mercredi 29 septembre 2021

macron

 OUEST FRANCE

Côtes-d’Armor. La venue d’Emmanuel Macron à Guingamp annulée

​Le président de la République, Emmanuel Macron, était espéré à Guingamp (Côtes-d’Armor), pour inaugurer l’Inseac, ce jeudi 30 septembre 2021. Ce ne sera pas le cas.

 

Enfin une bonne nouvelle pour Guingamp.

Nous ne boudons pas notre plaisir de découvrir que Macron n'est pas si enchanté que cela de venir par chez nous. D'ailleurs personne ne l'avait invité dans nos connaissances.

Donc il y a fort à parier que c'est encore un coup du clan Le Graet...Habitué des invitations des présidents, ainsi Hollande en 2017...Dame on se fréquente entre anciens socialistes...

Bon pas de panique, si vous avez peur de vous ennuyer entre deux matchs d'En Avant, club fétiche du dit clan, rendez vous mardi 5 octobre sur le parvis de la gare pour le rassemblement intersyndical.



 


avortement

Avortement : les femmes décident ! | NPA

2021-09-25 09:53:00 NPA

Le 28 septembre est la journée mondiale du droit à l’avortement. En France comme ailleurs, des manifestations auront lieu dans de nombreuses villes avec un objectif : se mobiliser pour garantir ou élargir ce droit fondamental.

Avec le COVID, l’accès à l’IVG s’est encore dégradé. La décision de ne pas imposer le pass sanitaire à l’entrée de l’hôpital dans les cas d’IVG force en réalité les femmes à exposer directement la raison de leur venue, devant se justifier ainsi devant des personnes non soignantes et d’autres usagèr.es. Et si la crise du Covid 19 a ralenti l’accès à tous les soins médicaux (dépistages, traitements, soins psychiatriques, chirurgies etc.) en surchargeant des structures déjà bien affaiblies par des années de réduction de moyens humains et matériels, pour l’IVG s’ajoute la question du délai légal d’avortement. Les retards de prise en charge peuvent donc avoir des conséquences dramatiques. Et pour celles qui seraient hors délais, la possibilité de pouvoir avorter ailleurs en Europe s’est encore compliquée par les limitations de déplacement dues au COVID.

Le gouvernement montre encore une fois son hypocrisie : la proposition de loi visant à l’allongement des délais de l’IVG à 14 semaines a été rejeté en janvier par le Sénat. Cette proposition de loi prévoyait également la suppression de la clause de conscience spécifique à l’IVG et l’ouverture aux sage-femmes de la possibilité de réaliser des IVG chirurgicaux jusqu’à 10 semaines de grossesse. Cela auraient pourtant permis d’élargir grandement les possibilités de prise en charge dans un contexte où près de 8 % des centres pratiquant l’IVG en France ont fermé en dix ans, c’est-à-dire que 130 centres IVG ont fermé ces 15 dernières années. La situation se dégrade et l’accès des femmes à leur droit à avorter est compromis. Il n’est pas tout d’autoriser légalement l’IVG si dans les faits rien ne permet d’y accéder !

Il ne faut pas sous-estimer les effets de la montée des extrêmes droites et des attaques réactionnaires contre les droits des femmes. On l’a vu aux états unis où le Texas a interdit l’IVG dès que les battements de cœur de l’embryon pouvaient être détectés (environ à six semaines de grossesse, un moment où les femmes ignorent encore qu’elles sont enceintes), même en cas de viol. Les Texans sont par ailleurs incités à dénoncer les femmes qui y auraient accès et toute personne qui aurait pu leur venir en aide. En Pologne aussi l’accès (déjà très restreint !) à l’IVG est encore attaqué. L’extrême droite attaque dès qu’elle en a l’occasion le droit à l’avortement : que ce soit en le pénalisant, ou bien comme on l’a vu en France en attaquant directement les locaux des plannings familiaux (à Paris, Strasbourg, Nantes et Poitiers). Ces pourfendeurs de l’IVG au nom du « droit à la vie » sont aussi les opposants à la PMA pour toutes : encore et toujours contre les droits des femmes.

Aujourd’hui seuls 49 pays autorisent l’IVG, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir et il ne faudra pas céder aux remises en questions constantes de ce droit. Il en va de nos vies : dans le monde une femme meurt toutes les 9 minutes d’un avortement clandestin.

L’avortement est un combat de chaque instant pour toutes les femmes : il s’agit en fait de garantir l’accès à nos droits reproductifs, d’exercer notre autonomie, d’avoir un contrôle sur nos corps, de choisir pour et par nous-mêmes quand et comment fonder une famille si nous le voulons. Il s’agit de nous libérer du processus de domination masculine et de briser l’oppression patriarcale qui voudrait nous enfermer dans la sphère privée et familiale.

Pour cela, le droit à l’IVG s’accompagne nécessairement du libre accès à la contraception. Là aussi, il faut avancer : si la gratuité de la contraception pour les femmes de moins de 25 ans est évidemment une bonne nouvelle, il faut quand même rappeler que, passé cet âge, les femmes ne sont pas magiquement protégées d’une grossesse non désirée. Ce n’est pas non plus un cap fatidique où toutes les femmes désireraient d’un coup fonder une famille. Il faut garantir à toutes les femmes l’accès gratuit à la contraception, et le libre choix de cette dernière !

Les victoires sont possibles, elles reposent sur la mobilisation massive des femmes qui luttent pour leurs droits. Nous les avons vu avancer en Argentine et en Irlande, nous les voyons résister aux États-Unis et en Pologne : les femmes sont dans la rue et manifestent en nombre, elles se battent pour avoir le droit à disposer librement de leur corps. Alors une fois de plus et parce que cela sera toujours nécessaire tant que nous n’obtiendront pas ce droit partout nous nous donnerons rendez-vous dans la rue !

Pour garantir à toutes l’accès à l’IVG, il est urgent de :

  • Allonger significativement les délais légaux pour accéder à l’IVG
  • Supprimer la clause de conscience concernant les professionnels de santé concernant l’IVG
  • Garantir le libre choix de la méthode employée (médicamenteuse, instrumentale) pour son IVG
  • Ouvrir aux sage-femmes la possibilité de réaliser des IVG
  • Investir massivement et à hauteur des besoins en moyen humain et matériel pour garantir l’accès à l’IVG
  • Rouvrir les centres IVG et les lits d’hôpitaux IVG fermés, rouvrir des centres de planification familiale
  • Garantir la gratuité des méthodes de contraception pour toutes même après 25 ans
  • Informer dès le collège, les jeunes de leurs droits concernant l’accès à la contraception et à l’IVG
  • Soutenir toutes les femmes qui se battent pour obtenir le droit à l’IVG dans le monde

 

mardi 28 septembre 2021

hosto

 L'ECHO de l'Argoat

Près de 100 personnes manifestent, avec autant d'élus, leur attachement à l'hôpital de Guingamp

Environ 100 personnes ont manifesté avant le conseil communautaire de Guingamp-Paimpol, ce lundi 27 septembre, à Bourbriac, pour la défense de l'hôpital de Guingamp.

Une centaine de personnes se sont rassemblées, devant les élus de l'agglomération Guingamp Paimpol, pour témoigner leur attachement à l'hôpital de Guingamp
Une centaine de personnes se sont rassemblées, à Bourbriac, ce lundi soir, pour témoigner leur attachement à l’hôpital de Guingamp (©L’Echo de l’Argoat)
L'Écho de l'Argoat
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Comme annoncé en fin de semaine dernière, une manifestation s’est déroulée ce lundi 27 septembre à Bourbriac, pour la défense de l’hôpital de Guingamp et en particulier de la chirurgie et de la maternité, menacées de fermeture

Près de 100 personnes s’étaient rassemblées devant la salle des Forges à Bourbriac. Ce lieu n’était pas choisi au hasard, puisque c’est là que se tenait le conseil communautaire de l’agglomération Guingamp Paimpol.

L’occasion pour les défenseurs de l’hôpital de s’adresser directement aux 85 élus du territoire, pour leur exprimer leurs craintes, mais aussi réclamer leur soutien pour éviter que le couperet tombe sur la chirurgie et la maternité.

Ces inquiétudes font suite à la venue d’un expert de l’ARS (Agence Régionale de Santé) à Guingamp, pour étudier la future offre de soins sur le territoire, notamment dans l’optique de la construction d’un nouvel hôpital à Guingamp dans les prochaines années.Une centaine de personnes se sont rassemblées, devant les élus de l'agglomération Guingamp Paimpol, pour témoigner leur attachement à l'hôpital de Guingamp

Vincent Le Meaux, président de l’agglomération Guingamp Paimpol devant les personnels et représentants des syndicats. (©L’Echo de l’Argoat)

Le président de l’agglomération Guingamp Paimpol, Vincent Le Meaux, a confirmé son « attachement à l’hôpital de Guingamp, qui a vocation à soigner tous les patients de notre territoire et bien au-delà ». Il a d’emblée prôné une « action solidaire » des élus, des personnels, des syndicats et de la population, pour manifester cet attachement à un hôpital de plein exercice.

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Le comité de défense santé du pays de Guingamp estime que « le danger n’est pas si loin. Il y a, à nouveau, un risque pour la maternité et la chirurgie. C’est un des scénarios, mais on soupçonne que ce soit le scénario privilégié par monsieur Rossetti (…) mais notre territoire n’est pas une variable d’ajustement ». Le représentant du comité appelle « à se battre et ne pas se laisser endormir », avec « le sentiment que des choses se passent dans notre dos ».

Le comité de défense de l’hôpital de Lannion Trestel était également présent pour « témoigner son soutien, car Lannion est aussi dans le viseur du rouleau compresseur de l’ARS ».Une centaine de personnes se sont rassemblées, devant les élus de l'agglomération Guingamp Paimpol, pour témoigner leur attachement à l'hôpital de Guingamp

Une centaine de personnes se sont rassemblées, devant les élus de l’agglomération Guingamp Paimpol, pour témoigner leur attachement à l’hôpital de Guingamp (©L’Echo de l’Argoat)

La CGT de l’hôpital de Guingamp souhaitait, comme les autres manifestants, alerter les élus et connaitre leur position. « L’hôpital joue un rôle essentiel sur un territoire. Si un service de chirurgie ou de maternité ferme, ce sont des emplois qui vont disparaitre sur Guingamp. Le bassin guingampais est pauvre et on va encore l’appauvrir. Ces services et l’hôpital sont attractifs, si des services disparaissent Guingamp sera une ville morte ».

Le syndicat Sud santé sociaux de l’hôpital de Guingamp s’est dit aussi « très inquiet face à cette situation. On a remis en ordre de marche un processus qui avait été stoppé en 2018 suite au fait que l’équipe de France a gagné la Coupe du Monde (…). Nous sommes très inquiets car cela impactera l’intégralité de l’offre de soins (…) Au final, ce qu’on nous propose c’est une hyper-centralisation de l’offre de soins où les grandes et moyennes agglomérations auront un grand panel de moyens pour se faire soigner, tandis que les gens de la « terre du milieu » seront laissés pour compte ».Une centaine de personnes se sont rassemblées, devant les élus de l'agglomération Guingamp Paimpol, pour témoigner leur attachement à l'hôpital de Guingamp

Une centaine de personnes se sont rassemblées, devant les élus de l’agglomération Guingamp Paimpol, pour témoigner leur attachement à l’hôpital de Guingamp (©L’Echo de l’Argoat)

La CFDT est formelle aussi : « Tous les deux ans, l’hôpital de Guingamp est attaqué sur l’offre de soins qu’il propose et cela devient extrêmement fatiguant pour les professionnels qui y travaillent (…) On compte sur vous, les élus. Il y a une volonté de recomposer l’offre de soins sur le territoire. Cela reste des préconisations mais il faut être vigilant. On le sera au plan syndical, mais on compte aussi sur les élus pour que la bataille se fasse ensemble ».

Pierre Salliou, maire de Pabu et président du conseil de surveillance de l’hôpital de Guingamp, a réaffirmé son « attachement viscéral à notre pole de santé, avec la volonté absolue de maintenir le plateau technique, qui va de pair avec le maintien de la maternité qui compte à ce jour 80 naissances de plus que l’an dernier ». Pierre Salliou souhaite aussi « avoir un IRM permanent » et « développer la chimiothérapie à l’hôpital ».Une centaine de personnes se sont rassemblées, devant les élus de l'agglomération Guingamp Paimpol, pour témoigner leur attachement à l'hôpital de Guingamp

Les élus de l’agglomération Guingamp Paimpol ont échangé durant 45 minutes et ont prévu de se revoir (©L’Echo de l’Argoat)

Claudine Guillou, vice-présidente de Guingamp-Paimpol, a confirmé que « l’agglomération est très préoccupée par la situation en matière de santé, en ce qui concerne l’hôpital ou la médecine libérale. Le plateau technique s’impose à Guingamp et vous pouvez compter sur nous pour le défendre ».

Philippe Le Goff, maire de Guingamp, constate « un coté anxiogène qui prend le pas. Je n’imagine pas refaire une carrosserie neuve avec un hôpital, sans moteur dedans. Un hôpital à Guingamp rend des services à une population départementale. Il est temps aussi d’alerter sur la question de la démographie et faire en sorte que la ressource médicale vienne sur nos territoires. Une politique de santé est une politique qui ne laisse personne au bord de la route ».

antika

 

samedi 25 septembre 2021

fachos


Contre l’extrême droite et ses idées, il y a urgence !

#EtHopDuBonBoulot : le recollage des affiches d’Éric Zemmour par Philippe Poutou n’est pas un « buzz » éphémère. On est là, tant qu’il le faudra, face à Marine Le Pen ou Zemmour, candidat ou pas. Tous participent de la même extrême-droitisation des débats, une dérive qui se traduit jusque dans la rue, ou encore avec l’affaire des « fiches » du site d’extrême droite FDesouche.

À Fréjus, lors de la réunion du Conseil national du RN, Marine Le Pen a, sans surprise, passé le relais à Jordan Bardella pour se consacrer à la présidentielle. Bien que sa présence au second tour (voire pire) soit probable, son équipe devra quand même affronter quelques difficultés. La première est financière, avec un parti passé près de la cessation de paiement. Pourra-t-elle compter sur ses sbires, dont les derniers montages lui ont coûté cher en frais de justice ? Autre difficulté persistante, les dissensions internes : le refus de la « clique d’Hénin-Beaumont », ainsi qu’est surnommée, notamment par les proches de Marion Maréchal, la garde rapprochée de Marine Le Pen (Bruno Bilde, Steeve Briois, David Rachline…), continue à faire claquer la porte. Mais le grand règlement de comptes attendra avril 2022. Dernière épine, la candidature attendue d’Éric Zemmour, avec un Robert Ménard en entremetteur des droites qui ne convainc personne.

La supercherie Le Pen

Là où Zemmour multiplie les déplorations, Marine Le Pen joue la perspective positive : « Libertés, libertés chéries », annonce son slogan de campagne. Dans son discours de Fréjus, elle a officialisé sa candidature par un enchaînement fastidieux d’exemples. Qui pourrait être contre les libertés ? Retenons la « liberté syndicale », vieille lubie de l’extrême droite visant à monter des syndicats maison. Ou la « liberté d’entreprise », rengaine patronale sur les « contraintes » et les « normes absurdes ». Marine Le Pen réaffirme n’être « ni de droite ni de gauche ». Elle lance deux mesures « pour le pouvoir d’achat des Français » : nationalisation des autoroutes et privatisation de l’audiovisuel public. Quand le RN avance son programme social, il ne parvient qu’à faire des clins d’œil à Bolloré, magnat de la logistique et des médias... Le maintien de la retraite à 60 ans, noyée dans ce fatras, ne suffit pas à faire un programme qui réponde aux intérêts du monde du travail. Il faut ­continuer de dénoncer la supercherie !

« C’est Zemmour qui parle comme nous »

Dès son premier discours de campagne, Marine Le Pen puise dans son fonds de commerce : insécurité-immigration-islam... sans crainte de l’outrance, qui fait des quartiers populaires des « zones talibanisées ». En matière de politique familiale, Marine Le Pen est « inspirée par le modèle hongrois » (le Figaro, 9 septembre), pas franchement un exemple de féminisme. Ajoutons « la liberté d’enseignement y compris à domicile », petit signe aux cathos les plus conservateurs. Stéphane Ravier conclura : « Je reste un opposant au mariage homosexuel, un partisan de la peine de mort et reste sur cette ligne de nécessité d’organiser l’inversion des flux migratoires. »

Quelques jours après le meeting de Fréjus, Nicolas Bay publiait un communiqué pour se plaindre des trop faibles « décisions d’expulsion de migrants extra-européens » en listant des mesures que d’autres nommeraient « remigration ». Les dirigeants du RN se servent des sorties outrancières de Zemmour, sexistes et islamophobes, pour lisser leur image... tout en tenant le même discours. Stéphane Ravier ne vient-il pas de l’affirmer : « C’est lui qui parle comme nous ».

Derrière le « phénomène » Zemmour

L’équipe et les soutiens actuels de Zemmour pourraient tenir dans une petite salle : des Républicains qui n’ont jamais osé le rapprochement avec le FN ; un notable du sud, issu du FN et son staff « d’ex »-Identitaires ; un souverainiste qui enchaîne les partis ; un ancien de l’UNI, directeur de cabinet de maire LR ; un jeune start-upper et des banquiers, un premier de la classe sorti de l’Institut catholique de Vendée et un vieil homme d’affaires richissime. Quelques anciens du FN moins propres sur eux tentent même d’entrer par la fenêtre. Cela suffira-t-il pour récolter les parrainages de maires ? Un tel blocage permettrait au moins à Zemmour de se plaindre sur tous les plateaux de télé et doper les ventes de son bouquin. Dans tous les cas, le discours de Zemmour polarisera le débat.

La campagne de Marine Le Pen est faite d’allers-retours, déjà dans une stratégie de second tour : prendre ses distances, en affirmant sa crainte que les propos « souvent très radicaux » de Zemmour « puissent être assimilés aux [siens] » (le 11 juin sur Linfo.re) puis reconnaître, par la voix de Laurent Jacobelli sur CNews, que « Éric Zemmour avait fait en journalisme et en littérature, ce que le RN avait fait en politique : mettre au cœur du débat des problèmes de société que personne d’autre n’osait dévoiler ». Entre propositions radicales pour facho décomplexé et posture de « présidente de la paix civile », dont le discours social se construit sur le racisme et la destruction des solidarités de classe, cette présidentielle risque de nous filer la nausée.

La dynamique donnée par Zemmour et Le Pen, favorisée par le contexte global raciste-autoritaire, participe d’une même offensive dont la déclinaison violente se voit à l’œuvre jusque dans des cortèges anti-pass sanitaires (mots d’ordre antisémites, attaques menées par des groupuscules d’extrême droite...). C’est cette dynamique qu’il faut analyser, à travers ses contradictions mais aussi dans ses ressorts communs. C’est contre elle qu’il faut construire la riposte, #EtHopEncoreDuBoulot.

vendredi 24 septembre 2021


L' AFFAIRE CHERITEL DEVANT LA COUR D'APPEL DE RENNES...suite d'un long feuilleton sur le travail dissimulé des salariés bulgares.
 La future usine de production de masques devrait s’installer dans les anciens locaux de l’AOIP, dans la zone industrielle de Grâces.
  OUEST FRANCE

Bretagne. Le grossiste breton avait employé des intérimaires bulgares… sur des postes permanents

Chéritel, grossiste de fruits et légumes installé en périphérie de Guingamp (Côtes-d’Armor), a été condamné, en 2018, pour délit de marchandage, à une amende de 261 000 €, ainsi que 10 000 € à verser aux syndicats. En appel, ce jeudi 23 septembre 2021, il plaidait la pénurie de main-d’œuvre française et assure ne pas avoir été animé par la volonté de s’enrichir sur le dos des salariés bulgares.

 

Plus d'info dès que notre correspondant sur place aura écrit son article....

APAJH

 OUEST FRANCE


À Ploumagoar, une grève à l’Apajh en soutien à un salarié

​Les salariés de l’Apajh, Association pour adultes et jeunes handicapés, basée à Ploumagoar (Côtes-d’Armor) a décidé lors d’une assemblée générale, vendredi 24 septembre 2021, de faire une grève « contre la mise en danger d’un salarié ». Ce dernier a entamé une grève de la faim après la suspension de son contrat 

Réunis en assemblée générale, vendredi 24 septembre 2021, les salariés de l’Apajh (Association pour adultes et jeunes handicapés), basée à Ploumagoar, près de Guingamp (Côtes-d’Armor), ont voté la grève « contre la mise en danger d’un salarié », est-il indiqué, dans un communiqué. Ils « dénoncent la brutalité de l’employeur s’agissant de l’obligation vaccinale » et ont décidé « de soutenir le salarié sanctionné du fait de sa non-vaccination actuellement en grève de la faim et pour lequel nous sommes très inquiets ». Ils « exigent qu’une issue […] soit trouvée ».

vendredi 17 septembre 2021

BLANKER

Gwengamp 

 

communiqué de la CGT Guingamp


stop

Un rassemblement est organisé mardi 21 septembre  à  11h30 devant le siège de l union locale CGT de Guingamp  à   cette occasion en musique avec le concours des intermittents du Sbam Cgt nous inaugurerons la banderole:  « Blanker d’ar ger » 

 

lundi 13 septembre 2021

ARS

 

L'ARS Bretagne peut nuire gravement à votre santé !...

Mission Rosetti, un travail de démolition.

 

crédit photo npa

Les syndicats Cgt des hôpitaux du GHT7 Armor ont tenu jeudi 9 septembre une conférence de presse dans les locaux de l'UD CGT des Côtes d'Armor.

Les trois unions locales du Tregor Goelo s'étaient associés à la démarche : Lannion, Guingamp, Paimpol ainsi que l'USD SANTE 22 dans un souci d'apporter une réponse collective et cohérente à ce qui rassemble à une casse programmée de l'hôpital public.

Au menu du jour, un premier compte rendu vers la presse au sujet de la mission Rosetti. En effet l'ARS Bretagne a chargé Rosetti à travers une lettre de mission datée de février 2021 de mener un travail sur la restructuration des hôpitaux cités, partant des difficultés liées pour tous les sites à la démographie médicale. En clair l'age avancé des personnels notamment des médecins. Des déficits des établissement dont Lannion qui cumule 31 millions d'euros de dette, de l'état délabré des locaux de Guingamp, notamment dans les Ehpad, une douche pour 10 résidents... et de la labellisation de Paimpol comme hôpital de proximité, avec les conséquences sur ses urgences...Alors que Paimpol a déjà perdu sa maternité et son bloc chirurgical.

L'ARS demande donc à Rosetti de faire des propositions dans ce qui apparaît plus comme une lettre de cadrage que comme une lettre de mission. Rosetti qui appartient à un cabinet privé d'experts n'a aucun état d'âme et lors des deux rencontres avec les représentants du personnel il a bien montré son total mépris.Et il sera payé avec de l'argent public...

L'ARS disons nous lui demande de s'appuyer sur les « projets d'établissements », le problème c'est que Lannion et Guingamp n'en ont pas..Et sur celui du GHT 7...qui en est aussi dépourvu...pas facile la vie...

Il va donc rendre un avis sûrement très intelligent fin septembre après une brève rencontre avec quelques élus, députés, sénatrice, président des conseils de surveillance, les maires de Lannion et Pabu, les représentants du personnel, mais pas ceux de Paimpol.Il n'aime sans doute pas l'air de la mer...Et les présidents des CME, commission médicale d'établissement. Circulez pas de temps à perdre.

Tout ce petit monde, ARS, Rosetti, élus travaillent donc pour les 5 prochaines années pour réduire encore plus l'accès aux soins, en pleine pandémie, et diminuer personnels, et crédit alloué à notre santé.

Depuis des décennies l'offre publique de soins s'est raréfiée, sans que dans notre secteur de l'ouest des Côtes d'Armor le privé l'ait pris en charge, car les secteurs privés se développent là ou il y a des profits à faire.Comme le dit Rosetti, à Perros-Guirec peut être, mais au sud de la RN12 il n'y a que des « paysans »...Ainsi nous sommes pris dans l'étau d'un service public déjà fragilisé et d'une médecine privée incapable de faire face du fait du vieillissement de la population médicale.


En conclusion, il va falloir mobiliser personnels et population de tout le GHT7 c'est à dire aussi sur St Brieuc, car son hôpital ne pourra pas absorber tous les soins qui ne seront plus dispenser sur les trois autres sites.Et cette mobilisation ne pourra se décréter mais nécessitera un gros travail de préparation et de construction autour de la réponse aux besoins sociaux des populations et des personnels de toutes les catégories.

 

comité Nathalie Le Mèl