Notre-Dame-des-Landes : une victoire qui en appelle d’autres
50 ans de lutte. 10 ans d'occupation.
Des manifestions mémorables. Des
dizaines de milliers de personnes – paysanEs, urbainEs, occupantEs,
jeunes et moins jeunes, mobilisés à tant de reprises sur le site et
ailleurs. Des rencontres, des jours et des nuits de fête. Des cultures
diverses qui nourrissent les luttes. Des dizaines de comités locaux. Des
menaces, des soutiens... Et finalement : la victoire ! Le gouvernement
abandonne officiellement le projet d'aéroport.
Pour la première fois depuis longtemps, trop longtemps, une mobilisation
a mis en échec le gouvernement, Vinci et les lobbys, en particulier du
BTP.
Ce n'est pas simplement le succès de Notre-Dame-des-Landes. C'est un
signal pour celles et ceux qui luttent, ici comme ailleurs, et en
particulier contre tous les projets destructeurs : il est possible de
gagner ! Ce ne sont pas toujours les multinationales et leurs flics qui
l'emportent à la fin. Et rien que pour ça, l'abandon est une victoire
historique contre l'aéroport et son monde, un encouragement pour toutes
celles et ceux qui veulent que nos vies, la biodiversité, la terre,
l’eau… passent avant les profits.
Le NPA soutient « les bases communes pour l’avenir de la ZAD établies par l’ensemble des usager.e.s actuel.le.s de ce territoire », pour que celles et ceux qui sont visés par une procédure d’expulsion ou d’expropriation puissent rester sur la zone et retrouver leurs droits, pour que celles et ceux qui sont venus habiter dans le bocage pour le défendre puissent continuer de cultiver librement les terres, d'expérimenter des formes différentes de travail, d’habitat, de vie et de lutte. C'est le mouvement anti-aéroport qui doit déterminer l’usage des terres pour de nouvelles installations, agricoles ou non, officielles ou non, pour « un avenir sans aéroport dans la diversité et la cohésion ».
La menace d'une expulsion partielle plane toujours sur la ZAD et on a assisté ces dernières heures à une incroyable surenchère policière. La lutte continue pour que ce territoire reste un espace d’expérimentation sociale, environnementale et agricole.
Le NPA appelle à répondre massivement à l'appel à converger le 10 février dans le bocage pour fêter l’abandon de l’aéroport et pour poursuivre la construction de l’avenir de la ZAD.
Montreuil, le 17 janvier 2018.
Le NPA soutient « les bases communes pour l’avenir de la ZAD établies par l’ensemble des usager.e.s actuel.le.s de ce territoire », pour que celles et ceux qui sont visés par une procédure d’expulsion ou d’expropriation puissent rester sur la zone et retrouver leurs droits, pour que celles et ceux qui sont venus habiter dans le bocage pour le défendre puissent continuer de cultiver librement les terres, d'expérimenter des formes différentes de travail, d’habitat, de vie et de lutte. C'est le mouvement anti-aéroport qui doit déterminer l’usage des terres pour de nouvelles installations, agricoles ou non, officielles ou non, pour « un avenir sans aéroport dans la diversité et la cohésion ».
La menace d'une expulsion partielle plane toujours sur la ZAD et on a assisté ces dernières heures à une incroyable surenchère policière. La lutte continue pour que ce territoire reste un espace d’expérimentation sociale, environnementale et agricole.
Le NPA appelle à répondre massivement à l'appel à converger le 10 février dans le bocage pour fêter l’abandon de l’aéroport et pour poursuivre la construction de l’avenir de la ZAD.
Montreuil, le 17 janvier 2018.