est occupée, colonisée, annexée par l’État d’Israël. Sa population palestinienne est privée de ses droits élémentaires et subit discrimination et humiliation.
Le Président de la République, les collectivités territoriales, les entreprises françaises doivent s’engager pour que cela cesse.
Les Palestiniens doivent pouvoir y vivre dignement et s’y rendre librement !
Ne touchez pas à leur capitale !
Jérusalem-Est : pour la communauté internationale, c’est la capitale du futur État de Palestine.
Depuis qu’il occupe, qu’il a annexé unilatéralement et illégalement Jérusalem-Est et qu’il a décrété Jérusalem sa capitale éternelle, une et indivisible, l’État d’Israël, n’a cessé de violer le droit international :
Il a installé 215 000 colons israéliens dans des colonies urbaines ou au cœur des quartiers palestiniens
Il a transféré de force des dizaines de milliers de Palestiniens hors de Jérusalem
Il a détruit des centaines d’habitations
Il a construit un mur de 168 km tout autour de la ville afin d’enfermer, de diviser et d’isoler la population palestinienne de Jérusalem et de redessiner une nouvelle fois les contours de la ville pour en exclure toujours plus de Palestiniens et d’y inclure toujours plus de colons israéliens.
Ce sont 316 000 Palestiniens de Jérusalem-Est qui vivent sous le statut précaire de « résident », subissant des politiques discriminatoires qui entravent leurs droits à loger, éduquer leurs enfants, se soigner.
Tout cela s’opère dans l’indifférence coupable de la communauté internationale qui accorde une impunité totale et apparemment sans borne à l’État d’Israël.
Une étape supplémentaire a été franchie quand le 7 décembre 2017 Donald Trump a conforté Israël dans sa violation du droit international en annonçant sa décision de déménager l’ambassade américaine à Jérusalem.
Au moment où les Palestiniens commémorent les 70 ans de la Nakba – la catastrophe qui a vu l’expulsion de 750 000 Palestiniens, dont 80 000 de l’Ouest de Jérusalem, de la terre qui allait devenir Israël – nous demandons à Emmanuel Macron, Président de la République de
Contribuer à apporter une protection internationale à Jérusalem-Est et ses habitants par l’envoi d’observateurs,
Exiger l’arrêt immédiat de toute démolition de maison palestinienne, de toute construction de colonie et de tout transfert de population ainsi que le rétablissement de la liberté de circulation entre la Cisjordanie et Jérusalem Est.
Les collectivités territoriales doivent arrêter toute relation avec les autorités qui gèrent l’annexion, donc la municipalité : suspension des jumelages avec la municipalité de Jérusalem, arrêt de tout projet économique impliquant la municipalité.
Les entreprises françaises doivent abandonner toute collaboration avec l’occupation, l’annexion et la colonisation de Jérusalem-Est ainsi qu’avec la dépossession des Palestiniens de leur ville.
Jérusalem-Est : capitale du futur État de Palestine !
Les Palestiniens doivent pouvoir y vivre dignement et s’y rendre librement !
Ne touchez pas à leur capitale !
#TouchePasAMaCapitale



Je signe la pétition

https://petitions.france-palestine.org/index.php?petition=3&signe=oui

vendredi 11 mai 2018

antika mater

           Dans la presse hebdo du NPA,              "L'Anticapitaliste", semaine 19.

Contre la fermeture de la maternité de Guingamp


Samedi 5 mai, un millier de personnes ont manifesté dans les rues de Guingamp à l’appel du comité de défense de la santé.

Sans bruit, l’agence régionale de santé (ARS) ­Bretagne a avancé son projet de fermer une maternité sur le groupement hospitalier du secteur 7, que Guingamp forme avec Saint-Brieuc, Lannion et Paimpol. Comme Paimpol n’a déjà plus de maternité et que Lannion est trop éloigné de Saint-Brieuc, l’affaire allait se jouer dans l’indifférence générale.

Une mobilisation qui s’amplifie
Mais comme l’État a mis en place un semblant de concertation, le projet a fuité lorsque le conseil de surveillance du centre hospitalier de Guingamp s’est prononcé sur le sujet, avec une majorité de pour et quelques contre (la présidente du conseil de surveillance et les représentantEs du personnel de la CGT). Les défenseurEs du service public ont alors décidé se regrouper en comité de défense de la santé : une proposition mise sur la table par les organisations syndicales CGT et Sud-Solidaires locales.
Le comité s’est créé fin février, et a travaillé pour populariser et faire connaître les projets de l’ARS, et ses propres propositions. Depuis lors, motions des conseils municipaux, pétition, manifestations, contacts avec d’autres comités de défense, conférences de presse se succèdent.
Le silence est brisé, et la population, les éluEs, les professionnelEs de la santé se mobilisent.

Pas de désert médical ! 
Le 6 avril, lors de la manifestation régionale des comités de défense à l’ARS de Rennes, le directeur de celle-ci a confirmé nos craintes de voir la maternité disparaître.
Il a avancé des arguments concernant la sécurité des femmes et des bébés. Il ne pouvait pas décemment expliquer que sa décision aurait pour objet de faire des économies sur la santé, en ligne avec la volonté ministérielle de réduire les budgets de l’hôpital public.
Mais le comité affirme, preuves à l’appui, que la sécurité est assurée à la maternité. Certes il revendique plus de moyens humains et techniques, car l’existant n’est pas suffisant. Il ne dépend que de la volonté des pouvoirs publics d’assurer ces financements.
Nous revendiquons de pouvoir naître et vivre dans le pays de Guingamp, proche de notre environnement familial, affectif, social. Nous ne voulons pas d’usines à bébés. Et nous savons que la fermeture de la maternité sonnera le glas de l’hôpital public, et fragilisera les établissements et structures de santé qui gravitent autour de celui-ci. Le milieu médical lui-même en sera touché. Peut-on croire sérieusement que des jeunes médecins viendront s’installer dans un désert médical ?
Le comité affirme que la lutte continue, qu’il reste mobilisé et que l’ARS doit accorder le renouvellement de l’agrément pour cinq ans .

Comité NPA Lannuon Gwengamp Bear

mercredi 9 mai 2018

LIDL 7 MAI

OUEST FRANCE

Bretagne. Des magasins Lidl touchés par un mouvement de grève

L'intersyndicale a appelé à la grève ou au débrayage dans les magasins et l'entrepôt Lidl de la direction régionale de Guingamp, ce mercredi.
L'intersyndicale a appelé à la grève ou au débrayage dans les magasins et l'entrepôt Lidl de la direction régionale de Guingamp, ce mercredi. | Ouest-France
À l’appel d’une intersyndicale (Unsa, CFE CGC, CGT, FO et CFDT), un mouvement de grève ou de débrayage est en cours, ce mercredi 9 mai, dans les magasins Lidl dans les départements des Côtes-d’Armor, du Finistère et du Morbihan et à l’entrepôt de Ploumagoar. Sur les 62 magasins, une trentaine serait fermée pour quelques heures ou toute la journée.
De nombreux employés, agents de maîtrises et cadres dépendant de la direction régionale de Guingamp de l’enseigne Lidl ont décidé de faire grève ou de débrayer quelques heures ce mercredi 9 mai. La moitié des 62 magasins concernés serait donc fermée, soit pour quelques heures, voire toute la journée.

« Certes, nous ne pouvons pas dire que le dialogue n’est pas établi entre les directions nationale et régionale Lidl », reconnaissent les délégués syndicaux Unsa, CFE CGC, CGT, FO et CFDT de la direction régionale de Guingamp. « Or, aucune réponse n’est apportée pour améliorer nos conditions de travail qui se détériorent. Nous n’obtenons aucune avancée concrète. »
Par ailleurs, un appel à la grève est lancé jeudi 10 mai, auprès des salariés de l’entrepôt de Ploumagoar, près de Guingamp.

Le distributeur avait été épinglé par "Cash investigation", sur France 2, le 26 septembre 2017. L’émission mettait en lumière les conditions de travail chez Lidl, qui avait alors répondu point par point.

mardi 8 mai 2018

mater fr3



                 FR3 BRETAGNE

Guingamp : forte mobilisation pour le maintien de la maternité

Des centaines de personnes ont tenu à montrer leur attachement à la maternité de Guingamp / © France 3 Bretagne - M.A. Mouchère
Des centaines de personnes ont tenu à montrer leur attachement à la maternité de Guingamp / © France 3 Bretagne - M.A. Mouchère
Des personnels de santé, des élus, des habitants ont défilé dans les rues de Guingamp ce samedi 5 mai pour soutenir la maternité de l'hôpital. Ils craignent une fermeture de la maternité alors que dans quelques jours, l'Agence régionale de santé décidera de renouveler ou non son agrément.

Ils étaient plusieurs centaines de personnes à avoir répondu à l'appel du comité de défense santé du pays de Guingamp. Familles, enfants, femmes enceintes, élus, professionnels de santé ou simples habitants de la ville et des environs, ils ont défilé sous un même slogan "Liberté, égalité, maternité". Avec des pancartes "J'aime ma mater", ils tenaient à démontrer leur attachement à la maternité alors que son maintien est soumis à une décision imminente de l'Agence régionale de santé pour le renouvellement de son agrément, comme tous les 5 ans.

Le comité de soutien met en avant les 500 naissances par an réalisées à la maternité. Une maternité qui se veut à taille humaine, avec l'accompagnement des projets de naissance, des accouchements dans l’eau et respectueuse des rythmes des parents et des nouveau-nés.

Pétition en ligne

Une pétition de soutien est en ligne sur Change.org pour recueillir le maximum de signatures. Son compteur à 19h ce samedi, affichait plus de 2400 noms.

lundi 7 mai 2018

26 mai

Communiqué unitaire : “Nous travaillons à une marée populaire contre les réformes Macron, le 26 mai”

Plusieurs organisations syndicales, associatives et politiques se sont réunies ce 3 mai en vue d’échanger sur la situation dans le pays. Elles travaillent à une “marée populaire” pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité partout en France le samedi 26 mai. Ces organisations se donnent jusqu’au 16 mai pour élargir ce cadre, réunir leurs instances et lancer définitivement ce grand rendez-vous citoyen.


Les organisations présentes : CGT, Union Solidaires, Snesup FSU, Syndicat de la magistrature, Attac, Fondation Copernic, Femmes Égalité, Convergence pour les services publics, groupe parlementaire France Insoumise, Ensemble, NPA, PCF, PCOF, PG, Reso, Collectif Fête à Macron le 5 mai.

dimanche 6 mai 2018

5 mai

photo absente
 Le NPA a la manif de Paris le 5 mai 2018

fete des luttes


Guingamp (le télégramme)

 

kri

Fête des luttes à Guingamp. « Une emprise sur le réel »

Entre 100 et 150 personnes ont défilé près du parvis de la mairie, samedi matin, pour « faire sa fête à Macron ».
Entre 100 et 150 personnes se sont retrouvées, samedi, près du parvis de la mairie de Guingamp, pour «faire sa fête à Macron». Ce rassemblement festif, organisé par la CGT, le NPA, Sud Solidaires et la France Insoumise, est loin d’être une ode au gouvernement. «C’est notre doigt d’honneur à Macron», s’exclame Thierry Pérennes, membre de la CGT. Pour les organisateurs, il était important de le faire au niveau local. Le but étant avant tout de permettre l’échange entre les composants des différentes luttes, générations et milieux. Un avant-goût de la manifestation pour soutenir la maternité de Guingamp, qui suivra le rassemblement à partir de 16 h.

Des espaces pour s’exprimer
D’un côté, des enfants jettent des balles à une pile de boîtes de conserves. Sur celles-ci, des photos du Président, du Premier ministre, ou encore les mots «glyphosate» et «loi travail». Score à celui qui réussit à tous les faire tomber. De l’autre côté, un stand propose de s’expri-mer, en remplissant un questionnaire particulier sur le gouvernement en place. «Il faut répon-dre par un objet, une couleur, une matière ou un animal», explique Anne-Yvonne Kervern, membre de la France Insoumise. «Ensuite, nous traduirons cela par des phrases afin de comprendre le ressenti actuel des différentes personnes.»
Au milieu des animations, différents militants venus de toute la Bretagne prennent la parole au micro devant un public attentif. «J’étais dans la même lutte, il y a 25 ans», raconte Gilbert Le Dorner, en écoutant un postier en grève, venu de Rennes. «J’ai vécu la même chose, et on a fini par gagner. C’est important d’être là aujourd’hui, afin d’éviter que le paysage social de la France soit détruit.»


 05 mai 2018

5 MAI COM NPA

                     5 MAI 2018  
Mobilisation du comite de défense de la maternité de GUINGAMP
                                            
                                                   COMMUNIQUE DU NPA
Plus d'un millier de personnes ont participé à  la manifestation du 5 mai à Guingamp pour défendre la maternité.
En prenant en compte les milliers de signataires de la pétition, les motions de soutien des collectivités locales, la population a démontrè son attachement au service public.
Nul n'est dupe que se joue derrière ce projet de fermeture le démantèlement du centre hospitalier lui même.
La mobilisation ne doit pas fléchir.

L'ARS doit signer le renouvellement de l'agrément pour 5 ans tout autre proposition est inacceptable
le comité NPA Lannuon Gwengamp Bear

Le NPA dans le cortège, derrière la fanfare les FTP....

mardi 1 mai 2018

1er mai

Manifestation du 1er mai. 500 personnes mobilisées à Guingamp

Ce mardi, la traditionnelle manifestation du 1er mai s'est déroulée à Guingamp. 500 personnes se sont retrouvées puis ont défilé en ville.
Ce mardi, la traditionnelle manifestation du 1er mai s'est déroulée à Guingamp. 500 personnes se sont retrouvées puis ont défilé en ville. | Ouest-France
Ce mardi, la traditionnelle manifestation du 1er mai s’est déroulée à Guingamp. 500 personnes se sont retrouvées puis ont défilé en ville.
Ils étaient 500 ! Ce mardi 1er mai, 500 personnes ont défilé à Guingamp dont des militants de la CGT, FO, Lutte ouvrière, Solidaires, SNU, Sud ou encore Front de Gauche.
L’intersyndicale a effectué une prise de parole. Le comité de défense santé également. Puis, un défilé a été organisé en ville.
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À la fin du défilé, les manifestants se sont retrouvés autour d’un verre de l’amitié. Les fonds récoltés seront versés à la caisse des grèves qui soutient notamment, financièrement, les cheminots.