mardi 21 janvier 2020

capitalisme

On vous l'avez dit le capitalisme est au bout du roulot...


Le HuffPost:


Une enquête mondiale démontre la défiance envers le capitalisme

56% des sondés dans 28 pays estiment que le capitalisme "apporte plus de mal que de bien".

AFP
Image d'illustration - Les tours du quartier de la Défense, Paris, France
SOCIÉTÉ - Le capitalisme n’est plus le rêve des habitants de la planète Terre. Voilà la principale conclusion du baromètre Edelman 2020 sur la confiance publié comme chaque année après une large enquête d’opinion réalisée aux mois d’octobre et novembre 2019 dans 28 pays du monde et auprès de 34.000 salariés.
Premier enseignement, 56% des personnes interrogées estiment que le capitalisme “apporte plus de mal que de bien”. Un chiffre qui s’élève à 59% des sondés parmi la tranche des travailleurs de 35 à 54 ans et qui atteint tout de même 57% des sondés parmi les plus hauts revenus. 
“Nous publions ce baromètre depuis vingt ans, les salariés avaient toujours une confiance de plus en plus importante dans la croissance. Cette fois, ce sont les inégalités de revenus qui préoccupent les pays développés”, a déclaré Richard Edelman, le PDG d’Edelman dans une interview à abc.net, la chaîne de télévision publique australienne.

83% des salariés ont peur de perdre leur emploi 

La peur de perdre son emploi atteint un très haut niveau cette année avec 83% des employés du monde qui le craignent. Les principales raisons invoquées sont la crainte d’une récession, les emplois précaires, le manque de compétence, la peur de la concurrence mondiale, l’immigration et l’automatisation.

76% craignent les fausses informations

Enfin, l’enquête démontre également une grande défiance vis-à-vis des médias et des sources d’information. 57% des sondés estiment que le média qu’ils privilégient peut diffuser de fausses informations et 76% craignent les fausses informations, soit six points de plus que l’an dernier.
Une défiance qui se mesure aussi envers la publicité. 72% estiment que la publicité des entreprises ne permet pas d’endiguer la propagation de fausses informations. Un chiffre qui baisse au sein de la France: 62% répondent par l’affirmative. 

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