Sur le parking de la mairie de Guingamp, de 10h00 à 14h30: STOP MACRON, fête des luttes.
Le parvis de la mairie de Guingamp
Sous réserve, intervention d'un cheminot Intervention des facteurs en gréve de Rennes, Intervention de Zadistes de NDDL Intervention du comité de défense de la santé du pays de Guingamp Prise de parole d'un syndicaliste retraité sur la situation des retraités Stands
Galettes saucisses, bar, tous les bénéfices seront reversés aux grévistes. Organisé par le comité du 5 mai, composé de: France Insoumise, NPA, ul CGT, Solidaires.
Une manifestation et une pétition pour défendre la maternité de Guingamp
Le comité de défense santé du pays de
Guingamp organise une manifestation, samedi 5 mai, pour défendre la
maternité de l'hôpital de Guingamp menacée. Une pétition est aussi
lancée.
Une manifestation pour la défense de la maternité de l’hôpital de Guingamp, menacée de fermeture, est organisée samedi 5 mai, à 16 h, à Guingamp (Côtes-d’Armor). A l’initiative du Comité de défense santé du pays de Guingamp.
Le rassemblement est prévu sur l’échiquier, place du Champ-au-Roy, à 16 h, avec déplacement vers le rond-point de l’hôpital.
Une pétition pour le maintien de la maternité est aussi lancée. Il sera possible de la signer sur place.
Le comité indique :
Tout le monde est invité : en poussette, en portage, dans
le ventre de maman et à pied, à venir soutenir la mater. N’hésitez pas à
envoyé de quoi faire du bruit, panneaux, banderoles, poupons, nounours,
doudous…
La maternité de Guingamp, entre celle de Saint-Brieuc et Lannion, est
menacée de fermeture. Depuis plusieurs mois, l’inquiétude grandit quant
à son avenir.
L’inquiétude d’Annie Le Houérou
Fin mars, Annie Le Houérou, présidente du conseil de surveillance de
l’hôpital de Guingamp tirait même la sonnette d’alarme. Suite à la
crainte émise par le Comité de défense santé du pays de Guingamp.
Dans un courrier, le comité faisait état de « la fermeture du service d’obstétrique-maternité de l’hôpital de Guingamp ».
Annie Le Houérou appelait « à la plus grande vigilance », confirmant que « la fermeture de la maternité de Guingamp faisait partie des options » de l’Agence Régionale de Santé (ARS).
Réponse fin mai ?
Annie Le Houérou insistait :
Il y a quand même un peu péril en la demeure. Il faut
afficher un soutien ferme à la maternité, à l’hôpital. Si nous ne le
faisons pas, je pense que nous sommes mal-barrés
Le 6 avril, une délégation du Comité de défense santé du pays de
Guingamp s’est rendue à Rennes pour rencontrer le directeur de l’ARS.
Une entrevue qui n’a pas rassuré le comité :
Sur l’agrément du service maternité de Guingamp, sa
réponse est des plus inquiétantes, il estime ne pas avoir tous les
éléments techniques lui permettant de statuer sur la qualité de l’offre
de soins
Fin mai, l’ARS doit prendre une décision sur le renouvellement de
l’autorisation d’ouverture de la maternité de l’hôpital de Guingamp
Pour renvoyer la pétition : Comité de défense
santé du pays de Guingamp – 27, rue de la Trinité – 22 200 Guingamp
(comite-defense-sante-guingamp@orange.fr).
A l'appel du comité de défense de la santé du pays de Guingamp, rasssemblement sur l'Echiquier du champ au roy à 16H00 , suivi d'une manifestation jusqu'à l'Hôpital de GUINGAMP.
Le comité du NPA vous appelle à y participer nombreuses et nombreux.
Entretien. Le samedi 24 mars, notre camaradeGaël Quirante, secrétaire départemental de Sud Poste dans les Hauts-de-Seine (92),
recevait un courrier recommandé lui signifiant que Muriel
Pénicaud, ministre du Travail, autorisait son licenciement. Nous
revenons avec lui sur l’acharnement dont la direction de La Poste fait
preuve à son égard, et sur la mobilisation contre ce cas exemplaire des
pratiques de
répression antisyndicale. Muriel Pénicaud vient d’autoriser ton licenciement.
Peux-tu nous rappeler les précédentes étapes de la bataille qui t’oppose
à la direction de La Poste ?
En 2010, La Poste avait tenté de me licencier en m’accusant
de séquestration alors que je participais à une occupation de la
direction départementale de La Poste dans le cadre d’une grève ; mon
licenciement a été refusé successivement par l’inspection du travail en
2010, par le ministre du Travail Xavier Bertrand en 2011, puis par le
tribunal administratif en 2014.
Mais en avril dernier, coup de théâtre, la cour d’appel du tribunal
administratif de Versailles a annulé les trois précédentes décisions et a
ainsi relancé toute la procédure !
L’inspection du travail a de nouveau refusé mon licenciement. Plus
même, la contre-enquête avait conclu à une discrimination syndicale à
mon encontre. En 14 ans de boîte, c’est effectivement la 10e tentative de licenciement et j’ai presque un an de mises à pied cumulées !
Aujourd’hui donc, je ne suis pas encore licencié. Pénicaud autorise
le licenciement mais c’est La Poste qui le notifiera… par lettre
recommandée. Ce qu’on te reproche en fait, ce sont tes activités
syndicales. Peux-tu nous dire pour quoi (et contre quoi) vous vous
battez à La Poste ?
La Poste est depuis plus de vingt ans maintenant un laboratoire
de destruction d’un service public. Destruction à laquelle ont participé
tous les gouvernements successifs. La suppression des postes
de fonctionnaires via entre autres le non-remplacements des départs en
retraite a entraîné l’embauche massive de contractuels
et d’intérimaires. Parce que, quoi qu’en dise La Poste, des tâches, il y
en a et il faut bien assurer le tri et la distribution mais elle le
fait faire par des précaires…
Depuis plus de 10 ans dans le 92, nous nous bagarrons contre les
réorganisations qui suppriment des tournées et alourdissent
continuellement la charge de travail pour les collègues.
Mais nous avons aussi fait le choix d’une politique qui
tend systématiquement à étendre la grève au niveau départemental, à
sortir les bureaux mobilisés de l’isolement, à éviter la mise en
concurrence des centres, à reprendre la main aussi sur notre lieu de
travail. C’est
tout l’enjeu des prises de parole quotidiennes pour montrer à
la direction qu’elle ne peut pas imposer sa loi à tout prix, qu’il n’y a
pas de restriction à l’exercice du droit syndical. De ce fait sur
le département, nous avons connu des grèves très longues, très dures,
dans
lesquelles la boîte refusait carrément de se mettre autour d’une
table pour négocier parce qu’en face, elle avait un collectif militant,
déterminé, uni et solidaire, prêt à continuer chaque combat et pas
à courber le dos et se mettre à genoux. Et ce ne sont pas que des
réorganisations qui ont été repoussées. Une année, la grève est
partie d’un bureau car les collègues se sont mis en grève non pas pour
défendre leurs droits mais pour en faire gagner à d’autres en demandant
la titularisation des contractuels. C’était vraiment significatif de la
solidarité ouvrière que nous tentons de construire depuis des années
et de la compréhension de ce que nous représentons lorsque nous
sommes unis, au-delà de nos étiquettes syndicales, de nos postes de
travail et de nos services.
Que change la décision de Pénicaud ? Y’a-t-il encore des recours possibles ?
La décision de la ministre donne l’autorisation à La Poste de
licencier. Pour le moment, La Poste n’a pas encore notifié sa décision,
donc je
suis encore officiellement postier ! Le mouvement de grève qui
s’est déclenché le 26 mars dans les bureaux du 92 s’est justement donné
comme objectif d’obliger La Poste à ne pas prendre la décision
du licenciement… puisque techniquement c’est elle et non la ministre qui
a
le pouvoir de procéder au licenciement. Donc le premier recours,
c’est celui-là : le rapport de forces ! Et même si le licenciement
est prononcé, la bagarre continuera mais pour la réintégration. Nous
avons l’expérience par le passé de grèves qui ont obtenu la
réintégration de salariés déjà licenciés.
Par ailleurs, nous étudions évidemment les possibilités de recours
juridiques mais, a priori, ces recours ne suspendront pas le
licenciement, et ils prendront des années…
Mais quoi qu’il arrive, notre organisation syndicale a décidé de
maintenir mes mandats syndicaux même si la direction de La Poste me
privait de mon emploi. En clair : s’ils me licencient, dès le
lendemain j’interviendrai sur un bureau de poste ! Nous nous donnerons
les moyens de maintenir mon activité et notre activité syndicale sur les
bureaux.
Il y a eu un rassemblement lundi 26 devant le ministère du Travail. Quelles sont les prochaines étapes de la mobilisation ?
Avant le rassemblement de lundi soir, il y a eu tout un processus
pour faire monter la pression. En effet, alors que toute la procédure
allait dans le sens d’un refus de licencier, le fait que Pénicaud,
ministre du Travail, examine la possibilité d’un licenciement
nécessitait que l’on
prenne très au sérieux la possibilité réelle qu’elle donne son feu vert
à la direction de La Poste (ce qu’elle a fait). C’est pourquoi nous
avons
passé des semaines à tenter d’organiser la mobilisation la plus unitaire
possible avec un premier rassemblement le 6 février, déjà au
ministère puis l’élaboration d’une tribune signée par des
personnalités politiques, associatives, syndicales, de la culture et du
monde du
spectacle. Ainsi, lorsqu’il s’est agi d’avoir une réaction immédiate
à la décision de la ministre, nous ne partions pas de rien mais d’un
cadre
construit largement en amont.
500 personnes se sont retrouvées lundi soir au ministère avec des
délégations de postiers en grève venus de Rennes, des représentants
politiques comme Olivier Besancenot, Jean-Luc Mélenchon ou en encore
Jean-Pierre Mercier pour Lutte ouvrière ; des représentants syndicaux,
de Solidaires ou encore d’unions départementales de la CGT, le DAL,
Droit devant etc. Des rassemblements se sont également tenus à Foix,
Toulouse, Boulogne-sur-Mer, Rouen, Mulhouse. Et des dizaines de motions
ont été votés dont les dernières en date émanent du congrès national du
SNES et de celui de Sud Éducation.
Mais au-delà des positionnements de soutien absolument
indispensables, nous pensons qu’il faut essayer d’ancrer la grève. Et
lundi 26 mars,
200 postières et postiers se sont mis en grève dans le 92, malgré
des délais extrêmement courts : dans les centres comme à Boulogne,
Colombes, Courbevoie et aux guichets de Clamart et de Rueil mais aussi
dans les centres courrier de Levallois, Gennevilliers, Asnières,
Malakoff, Fontenay-aux-Roses ou encore Neuilly où une majorité de
factrices et facteurs se sont mis en grève.
Nous étions 150 au rassemblement devant la direction de La Poste des
Hauts-de-Seine et ensuite une centaine s’est retrouvée en assemblée
générale où la grève a été reconduite. L’idée est bien sûr de mettre une
pression maximale contre mon licenciement mais aussi que cela soit un
point d’appui aux bagarres à mener contre les réorganisations, dans un
contexte social bouillonnant à l’issue du 22 mars et à l’approche du
3 avril et du départ possible de la grève reconductible chez les
cheminots notamment. Les jours qui viennent vont être décisifs et on ne
relâche pas le rythme. Mais quoi qu’il arrive, je continuerai le combat
dans la boîte et en dehors, ils ne sont pas encore près de se
débarrasser de moi et de casser le collectif militant des postières et
postiers du 92 !
Propos recueillis par la rédaction
Publié dans l’hebdo L’Anticapitaliste n° 423 (29/03/2018)
Mis en difficulté par une infirmière qui
l’interpellait au sujet du manque de moyens dans son hôpital, Emmanuel
Macron a fini par répliquer qu’il n’y avait pas d’« argent magique ».
C’est doublement faux !
Dans le budget de 2018, le premier de sa
présidence, Emmanuel Macron a su trouver 17 milliards d’euros d’argent
public pour baisser les impôts des entreprises et 7 milliards pour les
ménages les plus fortunés, dont la moitié en supprimant l’ISF.
Maintenant que cet argent a été distribué au plus riches et aux
multinationales, Emmanuel Macron et son gouvernement se servent des
habituels prétextes de la dette et des déficits pour réduire les
dépenses publiques, dans les hôpitaux, les écoles, les universités, les
Ehpad, les prisons, alors que les besoins en personnel et
investissements sont criants.
Si les déficits et la dette ont flambé
ces trente derrières années, c’est que les recettes publiques ont été
progressivement érodées par les politiques libérales, les cadeaux
fiscaux, l’évasion et la concurrence fiscales. Derrière le sempiternel
besoin de « modernisation de l’économie » Emmanuel Macron veut
parachever le rêve des néolibéraux en cassant ce qu’il reste de la
solidarité et des services publics pour tout soumettre à la loi de la
rentabilité. Emmanuel Macron est en réalité le triste héritier de Ronald
Reagan et de Margaret Thatcher dont les politiques désastreuses ont
fini par nous apporter Trump et le Brexit.
Mobilisons-nous pour récupérer l’« argent magique » caché par Macron !
Attac a dressé une liste, non exhaustive, de l’« argent magique » [1] qu’Emmanuel Macron ignore délibérément :
Lutter efficacement contre l’évasion fiscale en allant bien plus loin que les timides mesures de la loi « petite fraude » qui oublie l’évasion fiscale des plus riches et des multinationales = jusqu’à 80 milliards d’euros par an ;
Taxer l’ensemble des transactions financières pour réduire la spéculation boursière = jusqu’à 36 milliards d’euros par an ;
Remettre en cause des cadeaux fiscaux aux plus riches et aux
entreprises prévus par le budget Macron de 2018 = 24 milliards d’euros
par an ;
Supprimer les niches fiscales les plus injustes et inefficaces, en
particulier le Pacte de responsabilité et le CICE qui ont augmenté les
profits des entreprises mais n’ont jamais créé le million d’emplois
promis par le Medef = 50 milliards d’euros par an ;
Supprimer des subventions directes et indirectes aux énergies fossiles, indispensable pour réduire les émissions de CO2 = 10 milliards d’euros par an.
Ces mesures permettraient de sauvegarder
nos services publics de plus en plus menacés et d’engager la nécessaire
transition sociale et écologique de nos économies. Elles pourraient
être mises en œuvre par un gouvernement volontariste, poussé par les
citoyen.ne.s, associations, mouvements et syndicats.
Dans le cadre du dossier sur la construction illégale de Plestin Les Gréves, nous publions le texte de Sauvegarde du Tregor.
La maison construite illégalement en zone littorale, évidemment la vue sur le lieue de Gréves est imprenable....
Quand
des délits sont commis contre l'environnement, qui est notre bien
commun, leurs auteurs, personnes ou groupes constitués, se posent
immanquablement comme des victimes et jamais n'assument leur rôle de
coupables. C'est le cas pour les marées vertes, les pesticides, les
extractions de sable et les particuliers qui construisent en zones
non-constructibles et plus précisément au bord du littoral. Tout,
sauf assumer ses fautes. Car, c'est incontestablement une faute, par
ses modes de cultures, de favoriser les marées vertes toxiques et
d'altérer la qualité de l'eau; une faute, par des extractions de
sable, d'attenter à la biodiversité marine; une faute, par des
substances chimiques, de commettre des dommages irréparables à la
biodiversité terrestre et de menacer la santé humaine ; une
faute, par des constructions en bord de mer, de dégrader des
paysages naturels dont la beauté est reconnue par tous, y compris
par ceux qui construisent là pour cette raison.
Chaque
fois que l'environnement est agressé, c'est chacun d'entre nous que
l'on agresse. C'est chacune et chacun d'entre nous qui sommes
victimes. La défense de l'environnement est la défense de l'intérêt
général.
C'est
ce qui fait aujourd'hui, hélas ! son malheur. Les agresseurs se
font passer pour des victimes et ceux qui attaquent leurs méfaits
pour leurs bourreaux. Et ça marche trop souvent. Combien de victimes
objectives de ces délits accourent pour sauvegarder les intérêts
particuliers de ceux qui les commettent et violent ainsi l'intérêt
général ? Et par effet inverse, les mêmes dirigent leurs
reproches contre celles et ceux qui défendent cet intérêt général
dont ils sont pourtant les premiers bénéficiaires ! Quel
intérêt a un citoyen, qui ne possède aucun bien en bord de mer et
qui n'aura jamais les moyens d'en posséder un, à signer une
pétition pour sauver une maison dont les tribunaux ont ordonné la
démolition et qui a été construite en en connaissant tous
les risques ? Il se prive ainsi d'une vue sur la mer à cet endroit,
et surtout il veut priver tous les autres au seul bénéfice de ceux
qui se la réservent pour eux seuls !
C'est
pourtant, peut-être, le même citoyen ou la même citoyenne, qui
aura manifesté contre une extraction de sable au large de cette
maison, refusant de défendre les intérêts particuliers de la
société extractrice, pour préserver l'intérêt général au
travers de la sauvegarde de la biodiversité marine. Comment rendre
compte de cette incohérence ? Tout simplement, parce que, dans
le premier cas, ce citoyen ou cette citoyenne se sera identifié,
émotionnellement, complètement à tort, à la situation de ceux à
qui on ordonne légalement cette démolition. Cette émotion efface
tout le reste et en particulier tout sens critique. Les auteurs de
ces actes délictueux en jouent abondamment. Et comme, même à leurs
propres yeux, il est plus glorieux de se faire victimes expiatoires
plutôt que responsables de ses actes inconsidérés, quoi de tel que
de broder un récit où se mêlent complots contre leurs personnes et
calomnies à l'égard de celles et ceux qui ne demandent que
l'application de la loi et le respect de l'intérêt général, ici,
ailleurs, aujourd'hui, demain.
Mais
ce citoyen ou cette citoyenne n'aurait jamais été dupé sans la
faute grave de tous ceux qui ont en charge la défense de l'intérêt
général, les élus et les préfets. Plusieurs fois condamnés pour
faute par les tribunaux, ils récidivent dangereusement dans la
violation de la loi et de l'intérêt général. Qu'il s'agisse de
marées vertes, d'extractions de sable, de pesticides, de
constructions en bord de mer, ils soutiennent trop souvent les
intérêts particuliers de ceux qui les élisent. Ainsi, en échange
d'un permis de construire accordé alors qu'il le sait manifestement
illégal, un maire ménage son potentiel électoral pour être réélu,
et laisse le « sale boulot », la tâche ingrate de
défendre la loi et l'intérêt général à d'autres. Et il n'a
d'autres moyens pour masquer sa forfaiture, que de stigmatiser les
associations qui s'adressent aux tribunaux pour qu'ils suppléent par
leurs ordonnances à la faillite de son action.
Ainsi
va la politique aujourd'hui, ainsi va l'intérêt général... Comme
quoi, derrière tout un débat sur l'avenir d'une construction
illégale, se cachent des enjeux insoupçonnés qui révèlent tout
un fonctionnement de nos institutions, d'abord au service d'intérêts
privés. Faut-il s'étonner alors que la lutte contre le
réchauffement climatique marque le pas, parce qu'elle passe bien
après les complaisances à l'égard de lobbies fortement émetteurs
de gaz à effets de serres ? Et il faudra plus qu'une maison en
bois à Plestin-les-Grèves, construite illégalement en bord de mer,
pour faire baisser la température du globe. Mais comme aucune
action, si minime fut-elle, n'est à négliger dans ce combat qui
engage l'avenir de l'humanité toute entière, il eût mieux fallu
encore qu'elle ne fût jamais construite.
Yves-Marie
Le Lay, président de Sauvegarde du Trégor
Contacts :
06 12 74 34 56
Note du comité:
Nous apprécions l'analyse d'Yves Marie et nous la partageons.L'Etat démolisseur patenté dans la ZAD a à sa disposition 2500 gendarmes mobiles, super entrainés, pour faire respecter la loi littorale.
Une importante mobilisation en défense de la santé publique à Rennes.
À
l'initiative des comités de défense des hôpitaux de Brest, Concarneau,
Douarnenez, Morlaix, Paimpol, Lannion-Trestel, Guingamp, Port-Louis,
Riantec, rejoints par des syndicats de la CGT des Côtes-d’Armor, SUD
Santé Sociaux des établissements de santé du Finistère et de
l’Ille-et-Vilaine, les unions locales CGT des Côtes-d’Armor, le
collectif de défense des services publics de Cornouaille, Ensemble, le
PCF, le NPA et l’UDB, une journée de mobilisation et de grève a eu lieu
le 6 avril avec une manifestation devant l’agence régionale de santé
(ARS) de Rennes en défense de la santé publique.
Nécessaire convergence des luttes dans la santé
La date de cette journée d’action était en lien avec la journée européenne d’action « Tout pour la santé » du 7 avril.
Elle
exprimait la volonté d’une politique de santé qui réponde aux besoins
de toutes et tous, exigeait des moyens pour les hôpitaux, les EHPAD, les
services de soins, les aides à domicile, et réclamait l’amélioration
des conditions de travail dans tous les établissements de santé.
Pendant
qu’une délégation était reçue par le directeur de l’ARS, une assemblée
générale s’est mise en place durant laquelle des hospitalierEs ont fait
part de la réalité de leurs conditions de travail, de leur mal-être face
aux peu de moyens pour s’occuper des patientEs mais aussi des luttes
passées ou en cours dans leurs services ou hôpitaux.
Une
mise en scène réalisée et mise en œuvre par Hélène Derrien, de la
coordination de défense des hôpitaux de proximité, faisant le procès du
ministère de la Santé, est venue ponctuer cette journée de lutte.
Cette
journée a renforcé l’idée de la nécessaire convergence des luttes dans
la santé. Tisser des liens, avoir des discussions tout en menant des
actions communes ne peut que faire tomber les barrières entre les
différentes forces présentes pour construire un « touTes ensemble ».
Ainsi
peut se préparer une véritable épreuve de force, dans la perspective de
grèves reconductibles, vers un mouvement d’ensemble, de convergence
avec d’autres secteurs en lutte comme les cheminotEs, seule à même de
bloquer le pays et les contre-réformes du -gouvernement Macron.
La
journée de mobilisation des syndicats de la CGT, FSU et Solidaires a
rassemblé 180 personnes, ce jeudi, sur le parvis de la gare de Guingamp
(Côtes-d’Armor). Quelques heures après un débrayage des employés
communaux, à la mairie.
Les manifestants ont afflué tardivement devant la gare de
Guingamp. Prévue à 18 h, la mobilisation des syndicats de la CGT, FSU et
Solidaires n’a pas réuni autant de monde que lors du précédent
mouvement avec les retraités. « L’appel a été tardif et nous sommes pris de partout, on ne sait plus où donner de la tête », s’exclame Thierry Pérennes, un des secrétaires de l’union locale CGT de Guingamp.
Au
fur et à mesure, le nombre de manifestants a gonflé pour atteindre les
120 personnes. Après les discours d’une salariée de l’entreprise Socopa,
à Grâces, d’un cheminot et d’une aide-soignante de l’hôpital de
Guingamp, la foule a pris la direction de la place du Vally. Encadrés
par les gendarmes, les manifestants ont fait le tour du roind-point
avant de retourner sur le parvis de la gare.
« Voté à l’unanimité avec les syndicats »
Plus
tôt dans la journée, vers 10 h, ce sont les employés communaux qui
manifestaient. Ils étaient une vingtaine dans le hall de la mairie. Près
d’une centaine, sur environ 120 employés, a signé une pétition
exprimant les revendications du personnel. « Nous avons ouï-dire qu’il y avait un malaise des salariés donc nous avons lancer le mouvement », déclare Jean-Michel Lemée, membre du bureau de la CGT.
« Depuis que Noël Le Graët n’est plus maire, on n’a rien eu, ajoute un employé. Il y a un gel des salaires et les primes n’augmentent pas. »
Ces revendications ont toutefois surpris le maire, Philippe Le Goff : « Le Rifseep (régime indemnitaire des fonctionnaires de l’État)
a été voté à l’unanimité avec les syndicats… Il y a eu une évolution
des salaires avec une revalorisation du point d’indice de deux fois
0,6 % en 2016 et 2017. »