MENACES DE MORT CONTRE ERWANN CHARTIER JOURNALISTE DU POHER HEBDO.
Nous publions le communiqué qu'il nous a envoyé, en français et en breton.
Le comité Nathalie Le Mél du NPA lui apporte tout son soutien, et nous rappelons que Erwann a déjà été menacé par les fachos le 5 novembre 2022 lors de la manifestation que l'extrême droite organisait à Callac contre le projet d'accueil des réfugiés.
Communiqué de presse
Après des menaces de mort, l’hebdomadaire Le Poher veut pouvoir travailler
sereinement.
Le Poher, hebdomadaire fondé en 1996, est un média d’informations générales qui couvre le
centre Bretagne.
C’est à ce titre que nous avons relaté les événements, polémiques et manifestations autour de
l’accueil de réfugiés à Callac (Côtes-d’Armor). Malgré un climat tendu, nous avons rendu
compte de cette actualité et interrogé des habitants et des élus sur ce projet.
Notre intention n’était pas de prendre parti pour ou contre ce projet ni de nous prononcer sur
la légitimité à le défendre ou à le critiquer, mais, répétons-le, de rendre compte.
Nous avons fait notre travail de journalistes. De journalistes locaux, nous qui connaissons ce
territoire où nous travaillons quotidiennement.
Mardi 31 janvier, nous avons reçu un e-mail à connotation raciste et particulièrement
menaçant et injurieux, intitulé « Chartier on va te crever » sur la boîte e-mail de la rédaction
du Poher. Une plainte pour « menaces de mort » a été déposée le jour même à la gendarmerie
de Carhaix.
Il est inadmissible de voir des journalistes insultés ou menacés, c’est pourquoi nous avons
saisi la justice. Nous laissons cette dernière faire son travail. Quant à l’équipe du Poher, elle
ne demande qu’à continuer à faire son travail de journaliste sereinement et à rendre compte de
l’actualité de ce territoire sans pressions d’aucune sorte et d’où qu’elles viennent.
Erwan Chartier-Le Floch
Rédacteur en chef
Fellout a ra d’ « Ar Poc’hêr hebdo » labourat seder hag hep gourdrouzoù
Ar «Poc’hêr hebdo », savet e 1996, a zo ur gelaouenn a ro keleier hollek war dachenn kreiz
Breizh. En abeg d’an dra-se hon eus savet pennadoù diwar-benn an darvoudoù, ar reuz hag ar
manifestadegoù a zo bet en-dro d’an degemer repuidi e Kallag (Aodoù-an-Arvor). Daoust
d’an aergelc’h stenn, hon eus rentet kont eus ar c’heleier-se hag aterset tud eus ar vro ha
dilennidi war ar raktres-se. Hon soñj ne oa ket sevel a-du pe get gant ar raktres, na da reiñ hor
soñj war ar reizhwir a zo d’e zifenn pe da gavout abeg ennañ, met, dav eo el lavarout en-dro,
rentañ kont nemetken.
Graet hon eus hon labour kazetennerien. Hon labour kazetennerien eus ar vro hag a anavez
mat an dachenn ma labouromp warni bemdez.
D’ar Meurzh 31 a viz Genver, hon eus degemeret ur postel war voest-lizher ar gelaouenn, ur
postel gouennelour ha gourdrouzus-tre e zoare, titlet : « Chartier on va te crever ». Douget ez
eus bet klemm evit gourdrouz a varv raktal, an hevelep deiz, e archerdi Karaez.
Ne c’heller ket asantiñ gwelout kazetennerien bezañ kunujennet, gourdrouzet, setu perak hon
eus douget klemm dirak ar Justis. Lezel a ran anezhi ober he labour. Evit pezh a sell eus
skipailh «Ar Poc’hêr », ne c’houlenn nemet kenderc’hel d’ober e labour kazetennerezh, seder
ha rentañ kont eus ar c’heleier hep an disterañ bec’h warnañ eus forzh pelec’h e teufe.
Erwan Chartier-Le Floc’h
Pennkazetenner
Contact
Mail : chartiererwan@yahoo.com
06 42 99 80 43
NOUS PUBLIONS POUR QUE CHACUN PUISSE SE FAIRE UNE IDEE...
DANS RIPOSTE LAIQUE SITE FASCISANT VOUS VERREZ LA TONALITE DE LEUR PROSE...
L’indécence des mecs de gôche qui se disent menacés de mort
Se dire menacé de mort par l’extrême droite vous vaut, à coup sûr, des pages entières de publicité dans les colonnes des médias de grands chemins. On remarque ainsi que les élus, porteurs de projets voulant imposer une immigration massive à des administrés qui n’en veulent pas, comme à Callac, se disent menacés, se plaignent, déposent plainte, mais fournissent rarement des preuves sérieuses de leurs menaces. On l’a vu à Callac, on le voit à présent à Saint-Brevin-les-Pins.
Mais des journalistes utilisent aussi ce genre de méthode, pour faire parler d’eux. Ainsi, la presse locale et nationale a accordé beaucoup de place au journal, peu connu, pour ne pas dire intimiste, du Poher, qui sévit en Bretagne. À noter que le directeur de ce journal, Erwan Chartier, ainsi que la journaliste Faustine Sternberg, ont déposé plainte contre Bernard Germain, un des principaux animateurs de la mobilisation de Callac, suite à cet article, publié sur Résistance républicaine, qui répondait à un autre article, très à charge, écrit sur l’hebdo gauchiste.
https://resistancerepublicaine.com/2022/10/31/la-femme-est-lavenir-de-lhomme-non-cest-lafricain/
https://www.lepoher.fr/a-callac-la-tension-ne-faiblit-pas/
Et ils réclament rien de moins que 4 000 euros de dommages et intérêts pour le premier, 8000 euros pour la deuxième, et 10 000 euros de frais d’avocats, rien de moins, sans parler d’une obligation de publication, très coûteuse, dans les journaux locaux. Bref, au total, la facture, pour notre malheureux ami, mais aussi pour Christine Tasin, pourrait se monter à 25 000 euros, si les juges écoutaient leurs doléances. De vrais démocrates auraient demandé – et obtenu – un droit de réponse, mais l’objectif n’est-il pas de se venger de ceux qui ont mis en échec le projet Horizon, à Callac, qu’ils soutenaient bec et ongles ?
Et à présent, Erwan Chartier se dit victime de menaces de mort, et fait la une sur plusieurs médias. Joli coup de pub, par ailleurs, et c’est gratuit.
Nul ne conteste que le message soit authentique, et bien sûr condamnable… même s’il est bon de rappeler que la mouvance gauchiste, mais aussi islamiste, s’est fait prendre quelques fois, par le passé, les mains dans le pot à confitures, en inventant des menaces qui n’existaient pas, voire en se les envoyant soi-même.
Rappelons que ce journaliste s’était dit victime d’une agression, lors du second rassemblement à Callac, le 5 novembre. Et que curieusement, personne n’en avait parlé, mis à part la CGT locale. Curieuse discrétion, il serait intéressant de savoir ce qu’est une agression, pour Erwan Chartier.
Mais puisqu’on parle de menaces de mort, si on évoquait le sort des militants patriotes, qui sont obligés, tous les jours, de prendre des précautions pour rentrer chez eux, parce qu’ils se savent menacés d’agression par des racailles gauchistes ou par des islamistes, par ailleurs souvent complices ?
Ainsi, je vais vous parler, dans cette vidéo, de ce qui est arrivé à ma compagne, Christine Tasin, il y a 12 ans, après l’organisation de l’Apéro saucisson pinard.
Et quand vous entendrez cela, vous comprendrez que ces menaces et ces pleurnicheries, si elles sont réelles, ne sont que de la petite bière à côté de ce que subissent ceux qui aiment la France et qui veulent la défendre. Et que ces pleureuses ne manquent pas d’indécence en gémissant de la sorte quand leurs complices font subir le centuple à ceux qui osent ne pas penser comme eux.
Il n’empêche que ce n’est pas bien de menacer autrui de mort, mais que ce n’est pas bien non plus d’agresser des personnes pour délit d’opinion.