Côtes-d’Armor. La venue d’Emmanuel Macron à Guingamp annulée
Le président de la
République, Emmanuel Macron, était espéré à Guingamp (Côtes-d’Armor),
pour inaugurer l’Inseac, ce jeudi 30 septembre 2021. Ce ne sera pas le
cas.
Enfin une bonne nouvelle pour Guingamp.
Nous ne boudons pas notre plaisir de découvrir que Macron n'est pas si enchanté que cela de venir par chez nous. D'ailleurs personne ne l'avait invité dans nos connaissances.
Donc il y a fort à parier que c'est encore un coup du clan Le Graet...Habitué des invitations des présidents, ainsi Hollande en 2017...Dame on se fréquente entre anciens socialistes...
Bon pas de panique, si vous avez peur de vous ennuyer entre deux matchs d'En Avant, club fétiche du dit clan, rendez vous mardi 5 octobre sur le parvis de la gare pour le rassemblement intersyndical.
Le 28 septembre est la journée mondiale du droit à l’avortement. En
France comme ailleurs, des manifestations auront lieu dans de nombreuses
villes avec un objectif : se mobiliser pour garantir ou élargir ce
droit fondamental.
Avec le COVID, l’accès à l’IVG s’est encore dégradé. La décision de
ne pas imposer le pass sanitaire à l’entrée de l’hôpital dans les cas
d’IVG force en réalité les femmes à exposer directement la raison de
leur venue, devant se justifier ainsi devant des personnes non
soignantes et d’autres usagèr.es. Et si la crise du Covid 19 a ralenti
l’accès à tous les soins médicaux (dépistages, traitements, soins
psychiatriques, chirurgies etc.) en surchargeant des structures déjà
bien affaiblies par des années de réduction de moyens humains et
matériels, pour l’IVG s’ajoute la question du délai légal d’avortement.
Les retards de prise en charge peuvent donc avoir des conséquences
dramatiques. Et pour celles qui seraient hors délais, la possibilité de
pouvoir avorter ailleurs en Europe s’est encore compliquée par les
limitations de déplacement dues au COVID.
Le gouvernement montre encore une fois son hypocrisie : la
proposition de loi visant à l’allongement des délais de l’IVG à 14
semaines a été rejeté en janvier par le Sénat. Cette proposition de loi
prévoyait également la suppression de la clause de conscience spécifique
à l’IVG et l’ouverture aux sage-femmes de la possibilité de réaliser
des IVG chirurgicaux jusqu’à 10 semaines de grossesse. Cela auraient
pourtant permis d’élargir grandement les possibilités de prise en charge
dans un contexte où près de 8 % des centres pratiquant l’IVG en France
ont fermé en dix ans, c’est-à-dire que 130 centres IVG ont fermé ces 15
dernières années. La situation se dégrade et l’accès des femmes à leur
droit à avorter est compromis. Il n’est pas tout d’autoriser légalement
l’IVG si dans les faits rien ne permet d’y accéder !
Il ne faut pas sous-estimer les effets de la montée des extrêmes
droites et des attaques réactionnaires contre les droits des femmes. On
l’a vu aux états unis où le Texas a interdit l’IVG dès que les
battements de cœur de l’embryon pouvaient être détectés (environ à six
semaines de grossesse, un moment où les femmes ignorent encore qu’elles
sont enceintes), même en cas de viol. Les Texans sont par ailleurs
incités à dénoncer les femmes qui y auraient accès et toute personne qui
aurait pu leur venir en aide. En Pologne aussi l’accès (déjà très
restreint !) à l’IVG est encore attaqué. L’extrême droite attaque dès
qu’elle en a l’occasion le droit à l’avortement : que ce soit en le
pénalisant, ou bien comme on l’a vu en France en attaquant directement
les locaux des plannings familiaux (à Paris, Strasbourg, Nantes et
Poitiers). Ces pourfendeurs de l’IVG au nom du « droit à la vie » sont
aussi les opposants à la PMA pour toutes : encore et toujours contre les
droits des femmes.
Aujourd’hui seuls 49 pays autorisent l’IVG, il reste encore beaucoup
de chemin à parcourir et il ne faudra pas céder aux remises en questions
constantes de ce droit. Il en va de nos vies : dans le monde une femme
meurt toutes les 9 minutes d’un avortement clandestin.
L’avortement est un combat de chaque instant pour toutes les femmes :
il s’agit en fait de garantir l’accès à nos droits reproductifs,
d’exercer notre autonomie, d’avoir un contrôle sur nos corps, de choisir
pour et par nous-mêmes quand et comment fonder une famille si nous le
voulons. Il s’agit de nous libérer du processus de domination masculine
et de briser l’oppression patriarcale qui voudrait nous enfermer dans la
sphère privée et familiale.
Pour cela, le droit à l’IVG s’accompagne nécessairement du libre
accès à la contraception. Là aussi, il faut avancer : si la gratuité de
la contraception pour les femmes de moins de 25 ans est évidemment une
bonne nouvelle, il faut quand même rappeler que, passé cet âge, les
femmes ne sont pas magiquement protégées d’une grossesse non désirée. Ce
n’est pas non plus un cap fatidique où toutes les femmes désireraient
d’un coup fonder une famille. Il faut garantir à toutes les femmes
l’accès gratuit à la contraception, et le libre choix de cette
dernière !
Les victoires sont possibles, elles reposent sur la mobilisation
massive des femmes qui luttent pour leurs droits. Nous les avons vu
avancer en Argentine et en Irlande, nous les voyons résister aux
États-Unis et en Pologne : les femmes sont dans la rue et manifestent en
nombre, elles se battent pour avoir le droit à disposer librement de
leur corps. Alors une fois de plus et parce que cela sera toujours
nécessaire tant que nous n’obtiendront pas ce droit partout nous nous
donnerons rendez-vous dans la rue !
Pour garantir à toutes l’accès à l’IVG, il est urgent de :
Allonger significativement les délais légaux pour accéder à l’IVG
Supprimer la clause de conscience concernant les professionnels de santé concernant l’IVG
Garantir le libre choix de la méthode employée (médicamenteuse, instrumentale) pour son IVG
Ouvrir aux sage-femmes la possibilité de réaliser des IVG
Investir massivement et à hauteur des besoins en moyen humain et matériel pour garantir l’accès à l’IVG
Rouvrir les centres IVG et les lits d’hôpitaux IVG fermés, rouvrir des centres de planification familiale
Garantir la gratuité des méthodes de contraception pour toutes même après 25 ans
Informer dès le collège, les jeunes de leurs droits concernant l’accès à la contraception et à l’IVG
Soutenir toutes les femmes qui se battent pour obtenir le droit à l’IVG dans le monde
Près de 100
personnes manifestent, avec autant d'élus, leur attachement à l'hôpital
de Guingamp
Environ 100 personnes ont manifesté avant le
conseil communautaire de Guingamp-Paimpol, ce lundi 27 septembre, à
Bourbriac, pour la défense de l'hôpital de Guingamp.
Près
de 100 personnes s’étaient rassemblées devant la salle des Forges à
Bourbriac. Ce lieu n’était pas choisi au hasard, puisque c’est là que se
tenait le conseil communautaire de l’agglomération Guingamp Paimpol.
L’occasion
pour les défenseurs de l’hôpital de s’adresser directement aux 85 élus
du territoire, pour leur exprimer leurs craintes, mais aussi réclamer
leur soutien pour éviter que le couperet tombe sur la chirurgie et la
maternité.
Ces inquiétudes font suite à la venue d’un expert de l’ARS (Agence Régionale de Santé) à Guingamp, pour étudier la future offre de soins sur le territoire, notamment dans l’optique de la construction d’un nouvel hôpital à Guingamp dans les prochaines années.
Le président de l’agglomération Guingamp Paimpol,
Vincent Le Meaux, a confirmé son « attachement à l’hôpital de Guingamp,
qui a vocation à soigner tous les patients de notre territoire et bien
au-delà ». Il a d’emblée prôné une « action solidaire » des élus, des
personnels, des syndicats et de la population, pour manifester cet
attachement à un hôpital de plein exercice.
Le comité de défense santé du pays de Guingamp
estime que « le danger n’est pas si loin. Il y a, à nouveau, un risque
pour la maternité et la chirurgie. C’est un des scénarios, mais on
soupçonne que ce soit le scénario privilégié par monsieur Rossetti (…)
mais notre territoire n’est pas une variable d’ajustement ». Le
représentant du comité appelle « à se battre et ne pas se laisser
endormir », avec « le sentiment que des choses se passent dans notre
dos ».
Le comité de défense de l’hôpital de Lannion Trestel était également présent pour « témoigner son soutien, car Lannion est aussi dans le viseur du rouleau compresseur de l’ARS ».
La CGT de l’hôpital de Guingamp
souhaitait, comme les autres manifestants, alerter les élus et
connaitre leur position. « L’hôpital joue un rôle essentiel sur un
territoire. Si un service de chirurgie ou de maternité ferme, ce sont
des emplois qui vont disparaitre sur Guingamp. Le bassin guingampais est
pauvre et on va encore l’appauvrir. Ces services et l’hôpital sont
attractifs, si des services disparaissent Guingamp sera une ville
morte ».
Le syndicat Sud santé sociaux de l’hôpital de Guingamp
s’est dit aussi « très inquiet face à cette situation. On a remis en
ordre de marche un processus qui avait été stoppé en 2018 suite au fait
que l’équipe de France a gagné la Coupe du Monde (…). Nous sommes très
inquiets car cela impactera l’intégralité de l’offre de soins (…) Au
final, ce qu’on nous propose c’est une hyper-centralisation de l’offre
de soins où les grandes et moyennes agglomérations auront un grand panel
de moyens pour se faire soigner, tandis que les gens de la « terre du
milieu » seront laissés pour compte ».
La CFDT est formelle aussi :
« Tous les deux ans, l’hôpital de Guingamp est attaqué sur l’offre de
soins qu’il propose et cela devient extrêmement fatiguant pour les
professionnels qui y travaillent (…) On compte sur vous, les élus. Il y a
une volonté de recomposer l’offre de soins sur le territoire. Cela
reste des préconisations mais il faut être vigilant. On le sera au plan
syndical, mais on compte aussi sur les élus pour que la bataille se
fasse ensemble ».
Pierre Salliou, maire de Pabu et président du conseil de surveillance de l’hôpital de Guingamp,
a réaffirmé son « attachement viscéral à notre pole de santé, avec la
volonté absolue de maintenir le plateau technique, qui va de pair avec
le maintien de la maternité qui compte à ce jour 80 naissances de plus
que l’an dernier ». Pierre Salliou souhaite aussi « avoir un IRM
permanent » et « développer la chimiothérapie à l’hôpital ».
Claudine Guillou, vice-présidente de Guingamp-Paimpol,
a confirmé que « l’agglomération est très préoccupée par la situation
en matière de santé, en ce qui concerne l’hôpital ou la médecine
libérale. Le plateau technique s’impose à Guingamp et vous pouvez
compter sur nous pour le défendre ».
Philippe Le Goff, maire de Guingamp,
constate « un coté anxiogène qui prend le pas. Je n’imagine pas refaire
une carrosserie neuve avec un hôpital, sans moteur dedans. Un hôpital à
Guingamp rend des services à une population départementale. Il est
temps aussi d’alerter sur la question de la démographie et faire en
sorte que la ressource médicale vienne sur nos territoires. Une
politique de santé est une politique qui ne laisse personne au bord de
la route ».
#EtHopDuBonBoulot :
le recollage des affiches d’Éric Zemmour par Philippe Poutou n’est pas
un « buzz » éphémère. On est là, tant qu’il le faudra, face à Marine Le
Pen ou Zemmour, candidat ou pas. Tous participent de la même
extrême-droitisation des débats, une dérive qui se traduit jusque dans
la rue, ou encore avec l’affaire des « fiches » du site d’extrême droite
FDesouche.
ÀFréjus,
lors de la réunion du Conseil national du RN, Marine Le Pen a, sans
surprise, passé le relais à Jordan Bardella pour se consacrer à la
présidentielle. Bien que sa présence au second tour (voire pire) soit
probable, son équipe devra quand même affronter quelques difficultés. La
première est financière, avec un parti passé près de la cessation de
paiement. Pourra-t-elle compter sur ses sbires, dont les derniers
montages lui ont coûté cher en frais de justice ? Autre difficulté
persistante, les dissensions internes : le refus de la « clique
d’Hénin-Beaumont », ainsi qu’est surnommée, notamment par les proches de
Marion Maréchal, la garde rapprochée de Marine Le Pen (Bruno Bilde,
Steeve Briois, David Rachline…), continue à faire claquer la porte. Mais
le grand règlement de comptes attendra avril 2022. Dernière épine, la
candidature attendue d’Éric Zemmour, avec un Robert Ménard en
entremetteur des droites qui ne convainc personne.
La supercherie Le Pen
Là où Zemmour multiplie les déplorations, Marine Le Pen joue la perspective positive : « Libertés, libertés chéries »,
annonce son slogan de campagne. Dans son discours de Fréjus, elle a
officialisé sa candidature par un enchaînement fastidieux d’exemples.
Qui pourrait être contre les libertés ? Retenons la « liberté syndicale », vieille lubie de l’extrême droite visant à monter des syndicats maison. Ou la « liberté d’entreprise », rengaine patronale sur les « contraintes » et les « normes absurdes ». Marine Le Pen réaffirme n’être « ni de droite ni de gauche ». Elle lance deux mesures « pour le pouvoir d’achat des Français » :
nationalisation des autoroutes et privatisation de l’audiovisuel
public. Quand le RN avance son programme social, il ne parvient qu’à
faire des clins d’œil à Bolloré, magnat de la logistique et des
médias... Le maintien de la retraite à 60 ans, noyée dans ce fatras, ne
suffit pas à faire un programme qui réponde aux intérêts du monde du
travail. Il faut continuer de dénoncer la supercherie !
« C’est Zemmour qui parle comme nous »
Dès
son premier discours de campagne, Marine Le Pen puise dans son fonds de
commerce : insécurité-immigration-islam... sans crainte de l’outrance,
qui fait des quartiers populaires des « zones talibanisées ». En matière de politique familiale, Marine Le Pen est « inspirée par le modèle hongrois » (le Figaro, 9 septembre), pas franchement un exemple de féminisme. Ajoutons « la liberté d’enseignement y compris à domicile », petit signe aux cathos les plus conservateurs. Stéphane Ravier conclura : « Je
reste un opposant au mariage homosexuel, un partisan de la peine de
mort et reste sur cette ligne de nécessité d’organiser l’inversion des
flux migratoires. »
Quelques jours après le meeting de Fréjus, Nicolas Bay publiait un communiqué pour se plaindre des trop faibles « décisions d’expulsion de migrants extra-européens »
en listant des mesures que d’autres nommeraient « remigration ». Les
dirigeants du RN se servent des sorties outrancières de Zemmour,
sexistes et islamophobes, pour lisser leur image... tout en tenant le
même discours. Stéphane Ravier ne vient-il pas de l’affirmer : « C’est lui qui parle comme nous ».
Derrière le « phénomène » Zemmour
L’équipe
et les soutiens actuels de Zemmour pourraient tenir dans une petite
salle : des Républicains qui n’ont jamais osé le rapprochement avec le
FN ; un notable du sud, issu du FN et son staff « d’ex »-Identitaires ;
un souverainiste qui enchaîne les partis ; un ancien de l’UNI, directeur
de cabinet de maire LR ; un jeune start-upper et des banquiers, un
premier de la classe sorti de l’Institut catholique de Vendée et un
vieil homme d’affaires richissime. Quelques anciens du FN moins propres
sur eux tentent même d’entrer par la fenêtre. Cela suffira-t-il pour
récolter les parrainages de maires ? Un tel blocage permettrait au moins
à Zemmour de se plaindre sur tous les plateaux de télé et doper les
ventes de son bouquin. Dans tous les cas, le discours de Zemmour
polarisera le débat.
La
campagne de Marine Le Pen est faite d’allers-retours, déjà dans une
stratégie de second tour : prendre ses distances, en affirmant sa
crainte que les propos « souvent très radicaux » de Zemmour « puissent être assimilés aux [siens] » (le 11 juin sur Linfo.re) puis reconnaître, par la voix de Laurent Jacobelli sur CNews, que « Éric
Zemmour avait fait en journalisme et en littérature, ce que le RN avait
fait en politique : mettre au cœur du débat des problèmes de société
que personne d’autre n’osait dévoiler ». Entre propositions radicales pour facho décomplexé et posture de « présidente de la paix civile »,
dont le discours social se construit sur le racisme et la destruction
des solidarités de classe, cette présidentielle risque de nous filer la
nausée.
La
dynamique donnée par Zemmour et Le Pen, favorisée par le contexte
global raciste-autoritaire, participe d’une même offensive dont la
déclinaison violente se voit à l’œuvre jusque dans des cortèges
anti-pass sanitaires (mots d’ordre antisémites, attaques menées par des
groupuscules d’extrême droite...). C’est cette dynamique qu’il faut
analyser, à travers ses contradictions mais aussi dans ses ressorts
communs. C’est contre elle qu’il faut construire la riposte,
#EtHopEncoreDuBoulot.
vendredi 24 septembre 2021
L' AFFAIRE CHERITEL DEVANT LA COUR D'APPEL DE RENNES...suite d'un long feuilleton sur le travail dissimulé des salariés bulgares.
OUEST FRANCE
Bretagne. Le grossiste breton avait employé des intérimaires bulgares… sur des postes permanents
Chéritel, grossiste de
fruits et légumes installé en périphérie de Guingamp (Côtes-d’Armor), a
été condamné, en 2018, pour délit de marchandage, à une amende de
261 000 €, ainsi que 10 000 € à verser aux syndicats. En appel, ce jeudi
23 septembre 2021, il plaidait la pénurie de main-d’œuvre française et
assure ne pas avoir été animé par la volonté de s’enrichir sur le dos
des salariés bulgares.
Plus d'info dès que notre correspondant sur place aura écrit son article....
À Ploumagoar, une grève à l’Apajh en soutien à un salarié
Les salariés de
l’Apajh, Association pour adultes et jeunes handicapés, basée à
Ploumagoar (Côtes-d’Armor) a décidé lors d’une assemblée générale,
vendredi 24 septembre 2021, de faire une grève « contre la mise en
danger d’un salarié ». Ce dernier a entamé une grève de la faim après la
suspension de son contrat
Réunis en assemblée générale, vendredi 24 septembre 2021, les
salariés de l’Apajh (Association pour adultes et jeunes handicapés),
basée à Ploumagoar, près de Guingamp (Côtes-d’Armor), ont voté la grève « contre la mise en danger d’un salarié », est-il indiqué, dans un communiqué. Ils « dénoncent la brutalité de l’employeur s’agissant de l’obligation vaccinale » et ont décidé «
de soutenir le salarié sanctionné du fait de sa non-vaccination
actuellement en grève de la faim et pour lequel nous sommes très
inquiets ». Ils « exigent qu’une issue […] soit trouvée ».
Un rassemblement est organisé mardi 21 septembre à 11h30 devant le
siège de l union locale CGT de Guingamp à cette occasion en musique
avec le concours des intermittents du Sbam Cgt nous inaugurerons la
banderole: « Blanker d’ar ger »
L'ARS Bretagne peut nuire
gravement à votre santé !...
Mission Rosetti, un travail de
démolition.
crédit photo npa
Les syndicats Cgt des hôpitaux du GHT7
Armor ont tenu jeudi 9 septembre une conférence de presse dans les
locaux de l'UD CGT des Côtes d'Armor.
Les trois unions locales du Tregor
Goelo s'étaient associés à la démarche : Lannion, Guingamp,
Paimpol ainsi que l'USD SANTE 22 dans un souci d'apporter une réponse
collective et cohérente à ce qui rassemble à une casse programmée
de l'hôpital public.
Au menu du jour, un premier compte
rendu vers la presse au sujet de la mission Rosetti. En effet l'ARS
Bretagne a chargé Rosetti à travers une lettre de mission datée de
février 2021 de mener un travail sur la restructuration des hôpitaux
cités, partant des difficultés liées pour tous les sites à la
démographie médicale. En clair l'age avancé des personnels
notamment des médecins. Des déficits des établissement dont
Lannion qui cumule 31 millions d'euros de dette, de l'état délabré
des locaux de Guingamp, notamment dans les Ehpad, une douche pour 10
résidents... et de la labellisation de Paimpol comme hôpital de
proximité, avec les conséquences sur ses urgences...Alors que
Paimpol a déjà perdu sa maternité et son bloc chirurgical.
L'ARS demande donc à Rosetti de faire
des propositions dans ce qui apparaît plus comme une lettre de
cadrage que comme une lettre de mission. Rosetti qui appartient à un
cabinet privé d'experts n'a aucun état d'âme et lors des deux
rencontres avec les représentants du personnel il a bien montré son
total mépris.Et il sera payé avec de l'argent public...
L'ARS disons nous lui demande de
s'appuyer sur les « projets d'établissements », le
problème c'est que Lannion et Guingamp n'en ont pas..Et sur celui du
GHT 7...qui en est aussi dépourvu...pas facile la vie...
Il va donc rendre un avis sûrement
très intelligent fin septembre après une brève rencontre avec
quelques élus, députés, sénatrice, président des conseils de
surveillance, les maires de Lannion et Pabu, les représentants du
personnel, mais pas ceux de Paimpol.Il n'aime sans doute pas l'air de
la mer...Et les présidents des CME, commission médicale
d'établissement. Circulez pas de temps à perdre.
Tout ce petit monde, ARS, Rosetti, élus
travaillent donc pour les 5 prochaines années pour réduire encore
plus l'accès aux soins, en pleine pandémie, et diminuer personnels,
et crédit alloué à notre santé.
Depuis des décennies l'offre publique
de soins s'est raréfiée, sans que dans notre secteur de l'ouest des
Côtes d'Armor le privé l'ait pris en charge, car les secteurs
privés se développent là ou il y a des profits à faire.Comme le
dit Rosetti, à Perros-Guirec peut être, mais au sud de la RN12 il
n'y a que des « paysans »...Ainsi nous sommes pris dans
l'étau d'un service public déjà fragilisé et d'une médecine
privée incapable de faire face du fait du vieillissement de la
population médicale.
En conclusion, il va falloir mobiliser
personnels et population de tout le GHT7 c'est à dire aussi sur St
Brieuc, car son hôpital ne pourra pas absorber tous les soins qui ne
seront plus dispenser sur les trois autres sites.Et cette
mobilisation ne pourra se décréter mais nécessitera un gros
travail de préparation et de construction autour de la réponse aux
besoins sociaux des populations et des personnels de toutes les
catégories.