mercredi 10 juillet 2019

rass 13 juillet


              GUINGAMP  13 Juillet 2019
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              SAMEDI 13 JUILLET 
     SUR LE PARVIS DE LA MAIRIE 
                          11h00

Contre la criminalisation des exilé·e·s et de leurs soutiens, l’humanité
et les droits fondamentaux avant tout.

A l'appel de l' UL CGT GUINGAMP, UL SOLIDAIRES TREGOR ARGOAT,
Gauche Indépendantiste et NPA



Soutien aux exilé.e.s, à Carole Rackete Capitaine du Sea watch 3 et à
tout son équipage.

La nuit du samedi 29 juin, Carola Rackete a été arrêtée par la police
italienne après avoir accosté avec son navire dans le port de Lampedusa.
A son bord, 42 personnes secourues dans les eaux internationales au
large de la Libye. Après 17 jours d’errance en Méditerranée, la
capitaine du Sea Watch 3 a pris la décision d'entrer sans autorisation
dans le port, bravant ainsi les interdits du gouvernement italien et le
silence de l’Union Européenne.
Elle l’a fait parce qu’il y a quelque chose au-dessus des lois immorales
promulguées par le ministère de l’intérieur italien et de la lâcheté
meurtrière de l’Union Européenne. Au-dessus, il y a l’humanité et le
respect des droits fondamentaux. Carola Rackete a fait le choix de
l’humanité. Elle et son équipage ont choisi de sauver 42 femmes et
hommes exilé·e·s, condamné·e·s à se noyer au milieu de la méditerranée,
ou à être torturé·e·s, violé·e·s, enfermé·e·s.
Avant elle la capitaine Pia Klemp a participé au sauvetage de réfugiés
dans la méditerranée avec l’association Sea-Watch. Elle est elle aussi
maintenant accusée par la justice italienne d’aide à l’immigration
illégale. Le parquet exige une peine de prison de 20 ans. Pour ses
investigations, le parquet a eu recourt à des écoutes téléphoniques et à
des agents infiltrés. Dans le cadre de ses six missions en tant que
capitaine des bateaux de sauvetage Sea-Watch 3 et Iuventa, Pia Klemp dit
avoir pu sauver les vies de 5000 personnes.
En niant le droit de ces personnes d’être secourues, l’Italie se rend
complice de l’enfer qu’est devenue la Lybie aujourd’hui pour les
personnes exilées. En fermant les yeux et en se déresponsabilisant, en
n’ouvrant pas ses ports la France se rend tout autant complice. En
militarisant ses frontières et en déléguant l’accueil des personnes à
des pays tiers, l’Union Européenne est responsable du délitement de
leurs droits. En refusant d’intervenir, la Cour Européenne des Droits de
l’Homme devient complice de cette atteinte aux principes les plus
fondamentaux de notre humanité.
Exigeons que les personnes sauvées et que tou·te·s les exilé·e·s soient
protégé·e·s et que leurs droits soient respectés. Exigeons que tous
bateaux avec à leur bord des enfants, des femmes et des hommes en danger
soient accueillis dans tous les ports de l’Union Européenne.
Exigeons la libération immédiate et la levée des sanctions contre Carola
Rackete, Pia Klemp et tout l’équipage du Sea Watch 3, symboles d’une
humanité qui nous donne à toutes et tous, chaque jour, l’espoir et la
détermination.
Nous appelons toutes les collectifs de soutien au migrants, les
organisations syndicales et politiques, citoyen.ne.s, artistes, élu-e-s
engagées, à se rassembler le samedi 13 juillet à 11h, devant la mairie
de Guingamp , pour dénoncer une atteinte inqualifiable aux droits
humains les plus fondamentaux et soutenir l’ensemble des personnes
exilées et leurs soutiens.

Pour faire vivre et résonner une voix solidaire, résolument
internationaliste, une voix unitaire conte le racisme et la xénophobie !
Montrons que ceux et celles que comme Carola Rackete et Pia Klemp nous
refusons ici en Bretagne les discours et pratiques xénophobes des
gouvernements Italien et Français et que nous soutenons les réfugiéEs et
que nous refusons que ceux et celles qui les hébergent et sauvent soient
poursuivis !