mercredi 1 septembre 2021

COMITE

 

NPA (Tregor) 

                    Edito du bulletin ALERTE

 npa 22

Contre le « PASS » gare aux impasses !

La liberté sous le capitalisme c’est celle du Renard libre dans le poulailler libre.

Contre la loi du profit : Organisons-nous !

Les mois passent, la pandémie remonte en flèche particulièrement en Guadeloupe et en Martinique, alors que le gouvernement Macron persiste dans ses attaques et son mépris pour les travailleuses et les travailleurs.

Depuis le début, la gestion de la crise sanitaire a été une succession de mesures inadaptées ou à contre-temps, accompagnées de discours plus ou moins grandiloquents, pétris de contradictions. Tout cela ne vise qu’à nous faire accepter dans la crise toujours plus de sacrifices. Rien de neuf sous le soleil : les profits passent avant nos vies dans cette société capitaliste.

Ce sont bien les mensonges orchestrés par le gouvernement (rappelons-nous des masques…inutiles quand il n’y en avait pas assez, faute de stocks !) qui ont entretenu la défiance et le désarroi d’un grand nombre de travailleuses et de travailleurs.

En dehors d’un protocole sanitaire à envisager à une échelle mondiale car le virus se moque bien des frontières, qui permettrais plus efficacement de répondre à toutes les raisons à la fois de contagions, de développement de variants et de cas graves à l’heure actuelle, et cela fait consensus scientifique, la vaccination est le moyen le plus efficace pour se protéger collectivement contre l’épidémie qui touche plus durement les plus fragiles d’entre-nous. Il ne faudra pas non plus manquer de se tenir au courant de toutes les autres mesures sanitaires qui devront être prise.

Prenons le virus au sérieux puisque Macron ne le fait pas ! Mais comment parvenir à vacciner le plus grand nombre ? En donnant des leçons de morales ? En jouant de la carotte et du bâton ? En engraissant les trusts pharmaceutiques, qui profitent du rebond de l’épidémie pour augmenter encore les tarifs de leurs vaccins ?

Non, une politique sanitaire qui nous protégerait vraiment du virus et des variants qui risquent encore d’apparaître, devrait reposer sur une campagne massive d’information sur l’histoire des vaccins, leurs bénéfices et leurs effets ouvertement aux yeux et aux oreilles de toutes et tous et non sous la menace du gendarme et à l’autoritarisme de ce gouvernement. Elle mettrait aussi fin aux brevets sur les vaccins, afin de permettre leur production en masse, à moindre coût, et l’accès aux vaccins partout dans le monde.

Dans les manifestations, on entend et on peut partager méfiances et colères de toutes les sortes. Mais dans la situation où tous nous mentent et ne font que ce qui les arrangent en prétendant que nous refusons de collaborer pour faire reculer la pandémie comment savoir en qui faire confiance ?

Méfions-nous des « patriotes » et autres « ré-informateurs » démagogues qui font semblant d’être du côté de la population mais qui en profitent pour brandir aussi des pancartes antisémites et cherchent à diriger la colère ! Les réformes de Macron, l’extrême droite ne les condamne pas ! Nous ne pouvons que dénoncer ce duel entre Macron et l’extrême-droite qui n’est qu’un face à face destiné à préparer un début de campagne électorale.

Une mise en scène qui fait aussi diversion, alors qu’il prépare déjà avec son gouvernement des attaques redoublées contre les chômeurs, contre nos retraites. Aussi, taxer « d’antivax » ou de « réactionnaires anti-progrès » celles et ceux qui s’opposent au « pass sanitaire » et à sa politique bien au-delà de la question sanitaire, est une ficelle un peu grosse.

Anti-progrès les soignants qui réclament des moyens pour l’hôpital public ?, ceux-là même qu’il remerciait hypocritement au sortir du premier confinement ? Réactionnaires celles et ceux de première ligne ? Ce ne sont pourtant pas eux qui sont responsables du délabrement de l’hôpital public et de la mort de milliers de personnes décédées fautes de soin ou de matériel !

Pour s’orienter dans le combat actuel contre le gouvernement, et dans les combats à venir contre le système du fric et du profit, on ne pourra compter que sur nous-même, sur notre force collective organisée.

Disons non au « pass sanitaire » Mais exigeons aussi dès maintenant le contrôle des trusts pharmaceutiques par les travailleurs et la population.

Contre les grands patrons voyous, non aux licenciements, aux « suspensions de contrats ». Le gouvernement fait peser toute la contrainte sur la population, et rien sur les patrons qui proftent de la crise. Rien contre les actionnaires qui ont vu leur fortune se décupler pendant la crise !  A leur tour de payer !