COMITES D'ENTRAIDE ET DE SOINS LE CONSEIL DEPARTEMENTAL DECIDE DE LA PRIVATISATION.
Le NPA l'avait prédit: les personnels et les personnes âgées paieront le prix de la politique d'austérité et de liquidation du service public, dévolu historiquement aux associations.
Bensaid, et son groupe mettent la main sur le juteux marché du 3ème age, sans que l'agglo de Lannion ne s'y oppose. Ou sont les fiers à bras qui en juin promettaient monts et merveilles au petit peuple des électeurs?
Le capitalisme est un système social prédateur, bon courage à ceux qui espèrent le réformer, l'adoucir, et partager les richesses...Pour l'instant, nous ne partageons que la misère....Alors le programme anticapitaliste du NPA, une illusion? ou la solution aux problèmes? Exproprier les capitalistes , prendre toutes les richesses, çà sera plus efficace que de réformer le code du travail....
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L’Amapa gèrera les structures de l’Agglo
Ploumilliau
Ti-Jikour : du mieux mais toujours de la défiance
Plouaret
La situation du comité d’entraide s’améliore mais ses comptes 2016 sont encore dans le rouge. Bien des élus, qui ont perdu du pouvoir face à l’Amapa, affichent toujours leur défiance.
Un déficit de 400 000 EUR en 2015, ramené à 285 000 EUR en 2016
et prévu à hauteur de 130 000 EUR pour 2017. Le patient est toujours
malade mais sa température baisse. C’est en substance le message que
Bernard Bensaïd a essayé de faire passer mardi après-midi lors de
l’assemblée générale de l’association Ti-Jikour. Le président-PDG de
l’Amapa rappelle que Ti-Jikour était en cessation de paiement à son
arrivée en octobre. Et c’est sur l’avenir qu’il tient à être jugé : «
Avec la nécessité d’une réforme structurelle d’un système arrivé à bout
de souffle face à des besoins croissants et des financements en baisse.
» La situation du comité d’entraide s’améliore mais ses comptes 2016 sont encore dans le rouge. Bien des élus, qui ont perdu du pouvoir face à l’Amapa, affichent toujours leur défiance.
Pour cela, le PDG, 3 600 employés dans 19 départements répartis sur 77 établissements rien que dans l’aide sociale préconise la mutualisation des moyens, la formation des personnels et leur prise de conscience qu’ils sont acteurs du redressement de la structure.
Pression subie
Mais
du côté des élus, la prise de contrôle de Ti-Jikour à la hussarde l’an
dernier n’est toujours pas passée. Maurice Offret, qui avec d’autres
avait réclamé une assemblée générale extraordinaire, n’est toujours pas
satisfait du mode de fonctionnement. Le maire de Cavan a le sentiment de
n’être là que pour lever la main sans avoir pris part aux décisions au
point d’avoir des regrets sur la façon dont les choses s’étaient passées
: « Le personnel était derrière nous
pour faire pression en disant : «Vous être obligé de voter sinon demain
il y aura un dépôt de bilan.» Peut-être que cela aurait été aussi bien. »
Ce sentiment n’est pas partagé par tous. C’est avec émotion
qu’un peu plus tard, Magalie, employée de TiJikour depuis 22 ans, a pris
la parole pour défendre sa structure : «
Cela me fait mal quand je vois ce que l’on dit sur Ti-Jikour. Moi je
suis heureuse d’avoir mon salaire à la fin du mois. Bien sûr, on a eu
des changements mais on avance. » Malgré tout, au moment du vote, le budget 2016 qui n’est pas vraiment imputable à l’Amapa n’est adopté que par 15 voix pour, 11 abstentions et 3 contre.