OUEST FRANCE
Saint-Brieuc. Les salariés de l'aide à domicile manifestent
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Une cinquantaine de salariés étaient présents à Saint-Saint-Brieuc, devant l'Hôtel du département, à partir de 14 h 30 aujourd'hui. | Clotilde Percheminier
Des salariés de l'aide à domicile se
sont réunis devant l'Hôtel du département à Saint-Brieuc pour protester
contre la fusion des structures associatives d'aide à domicile.
Une cinquantaine de salariés sont venus protester contre la
fusion des associations de l'aide à domicile, aujourd'hui à partir de 14
h 30 devant le Conseil départemental, place De-Gaulle à Saint-Brieuc.Plusieurs fusions sont prévues dans l'ouest du département. Un traité de fusion concerne quatre structures associatives de la région de Guingamp : le comité cantonal d'entraide de Bégard, le service d'aides au maintien à domicile de Bourbriac, le comité de service aux personnes de Guingamp. Le Secad (service communautaire d'accompagnement à domicile) de Belle-Isle-en-Terre pourrait aussi faire partie de cette fusion.
Sont aussi concernés par ces restructurations: Paimpol, Pontrieuc et Plouha, mais aussi Callac, Mael Carhaix - et Rostrenen.
L'union locale de la CGT de Guingamp s'apprêtait à rencontrer l'élue du département Sylvie Guignard à 15 h 30 et l'Agence Régionale de Santé (ARS) à 16 h 30. Pendant ce temps-là, une délégation Force Ouvrière avait rendez-vous avec Sylvie Guignard à 16 h 30.
"Y'en a marre"
Les salariés s'inquiètent de la remise en cause de certains de leurs acquis sociaux: augmentation du temps de travail, plus de précarité ou encore suppression de certaines primes. "Il y a en a marre d'être sacrifié sur l'autel des économies, affirme Jean-Edmond Coatrieux, secrétaire général de l'union départementale de la CGT. On va leur dire que ce n'est pas normal que les salariés soient les seuls à faire les frais des restructurations. Ces salariés aiment leur travail, et les personnes âgées ne sont pas des marchandises"."Nous protestons contre la fusion de ces structures sans consultation", explique Arielle Corre, salariée du comité d'entraide de Bégard. "Le département veut procéder à une harmonisation, mais c'est plutôt un nivellement par le bas", continue Guillaume Bereaux, du comité de Guingamp.
Note du NPA: notre comité était présent à ce rassemblement continuant son travail de mobilisation sur le sujet.