Le point de vue du comité NPA Bear Gwengamp:
Jeudi 9 juin en parallèle aux mobilisations contre la loi travail, les deux établissements spécialisés en psychiatrie de notre secteur , la fondation Bon Sauveur, 700 salariéEs et l'association hospitalière de Bretagne, 1 000salariéEs, ont connu des débrayages importants des personnels contre la politique salariale de la fédération patronale FEHAP.
Cette initiative des trois syndicats CGT des hôpitaux privés psy des Côtes d'Armor visent à mobiliser pour obtenir une revalorisation des salaires mais surtout des plus basses rémunérations.
C'est donc une gréve intéressante qui intervient sur Bégard après la disparition totale du syndicat CFDT aux dernières élections professionnelles.
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CHS du Bon-Sauveur. Pique-nique revendicatif
L'Union syndicale CGT Santé et Action sociale des Côtes-d'Armor
appelaient à une journée d'action départementale jeudi. À Bégard, le CHS
du Bon Sauveur est un établissement sous convention Fédération des
établissements hospitaliers et d'aide à la personne, privés non
lucratifs (Fehap). La section CGT avait appelé les personnels à cesser
le travail entre 11 h 30 et 14 h. Et de 12 h à 14 h, des dizaines de
membres du personnel sont venus partager le pique-nique revendicatif,
installé juste devant l'entrée principale du Bon-Sauveur.
« Notre mouvement s'inscrit dans une demande de revalorisation salariale avec une augmentation de la valeur du point d'indice à 5,88 €. Depuis 2005, le SMIC a été augmenté de 20,4 % alors que dans notre convention, les salaires au-dessus de l'indice 329 n'ont augmenté que de 3,65 %. Certains salariés ont connu une baisse de pouvoir d'achat d'environ 20 %, même plus », a fait observer Virginie Motreff, secrétaire de la section CGT de l'établissement. Et d'ajouter : « La Fehap est garante de la qualité d'accueil et de soins dans ses établissements, or cette qualité ne peut être dissociée du bien-être des professionnels y exerçant. Nous salariés, n'avons pas à supporter le poids des restrictions budgétaires imposées par les financeurs, ARS, Conseils départementaux... ».
Une demande de revalorisation salariale
« Notre mouvement s'inscrit dans une demande de revalorisation salariale avec une augmentation de la valeur du point d'indice à 5,88 €. Depuis 2005, le SMIC a été augmenté de 20,4 % alors que dans notre convention, les salaires au-dessus de l'indice 329 n'ont augmenté que de 3,65 %. Certains salariés ont connu une baisse de pouvoir d'achat d'environ 20 %, même plus », a fait observer Virginie Motreff, secrétaire de la section CGT de l'établissement. Et d'ajouter : « La Fehap est garante de la qualité d'accueil et de soins dans ses établissements, or cette qualité ne peut être dissociée du bien-être des professionnels y exerçant. Nous salariés, n'avons pas à supporter le poids des restrictions budgétaires imposées par les financeurs, ARS, Conseils départementaux... ».
© Le Télégramme.
