mardi 31 octobre 2017

FS PARIS

Le 18 novembre, le Front social marchera vers l'Elysée


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Le Front social, un collectif d'organisations politiques et syndicales opposé à la politique libérale du Président Macron, organise le samedi 18 novembre une marche sur l'Elysée. 

Qu'est-ce que le Front social ? Son histoire commence avec l'élection présidentielle, sur un appel du 22 avril, un "appel à la rue", "vous toutes et tous, à se mobiliser" pour... "prendre possession des outils de création de richesses et, tous ensemble, écrire les nouvelles pages de notre histoire sociale". On le retrouvera sur la page d'Info'Com-CGT.

« Le Front Social est une coordination composée de syndicats, associations, collectifs, médias alternatifs, de militants, de femmes et d’hommes construisant la riposte à la politique libérale du président Macron et la convergence des luttes. 
« Le Front Social trouve son origine dans l’appel du 22 avril, veille du premier tour de l’élection présidentielle, et dans la première manifestation du quinquennat Macron, le 8 mai 2017. »

L'événement aura lieu le samedi 18 novembre de 14 à 18 heures. Sur Facebook, on compte, à ce jour, 570 participants et plus de 2.500 personnes intéressées. Cela ne représente pas la totalité des militants : le Front social uni a son site Internet, sa page Facebook  (15.000 abonnés). Il a des groupes dans tout le pays et en Île-de-France : Montreuil, Fontenay-sous-Bois, 75, 78, 92, 93 Ouest...
 
Rappelons les motivations : 
« Contre la violence tous azimuts du président des riches, nous proposons de riposter en marchant sur l’Élysée le 18 novembre l’avant-veille du passage de la loi devant l’Assemblée, tous ensemble, en même temps, au même endroit, le même jour. »

Aucun point de départ n'est donné à cette marche. Il faudra cependant qu'il y ait un lieu de rassemblement et un parcours déclaré. Pour le lieu d'arrivée, il est invraisemblable que la manifestation soit autorisée à approcher le secteur du ministère de l'Intérieur et de l'Elysée, rue Saint-Honoré. Ni les Champs-Elysées...

samedi 28 octobre 2017

Ouest France

             Usine Synutra à Carhaix. 

« On ne peut rien dire, par peur de se faire virer »

  • Les délégués CGT de Synutra étaient présents, mais aussi des responsables du syndicat extérieurs à l’entreprise.
    Les délégués CGT de Synutra étaient présents, mais aussi des responsables du syndicat extérieurs à l’entreprise. | Tony LE PENNEC
Les salariés de Synutra se sont réunis hier soir à Carhaix, à l’invitation de la CGT, pour parler de leurs conditions de travail. L’incitation à la délation et le copinage ont notamment été évoqués. 


Témoignages.
Suites aux articles de presse révélant des conditions de travail souvent déplorables chez l’entreprise de lait en poudre Synutra, la CGT appelait hier soir les salariés à une réunion. Une cinquantaine de personnes se sont donc réunies dans les locaux du syndicat. Si pour l’instant, aucune décision concernant des actions précises n’a été prise, les salariés ont pu vider leur sac, et partager des expériences souvent similaires d’un service à l’autre.

 Avancement par copinage

« L’évolution, ça ne marche que par copinage. Dans mon service, les chefs sont des potes de la direction. Il n’y a que comme ça qu’on avance, jamais en fonction des qualités personnelles, ou de son travail. Mais on ne peut rien dire, parce qu’on a tous peur de se faire virer. Le matin, on ne sait même pas si la porte va s’ouvrir quand on va badger », témoigne ainsi une employée.

« Ils veulent qu'on dénonce »

« Pendant l’entretien d’embauche d’un intérimaire de mon service, la direction lui a demandé « Si tu as un collègue qui ne fait rien, qu’est ce que tu fais ? ». L’intérimaire a répondu qu’il le ferait gentiment remarquer à la personne en question, mais ce n’était pas ça que la direction voulait entendre, ce qu’ils veulent c’est qu’on dénonce », poursuit une autre.

« Entretien annuel de délation »

Une ambiance générale de suspicion qui fait dire à un autre participant que « les entretiens annuels d’évaluation, c’est devenu les entretiens annuels de délation. »« Les petits chefs essayent discrètement de nous faire dire des choses, par exemple on nous demande l’air de rien « Untel il va bien ces temps-ci ? Il bosse bien tu trouves, il ne sort pas trop souvent fumer ? »

Mis à la porte sans raison 

D’anciens travailleurs de l’entreprise étaient également présents à la réunion, et ont pris la parole. « J’ai travaillé six mois en intérim à Synutra, puis je me suis fait mettre à la porte du jour au lendemain. J’ai essayé de comprendre pourquoi, mais tout le monde se défaussait, je n’ai jamais eu de réponse. Et plus tard un ancien collègue me dit « c’est parce que ta gueule ne revenait pas à Untel ». J’ai 55 balais et je me retrouve sans travail sans raison, je l’ai en travers de la gorge », s’insurge l’un d’eux.

Intérimaires valables mis dehors

« On a beaucoup de personnel valable en intérim, mais ils nous les enlèvent du jour au lendemain, sans jamais qu’on sache pourquoi », abonde une collègue encore dans l’entreprise.

Nouvelle réunion prévue

Face à tous ces témoignages, les membres de la CGT, salariés à Synutra ou extérieurs à l’entreprise, ont félicité les participants pour leur courage, et les ont incités à se syndiquer pour mieux lutter.Une nouvelle réunion est également prévue vendredi prochain, toujours à 17 h à la maison des syndicats, pour réunir ceux n’ayant pas pu être présents hier soir à cause de leurs horaires de travail.

Catalogne : “Défendons la République catalane et ouvrons le processus constituant” 

  Déclaration d’Anticapitalistas 

(section catalane de la IVe Internationale)

Evidemment, quand c'est dit par les principaux intéresséEs cela a toujours plus de saveur pour nous.Voici donc la déclaration d'ANTICAPITALITAS.


 Aujourd'hui le Parlement a approuvé le fait que la Catalogne devienne une République indépendante et l'ouverture d'un processus constituant fondé sur la volonté du référendum du 1er octobre. Nous soutenons et saluons cette décision, mais n'avons pas convaincu l'ensemble du bloc démocratique catalan. La rupture avec le régime était une étape nécessaire pour que le 1er octobre soit irréversible. Cependant, il a manqué une main gauche pour intégrer des sensibilités non indépendantistes, quelque chose qui doit être inclus dans le processus constituant.

En même temps, le Sénat a confirmé l'application de l'article 155, le coup d'état à la souveraineté de la Catalogne. Le défi à l'ordre constitutionnel et au Régime de 78 vit maintenant son apogée avec la proclamation de la République catalane. Pour cette raison, défendre la souveraineté de la Catalogne contre le coup d'état est une tâche urgente. Les oligarchies et les partis de l'ordre utiliseront tous les mécanismes possibles pour restituer leur pouvoir sur la Catalogne. Face à leurs tentatives, ils doivent trouver une société désobéissante et organisée, nous avons obtenu le référendum afin d'éviter la restauration. Il est nécessaire de construire un large front démocratique, non seulement anti-répressif mais aussi pour défendre la nouvelle République catalane comme un projet en positif.

Maintenant, plus que jamais, il est essentiel que le processus catalan ne soit pas isolé et recherche des alliances et la solidarité avec les mouvements et organisations en dehors de la Catalogne, pour en finir avec le régime de 78,  chercher des synergies contre l'évolution autoritaire du PP et l'ensemble de l'appareil d'État qui se prépare à maintenir en vie le régime. Articuler cette dialectique entre le mouvement catalan et la lutte contre le cadre institutionnel actuel de l'ensemble de l'État est notre stratégie pour la défense de la République catalane. 

Dans ces moments, il est essentiel de mettre en œuvre le processus constituant. Le déployer dans les espaces de l'organisation populaire comme un pilier fondamental. Faire en sorte que les classes populaires deviennent protagonistes afin d'assurer que les jours que nous vivons soient irréversibles. Le cycle de mobilisations vécu en Catalogne depuis 2011, les luttes pour un travail “digne”, pour que le logement ne soit pas un privilège, pour éradiquer la pauvreté énergétique, pour mettre fin aux violences machistes, pour la défense de l'eau comme bien public, pour être un pays d'accueil pour les réfugiés et les migrants et de nombreuses autres luttes, tout cela est la meilleure contribution que l'on peut apporter pour construire la République. Tout ce que l'indépendantisme majoritaire a voulu laisser au second plan doit aujourd'hui se situer au centre pour la conquête de la souveraineté et pour amplifier sa légitimité.

Que la République soit capable de répondre aux besoins des majorités sociales de Catalogne, ce sera la seule façon d'éviter qu'elle ne soit pas un simple échange au sein des élites. Ces dernières semaines, nous avons vu les difficultés et le chantage face à toute contestation de l'ordre constitutionnel établi. Les oligarchies catalanes, espagnoles et européennes dominent l'économie, les médias et les institutions. Il faut construire une force qui ne se limite pas à la rédaction d'une Constitution, ne se subordonne pas au Parlement, mais au contraire nous avons besoin qu'elle construise, dans les rues et les places, des contre-pouvoirs face à leur chantage. Construire un pouvoir populaire protégeant ceux d'en bas à travers les moments difficiles que nous traversons, afin d'éviter les déceptions et les angoisses des derniers jours, faire en sorte que ceux-ci soient les protagonistes des jours décisifs que nous vivons.

mardi 24 octobre 2017

CSP

Grève des personnels du
Comité de Services aux Personnes
et ADSEVEL
de Guingamp

NOUS SOMMES TOUS CONCERNÉS
PAR LE MAINTIEN A DOMICILE
DES PERSONNES ÂGÉES
et/ou HANDICAPÉES

Avec la fusion du Comité de Guingamp /Adesevel/CCE de Bégard et SAMAD de Bourbriac, nous, Aides à domicile, Aides soignants, personnels Administratifs, Exigeons

  • une implication réelle des élus du conseil d'administration
  • Le maintien de nos acquis avec écrit avant le 1er janvier 18
  • une reconnaissance financière
  • une souplesse au niveau des congés
  • augmentation de l'indemnité kilométrique
  • des conditions de travail décentes

Nous assurons les aides et les soins 7 jours sur 7 toute l'année et nous conduisons par tous les temps. Nos salaires ne sont pas élevés. Nous sommes seuls lors de nos interventions et nous devons faire face à une augmentation de la dépendance à domicile. Une réorganisation des services administratifs nous est imposée et nous inquiète pour la prise en compte des besoins des usagers et des salarié-es.

Nous sommes des humains travaillant avec des personnes humaines qui subissons les contraintes de fatigue physique et morale qu'engendrent nos professions. La « bienveillance » doit aussi s'appliquer pour les salarié-es !

Et c'est encore à nous de faire des efforts sous un prétexte d'économie............STOP !!!!







PÉTITION
GP3A : LES SERVICES A LA PERSONNE EN DANGER


Le personnel du Comité de Services aux Personnes et d'ADSEVEL intervenant sur la territoire de Guingamp sont très inquiets de l'avenir des services d'aide et de soins à domicile pour les personnes âgées, dépendantes et/ou porteuses de handicap.

Le CONSEIL DÉPARTEMENTAL des Côtes d'Armor et l'AGENCE RÉGIONALE DE SANTÉ (ARS) veulent faire des économies budgétaires sur le dos des plus démunis et des plus fragiles...

En engageant à marche forcée un regroupement des structures existantes, CSP/ADSEVEL, CCE Bégard, SAMAD Bourbriac et le SECAD de Belle Isle en Terre, ils espèrent reporter la charge financière sur les personnes âgées et ou handicapées et le personnel.
La grande majorité des salarié(e)s sont à temps partiel subit avec des salaires avoisinant le SMIC. La structure envisage de réduire encore leurs droits et leurs rémunérations.....

La politique générale qui se met en place aura directement des conséquences sur le montant de la prise en charge des personnes aidées à domicile, celles-ci verront leur contribution financière personnelle augmenter.

Et au bout du compte, les services deviendront totalement privés et livrés à des sociétés telle l'AMAPA dont le seul but est le profit et non une vie digne des personnes restant à domicile.

Toute la société a intérêt au maintien des personnes âgées au domicile car le coût financier et humain est incomparable entre celui-ci et l'hospitalisation ou la résidence en maison de retraite.

Les personnels des comités vous remercient de les soutenir en signant cette pétition :



NOM
PRÉNOM
COMMUNE
SIGNATURE































































































dimanche 22 octobre 2017

LIDL


Révolution Permanente

 Ce site est l'expression d'une tendance du NPA

 

                                            Souffrance au travail

Lidl porte plainte suite à la diffusion du reportage de Cash Investigation

Le groupe franco-allemand, suite à un comité d’entreprise exceptionnel à Strasbourg, décide donc de porter plainte contre X pour « transmission de documents confidentiels ». En effet, l’agressivité des méthodes managériales comme les cadences infernales révélées au grand public par la diffusion du reportage le 26 septembre dernier ont conduit les dirigeants de Lidl à lancer une chasse aux sorcières dans l’entreprise.
Crédit photo : distrisup-formation.com

« Travail, ton univers impitoyable »

« Si je viens et que le magasin est mal tenu, je te promets que toi et moi on se verra toutes les semaines. (…) Ça va être à feu et à sang (…). Je te mettrai six jours de mise à pied à longueur de temps, tu vas mourir  ». Ces mots, ce sont ceux d’un directeur régional de Lidl à un responsable de magasin dont les journalistes de France 2 ont pu se procurer l’enregistrement. La violence des propos, si elle est jugée anecdotique par les dirigeants du groupe, reflète en réalité des méthodes de management agressives, mettant les salariés sous pression. L’enquête a ainsi montré que depuis le virage de Lidl pour quitter le hard-discount, l’organisation du travail au sein des enseignes comme des entrepôts de stockage ont été profondément remaniés. Ainsi, les salariés des magasins subissent de fortes pressions psychologiques, comme ces caissières qui ne pouvaient pas aller aux toilettes, contraintes de rester debout pour scanner les articles des clients : au-delà de la pression psychologique, la charge physique est aussi considérable.
En effet, les préparateurs de commandes dans les entrepôts déplacent plusieurs tonnes de colis par jour avec, pour seul interlocuteur, une sorte de GPS à commande vocale qui donne les instructions et auquel on ne peut répondre que par une série de mots bien précis. Un simple « bonjour » à un collègue et le logiciel s’emballe, le mot ne faisant pas partie de la liste ce ceux qu’il reconnaît. Ces tonnes de colis, associées aux injonctions de productivité par les supérieurs, conduisent de nombreux salariés à des arrêts maladies, usés par les cadences. Une pression tellement insupportable qu’en mai 2015, elle a poussé Yannick Sansonetti au suicide. Et c’est sur son lieu de travail que cet agent de maîtrise s’est donné la mort alors qu’il cumulait la charge de travail de trois personnes et qu’il avait déjà alerté ses supérieurs de cette situation intenable. En vain…

Panique chez Lidl

Les révélations de Cash Investigation ont donc mis les dirigeants du groupe en difficulté. En témoigne la réaction de Denis Maroldt, co-gérant de Lidl-France, lorsqu’Elise Lucet lui a fait écouter l’enregistrement audio mentionné plus haut. Gêné, Denis Maroldt n’a trouvé de meilleure réponse que d’affirmer que ces propos sont hors contexte tout en avouant, contraint par la journaliste, que l’homme responsable de ces propos était toujours en poste dans le groupe.
La diffusion de ce reportage a donc obligé la direction du groupe à mener une véritable opération de communication, en minimisant et relativisant les faits pointés. Denis Maroldt s’est empressé de déclarer par la suite au Figaro que « le reportage ne reflète pas [les] pratiques [de Lidl]. Ce qui est montré dans le reportage, ce sont des situations isolées. Au contraire, nous sommes convaincus que le succès de l’entreprise va de pair avec l’amélioration des conditions sociales et de travail des salariés. On est conscients qu’il y a des efforts à faire pour améliorer les conditions de travail des salariés dans l’entreprise  ». Ces déclarations de bonnes intentions se sont d’ailleurs accompagnées de la diffusion en interne du groupe d’un communiqué tentant de décrédibiliser l’enquête en précisant que ce « magazine télévisé [est] réputé pour ses méthodes polémiques ».
Mais qu’on ne s’y trompe pas, de telles déclarations ne sont que de tristes tentatives pour tenter de faire bonne figure et minimiser ce que le reportage dénonce. S’il paraît difficile pour Lidl de s’attaquer autrement à l’équipe de journalistes qu’en minimisant les faits relevés par l’enquête, c’est au sein de ses propres rangs que le groupe part en guerre : la plainte contre X pour « transmission de documents confidentiels » promet son lot de pressions aux salariés, et notamment à ceux qui ont osé parlé. C’est hélas bien souvent lorsque les caméras s’éloignent que la dictature patronale ressort du bois et tente de dévorer les brebis galeuses.

Note du comité NPA:
Nous demandons évidemment à tous nos camarades qui travaillent chez LIDL de faire très attention quand ils communiquent avec la presse, la chasse aux sorcières risquent d'atteindre très vite le dépôt de Ploumagoar déjà dans le collimateur du groupe.

vendredi 20 octobre 2017

AIDE DOM



Journée de gréve, distribution de tracts et pétition sur le marché de Guingamp, par La CGT, syndicat départemental de l'aide et du soin à domicile.

Une action décidée par les personnels avec leur syndicat pour se mobiliser contre les restructurations dans la branche de l'aide à domicile.L'union locale CGT de Guingamp avait décidé de soutenir le mouvement et de différer les actions prévues le 19 dans le cadre confédéral.

 

  Une délégation de grévistes et de l'interpro CGT  est allée rencontrer les manifestants réunis devant le tribunal de Guingamp, dans le cadre du procès contre les opposants au glyphosate.


 OUEST FRANCE

Guingamp. Les personnels du Comité de services et d’Adsevel en grève

 
  • Les personnels du Comité de services aux personnes et d'Adsevel sont en grève ce vendredi.
    Les personnels du Comité de services aux personnes et d'Adsevel sont en grève ce vendredi. | Ouest-France
Ce vendredi 20 octobre, les personnels du Comité de services aux personnes et d’Asevel, de Guingamp (Côtes-d’Armor), sont en grève. Ils s’inquiètent de la prochaine fusion qui réunira les deux services guingampais, le Comité cantonal d’entraide de Bégard et le Service d’aide au maintien à domicile (Samad) de Bourbriac, à compter du 1er janvier 2018.
Les personnels du Comité de services aux personnes (CSP) et de l’Adsevel, de Guingamp, sont en grève ce vendredi. Aides à domicile, aides soignants, personnels administratifs de ces deux services veulent plus de transparence quant au devenir des usages en vigueur, au 1er janvier prochain ; date à laquelle les deux structures seront regroupées au sein d’une même entité, avec de surcroît le Comité cantonal d’entraide de Bégard et le Service d’aide au maintien à domicile de Bourbriac.
Ce vendredi, après avoir distribué des tracts et recueilli 500 signatures pour leur pétition, sur le marché de Guingamp, les grévistes guingampais, rejoints par quelques personnels de Bourbriac et Bégard, ont regagné le Comité de services aux personnes, rue du Maréchal-Foch, où ils ont dressé leur piquet de grève.

Ils demandent une harmonisation par le haut

« L’intérêt de la fusion serait que chaque structure puisse bénéficier de tous les avantages », revendiquent Nadège Le Gall et Guillaume Béreaux, délégués du personnel du CSP et de l’Adsevel. « Nous voulons une harmonisation par le haut ! Aujourd’hui, nous sommes en train de dépenser de l’énergie à défendre de faibles avantages, pour ne pas les perdre, alors que nous devrions plutôt être à négocier pour avoir plus. »
Aussi, les personnels demandent à être tenus informés des avancées du projet de fusion. Et laissent entendre qu’ils n’hésiteront pas à réitérer ce mouvement de colère si aucune information ne leur est clairement communiquée dans les jours à venir.



Note du comité NPA:
Une fois n'est pas coutume les grévistes demandent à négocier non pas vers le bas mais vers le haut.
BRAVO

dockers

jeudi 19 octobre 2017

Agriculture : Démagogie sans changement de cap


Avant même la fin de l’opération d’enfumage constituée par les « états généraux de l’alimentation », le président de la République a prononcé le 11 octobre un long discours sur le carreau de Rungis pour exposer sa conception d’une nouvelle politique agricole. 

Le plus surprenant est sans doute l’accueil plutôt favorable, venant d’organisations aussi différentes que la Confédération paysanne et la Coordination rurale, à cette déclaration de bonnes intentions, même si le satisfecit est tempéré de ­scepticisme quant à la mise en œuvre effective des mesures préconisées. Ainsi le secrétaire général de la Conf’, interrogé par Reporterre le 12 octobre, explique : « Une loi pour que les producteurs soient mieux rémunérés est une de nos demandes fortes. Nous portons depuis longtemps le fait qu’il faut une prise en main politique de l’agriculture et un changement de modèle. Dans son discours, Emmanuel Macron a donc utilisé des mots qui résonnent fortement à nos oreilles. »

Aucune réponse concrète
Aucun dirigeant politique ne revendique un système qui empêche les agriculteurs de vivre de leur travail et le discours présidentiel n’a rien de révolutionnaire, pas plus que les propos convenus sur la qualité et les bonnes pratiques. Mais quelle est la réponse réelle à l’exigence de prix rémunérateurs, c’est-à-dire couvrant les coûts de production et assurant un salaire décent aux agriculteurs, exigence qui était au centre des manifestations des éleveurs de porcs et des producteurs de lait ? Confrontés à la baisse des prix qui conduisaient beaucoup d’entre eux à la faillite, les producteurs avaient ciblé à juste titre la responsabilité des industriels transformateurs et de la grande distribution. Le ministre de l’Agriculture avait répondu par un saupoudrage d’aides, et la FNSEA avait sifflé la fin de la partie. Quant à la contractualisation, les principaux acteurs de la filière porcine avaient refusé la mise en place d’un prix plancher et le ministre s’était incliné.

Un modèle désastreux
Car s’il y a lieu d’être sceptique sur la prise en compte des prix de revient dans les futurs contrats comme dans les conséquences de la « restructuration des filières », toutes les déclarations de bonnes intentions sont contradictoires avec la volonté, jamais remise en cause, d’assurer la compétitivité de « la ferme France », notamment à l’exportation, ce « pétrole vert » plus bénéficiaire que les ventes d’Airbus. Pour assurer le succès de cette « vocation exportatrice » il faut baisser les prix, continuer sur la voie de la concentration des exploitations agricoles et des entreprises agroalimentaires, pressurer les paysanEs comme les salariéEs, accentuer un productivisme destructeur. Au mieux ce modèle désastreux peut s’accommoder d’un secteur bio, respectueux de la santé et de l’environnement, assurant une alimentation saine et savoureuse sur des marchés de niche. Pas de quoi s’enthousiasmer pour Emmanuel Macron, dont la politique concrète n’ira pas au-delà.

Gérard Florenson 

lundi 16 octobre 2017

COCO



coco

Le coco de Paimpol en péril. L’avenir du coco de Paimpol suscite l’inquiétude de plusieurs élus.

Lors du dernier conseil de l’Agglo de Lannion, c’est au détour d’une demande de subventions a priori anodine que le débat s’est animé à propos du coco de Paimpol. 1 000 euros demandés par le syndicat du coco pour un concours gastronomique. Zoé Le Loeuff, de Ploulec’h, a voté contre en interpellant l’assemblée :
Je préférerais que cette somme soit mise au service des conditions d’hébergement indignes que nous proposons aux étrangers qui viennent ramasser les cocos. Peut-on accepter de telles conditions de vie sur notre territoire ? Le maire de Trébeurden, Alain Faivre, a enchaîné sur la même ligne : Ces 1 000 euros seraient mieux pour leur hébergement.

« On a rejeté la main-d’oeuvre locale »

« Tout a été fait pour que la main-d’oeuvre locale ne puisse plus travailler, a alors répondu Hervé Delisle, le maire de Langoat. Aujourd’hui, avec la rémunération au taux horaire, on a rejeté la main-d’oeuvre locale qui trouvait sa place dans nos parcelles. Il y avait des jeunes, des retraités qui y trouvaient un complément de salaire. Or, aujourd’hui, on est obligé de les refuser car ils ne font pas la quantité nécessaire. Ce qui se passe est encore plus mauvais pour notre territoire. C’est ingérable. Au-delà, c’est même le coco qui est en péril. Cette année, il y a eu 250 hectares de moins de cultivés. S’il n’y a pas une nouvelle législation, elle pourrait disparaître. »
Le vice-président Arnaud Pariscoat (La Roche-Derrien) l’a soutenu :  Dans ce dossier, l’État n’a pas joué son rôle. C’est grâce aux élus et à un privé que nous avons trouvé une solution pour ces ramasseurs cette année.

Commentaire: Toujours le même problème: pourquoi devoir payer des salariés alors les autres pays pratiquent l’esclavage?

edito

ASSEZ DE NÉGOCIATIONS BIDON, SEULE LA LUTTE PEUT LES

 FAIRE 

RECULER


Le ballet des « négociations » a repris à l'Elysée, cette fois sur la réforme de la formation professionnelle et de l'assurance chômage. Et l'on a pu revoir la photo de famille sur le perron, avec certains de nos représentants syndicaux à l'air ravi !
L'objectif du gouvernement est pourtant clair : il prétend ouvrir des négociations, puis, droit dans ses bottes, mène sa politique comme il l'a décidé, c'est-à-dire complètement dans l'intérêt des patrons ! Alors, la mascarade, ça suffit, il est temps de passer aux choses sérieuses.

Gouvernement et patronat peuvent reculer

En agissant de la sorte, en prétendant discuter avec les organisations syndicales sur d'autres sujets que la loi travail, le gouvernement veut nous faire croire que les ordonnances, c'est plié et dans la poche, et qu'il faut passer à autre chose. Ça, c'est pour la galerie. Car côté cour, le gouvernement a déjà reculé à deux reprises sur ses intentions de tout faire négocier entreprise par entreprise.
Une première fois devant la menace des routiers de bloquer le pays. Macron a accepté, contrairement à la philosophie de sa loi travail, que les conventions collectives fassent foi, et que les salaires, primes, ou autre dispositions sur le travail, ne soient pas renégociables par entreprise.

La deuxième fois s'est effectuée en toute discrétion, jeudi 12 octobre, pour les ports et docks. Il ne sera pas non plus possible de négocier entreprise par entreprise sur des questions cruciales pour les salariés, et la primauté de la convention collective sur les ordonnances travail est garantie.
Le gouvernement ne s'exprime bien sûr pas sur ces reculades, car il ne veut pas que cet exemple puisse être contagieux. Car c'est la preuve qu'il est tout à fait possible de défaire ce qui a été fait, et voté. Cela ramène à sa juste valeur les coups de menton de Macron et des siens. Ils reculent bien vite devant la perspective d'un affrontement direct possible avec des travailleurs. Car nul ne peut anticiper l'entrée en lutte d'un secteur déterminé des salariés. En tout cas, le gouvernement veut l'éviter. Preuve s'il en fallait qu'il serait bien incapable de résister à une mobilisation massive des travailleurs. 

Préparer la contre offensive

Nous avons déjà manifesté à plusieurs reprises, les 12 et 21 
septembre, pour protester contre les ordonnances. Puis, les fonctionnaires ont été appelés à leur tour à la grève et sont descendus dans la rue le 10 octobre en grand nombre. Hospitaliers, professeurs, tout ce que compte la fonction publique était là pour défendre les services publics et leurs conditions de rémunération et de travail, qui ne cessent de se dégrader.

Puis, nous sommes appelés à manifester de façon interprofessionnelle par la CGT le jeudi 19 octobre. Une nouvelle réunion des directions nationales des syndicats se tient le 24 octobre : quand vont donc cesser les appels dispersés, secteur par secteur, public d'un côté, privé de l'autre, syndicat par syndicat... ?
Il est important que le 19 octobre soit une journée de grève et de manifestations la plus massive possible, mais tout le monde est conscient que cela ne suffira pas. Les premiers effets de la loi travail ne vont pas tarder à se faire sentir, et il est certain que des secteurs, à l'image des routiers et des dockers, vont se mobiliser lorsqu'ils se rendront compte de ce que cette loi implique pour leur vie. De même, la réforme de l'assurance chômage n'est pas innocente : sous prétexte d'en faire profiter des travailleurs indépendants, le gouvernement, sous l'impulsion des patrons, veut attaquer les droits de tous les chômeurs, sur la durée et le montant de l'indemnisation notamment. Nous sommes tous concernés et c'est tous ensemble que nous ferons reculer le gouvernement. Jusqu'à présent, c'est lui qui a imposé son calendrier. 

Ce serait maintenant à nous de le bousculer et d'imposer notre calendrier social : avant la ratification des ordonnances par le Parlement mi-novembre, il faut une manifestation nationale et une vraie journée de grève interprofessionnelle pour démarrer le mouvement d’ensemble, qui passe inévitablement par la grève reconductible.

dimanche 15 octobre 2017


 

  • Guingamp.  150 manifestants contre l'extrême droite
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    Guingamp.  150 manifestants contre l'extrême droite
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    Guingamp.  150 manifestants contre l'extrême droite
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    Guingamp.  150 manifestants contre l'extrême droite
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    Guingamp.  150 manifestants contre l'extrême droite
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    Guingamp.  150 manifestants contre l'extrême droite
  • i Guingamp.  150 manifestants contre l'extrême droite
Comme lors de leur précédent rassemblement, le 10 juin dernier, ils s'étaient donné rendez-vous à Guingamp (22). Hier, à 14 h, près de 150 manifestants venus de tout le département et parfois d'Ille-et-Vilaine ont convergé place du Vally pour répondre à l'appel du Collectif de vigilance antifasciste des Côtes-d'Armor. L'objectif : « Dénoncer les violences » exercées par les militants d'extrême droite pour « ne pas voir un nid de ce mouvement se former à Guingamp ». Une référence explicite au « Bro Gozh Breizh Pub », dont le cogérant affiche ouvertement son appartenance à la mouvance d'extrême droite.

Face-à-face tendus


C'est d'ailleurs ce bar, rue Saint-Michel, qui constituait le point d'orgue de l'itinéraire des manifestants, qui ont défilé en ville en passant par la sous-préfecture. Mais sur place, une vingtaine de gendarmes et de CRS ont contrarié leurs plans en formant un barrage humain à hauteur du bar ciblé. Le face-à-face, ponctué d'appels à en découdre adressés au cogérant (qui avait reçu pour consigne de ne pas se montrer) ou de provocations lancées aux forces de l'ordre, a duré un bon quart d'heure avant que les manifestants ne finissent par faire demi-tour. Un autre face-à-face, plus bref mais aussi tendu, avait eu lieu un peu avant entre les CRS et les manifestants place Saint-Sauveur, les premiers tenant fermement à empêcher les seconds de se mêler aux supporters rennais, qui affluaient alors au bar du « Lapin Rouge », en prévision du derby programmé au Roudourou le soir même.


© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/cotesarmor/guingamp-150-manifestants-contre-l-extreme-droite-
 
Note du comité NPA: 
Nous avons participé à la manif de samedi  avec nos drapeaux pour manifester notre solidarité aux victimes de la répression et contre les idées nauséabondes de l'extréme droit et de toute la réaction macronienne.
Il faut cependant se poser quelques questions sur le type de mobilisation initié par le CVA22, et ceci en toute fraternité.
La cible essentielle est elle aujourd'hui un bar tenu par les fachos d'ADSAV ? Quel sens doit on donner au combat antifasciste en dehors de scander: "alerta antifascita" dans les rues de Guingamp où personne ne comprend ce mot d'ordre.
Le CVA22 cherche t il l'incident gratuit avec cette bande de demeurés?
 
Et que dire du parcours ubuesque de la manif, jamais une manif intersyndicale, si décrié par certains, n'aurait emprunté le parcours de samedi. Les syndicats de Guingamp tiennent la rue depuis 20 ans, ils ne déposent jamais une demande de parcours, ils n'auraient jamais défilé dans une venelle où 2 manifestants de front, bloquent le passage....
Il est quand même impératif de réfléchir ensemble à une stratégie qui unifie et mobilise aussi localement  pas à une tactique qui ressemble plus à une balade entre totos. C'est gentil mais d'aucune efficacité.
Thierry Perennes. 

vendredi 13 octobre 2017

      Un peu de réflexion économique ne nuit jamais...Surtout quand elle émane de Thomas Piketti qui n'est pas un anticapitaliste notoire... que ces infos ne vous gâche pas le week end.....

   Suppression de l’ISF: une faute historique

 http://piketty.blog.lemonde.fr/

Disons-le d’emblée : la suppression de l’impôt sur la fortune (ISF) constitue une lourde faute morale, économique et historique. Cette décision montre une profonde incompréhension des défis inégalitaires posés par la mondialisation.
Revenons en arrière. Pendant la première mondialisation, entre 1870 et 1914, un puissant mouvement international avait fini par se développer pour promouvoir un nouveau type de redistribution et de fiscalité. Fondé sur l’impôt progressif sur le revenu, le patrimoine et les successions, ce nouveau modèle visait à mieux répartir les gains de la croissance et à réduire structurellement la concentration de la propriété et du pouvoir économique. Il fût mis en place avec succès des années 1920 aux années 1970, en partie sous la pression d’évènements historiques dramatiques, mais également grâce à ce long processus intellectuel et politique.
On observe peut-être aujourd’hui les prémisses d’un mouvement similaire. Face à la montée des inégalités, la prise de conscience s’accélère. Les tenants du repli identitaire tentent certes d’exploiter le sentiment d’abandon des classes populaires, parfois avec succès. Mais on voit également monter une demande nouvelle de démocratie, d’égalité et de redistribution. Le Royaume-Uni pourrait ainsi basculer nettement à gauche dans les années qui viennent – et peut-être aussi les Etats-Unis en 2020, si l’on en juge par les candidats démocrates qui se préparent.
Dans un tel contexte, supprimer l’ISF en France aujourd’hui, près de 40 ans après l’arrivée au pouvoir de Reagan et Thatcher, est totalement à côté de la plaque. Cela n’a aucun sens de faire des cadeaux fiscaux aux groupes âgés et fortunés qui ont déjà beaucoup prospéré ces dernières décennies. D’autant plus que les pertes de recettes sont tout sauf symboliques. Si l’on ajoute les cadeaux accordés aux dividendes et intérêts (qui seront désormais taxés à un taux maximum de 30%, contre 55% pour les salaires et revenus d’activité non-salarié), on aboutit à un coût total dépassant les 5 milliards d’euros. Soit l’équivalent de 40% du budget total accordé aux universités et à l’enseignement supérieur, qui stagnera à 13,4 milliards en 2018, alors que les effectifs ne cessent d’augmenter et que la priorité devrait être d’investir dans la formation. Gageons que les étudiants sauront s’en rappeler quand le gouvernement tentera d’ajouter la sélection à l’austérité dans les prochains mois.
L’argument du gouvernement est que l’ISF aboutirait à une hémorragie fiscale. Le problème est que cette affirmation est totalement fausse. Si l’on examine sereinement et objectivement l’ensemble des données disponibles – comptes nationaux, déclarations de revenus et de fortunes, enquêtes sur les patrimoines – alors la conclusion est sans appel : les plus hauts patrimoines se portent très bien en France, et il n’existe aucune hémorragie de ce côté-là.
Rappelons les faits principaux (tous les détails sont sur wid.world). Entre 1980 et 2016, le revenu national moyen par adulte, exprimé en euros de 2016, est passé de 25 000 euros à un peu plus de 33 000 euros, soit une hausse d’environ 30%. Pendant ce temps, le patrimoine moyen par adulte, tiré notamment par l’immobilier, a été multiplié par deux, passant de 90 000 à 190 000 euros. Plus frappant encore : le patrimoine des 1% les plus fortunés, qui comprend plus de 70% d’actifs financiers, est passé de 1,4 à 4,5 millions d’euros, soit une multiplication par plus de trois. Quant aux 0,1% les plus fortunés, dont le patrimoine est financier à 90%, et qui seront les principaux bénéficiaires de la suppression de l’ISF, ils sont passés de 4 à 20 millions d’euros, soit une multiplication par cinq. Autrement dit, les plus hauts patrimoines financiers ont progressé encore plus vite que les actifs immobiliers, alors que le contraire aurait dû se produire si l’hypothèse de fuite fiscale était vérifiée.


(lien vers le graphique et les données WID.world) (avec top 0,1%, 0,01%, 0,001%)
(lien vers l’étude Garbinti-Goupille-Lebret-Piketty, « Accounting for Inequality Dynamics: Methods, Estimations and Simulations for France, 1800-2014 », WID.world working paper 2006/05, dont sont issues ces séries)


On retrouve d’ailleurs ce même résultat dans les classements de fortunes, en France comme dans tous les pays. D’après Forbes, les plus hauts patrimoines mondiaux – qui sont presque exclusivement financiers – ont progressé à un rythme de 6%-7% par an (en sus de l’inflation) depuis les années 1980, soit 3-4 fois plus vite que la croissance du PIB et du patrimoine mondial par habitant. Certains y voient le signe quasi messianique d’un bénéfique dynamisme entrepreneurial. En vérité, on observe les mêmes progressions pour de nombreuses fortunes héritées (comme celle issue de L’Oréal, récemment disparue). Cette évolution doit aussi beaucoup à des privatisations avantageuses et des positions de monopole particulièrement bénéfiques, notamment dans l’énergie, les télécoms et les nouvelles technologies, en Europe et aux Etats-Unis comme en Russie, au Mexique, en Inde ou en Chine. En tout état de cause, quelle que soit l’opinion de chacun sur l’importance de ces différents facteurs, on devrait pouvoir se mettre en accord sur le fait qu’un impôt sur la fortune avec un taux supérieur de 1,5% ou 2% (voire davantage) ne menace pas sérieusement une base fiscale qui progresse à un tel rythme, et qu’il existe d’autres priorités que de faire des cadeaux à ceux qui se portent le mieux.
Quant au stratagème politique consistant à transformer l’ISF en IFI (impôt sur la fortune immobilière), pour éviter d’afficher une suppression sèche de l’ISF, on reste sans voix. Il n’existe aucune raison logique d’imposer d’avantage une personne investissant sa fortune dans une maison ou un immeuble plutôt que dans un portefeuille financier, un yacht ou tout autre bien mobilier. Espérons que les députés se rappellent qu’ils n’ont pas été élus pour se prêter à une telle mascarade.


jeudi 12 octobre 2017

antifa 124 octobre

La lutte contre l’extrême droite est une urgence !
 
L’attentat de Charlottesville, le bateau C-star chasseur de migrants, l’obscurantisme fasciste de Daech partout, la dictature d’Erdogan…
Partout dans le monde les fascistes gagnent du terrain, leurs militants et organisations multiplient les actions, démonstration de force et crimes.
A Lille, une série de meurtres homophobes et racistes, à Nantes, deux jeunes laissés pour morts… Les migrants trop souvent pris pour cibles: des attaques de centres d’accueil, comme à Nantes.
Cette liste ne sera jamais exhaustive, car ces groupes sont de plus en plus présents partout : génération identitaire, GUD, Adsav, Dissidence française, Action française …
La politique ultralibérale, dans laquelle s’inscrit trop bien Macron, augmente les inégalités sociales et crée un terreau propice à la montée des idées fascistes, comme celles du FN, de la
banalisation de ces discours à travers les réseaux sociaux, certains lieux (ex :Bro Gozh Pub à Guingamp)…

La lutte contre l’extrême droite est une urgence !
Nous appelons donc toutes celles et ceux qui partagent les valeurs de solidarités et de justice sociale, à nous rejoindre le


14 octobre 2017    14H Place du Vally     Guingamp.

N’attendons pas d’être toujours en réaction: proclamons une Bretagne ouverte et solidaire !
guin 3

dimanche 8 octobre 2017


10 oct 1

MANIFESTATIONS A :
LANNION PARKING DE LA POSTE 
11H00

SAINT BRIEUC PLACE DE LA LIBERTE 11H00

samedi 7 octobre 2017

CR FETE

FETE DU COMITE NPA GWENGAMP LANNUON BEAR - COTES D'ARMOR









Le comité organisait sa première fête locale ce samedi 30 septembre au DIBAR, un lieu associatif proche de Guingamp. 36 adhérents, sympathisants et invités y ont participés , ce qui était sensiblement l'objectif prévu.

Nous avions choisi la formule de réunion sur invitation en ne lui donnant aucun caractère public pour pouvoir créer et resserrer le lien social autour de notre comité et favoriser ainsi une socialisation qui devient un enjeu dans le contexte de recul général du mouvement ouvrier.

Politique et convivialité

La partie politique de la soirée s'est déroulée autour d'une intervention de Coline, du collectif inspection du travail d'Ille de France sur les ordonnances. Coline a avec efficacité et conviction remplie son rôle de porte parole du NPA analysant la loi travail et la nécessaire riposte de notre classe.Un débat s'en est suivi avec la salle.

Nous avions prévu la diffusion d'un film sur la gréve du JOINT FRANCAIS à St Brieuc en 1972, mais les discussions dans la salle autour d'un apéro ont raccourci la séquence initiale.

Petit clin d'oeil involontaire à la situation de ce week end dans l'état espagnol avec le référendum en Catalogne, nous avons terminé la soirée autour d'une paella concoctée par une équipe de volontaires.

Consolidation militante

Il est intéressant d'observer que l'association des « amis de la commune de Paris » du Trégor Argoat a tenu un stand , suite à notre prise de contact de juin dernier.

Un moment de détente qui a suivi un premier semestre électoral dense pour notre comité .Et un encouragement à développer une politique de consolidation militante articulée autour de la visibilité de notre positionnement et de notre activité politique, sans concession dans la lutte contre le capital, mais ouverte vers le mouvement ouvrier et social.

Et quelque part une réponse concrète à la proposition de Philippe Poutou et le NPA de continuer nos réunions publiques hors des périodes électorales.