jeudi 24 mai 2018



Maternité de Guingamp, la République En Marche contre les bébés…




Depuis des semaines la rumeur enflait sur la fermeture de la maternité de l’hôpital de Guingamp.
Le Comité de Défense de la Santé avait vu juste en dénonçant le minage du terrain par le super préfet de l’ARS Bretagne, ses complices des directions des hôpitaux du GHT 7 et le député Kerlogod, champion du monde des tourneurs de vestes. Pour une surprise ce n’en est pas une tant les politiques de santé publique sont inféodés aux diminutions drastiques des budgets de l’Etat et de la Sécurité Sociale.
Toutes les richesses disponibles doivent aller directement dans les poches des capitalistes, ils ne font même plus mine des les partager. Déjà 25 milliards d’euro au titre de l’impôt sur les grandes fortunes supprimés, la Flat Tax , des défiscalisations diverses etc.
Laissant ainsi sur le bord de la route, nus comme des vers, les tenants de la social démocratie, du réformisme, les partis opportunistes de gouvernement, les PS, PCF et Verts. Pacte de responsabilité, CICE, coupes budgétaires encore plus de 900 millions cette année pour la seule santé, Macron et ses complices du patronat foncent dans le tas. Alors pour eux quelle importance un petit hôpital, une petite maternité chez les « illettrés » de Bretagne ?
Sauf que pour nous, les salariés, les retraités, la jeunesse, les populations éparpillées sur les territoires, c’est notre vie qui est en jeu !
En renforçant la métropolisation, par exemple ici en Bretagne, Rennes, Nantes et Brest, l’Etat du capital concentre les ultimes ressources publiques sur ces trois grandes villes. Il suffit de vérifier la démographie médicale pour s’en assurer, les médecins les plus jeunes, les plus formés se concentrent dans ces secteurs. Attractifs financièrement  évidemment.

Contre la fermeture de la maternité de Guingamp.
Les trente suppressions de lits à la Fondation Bon Sauveur de Bégard.
Les conditions honteuses de vie dans les EHPAD.
La privatisation rampante des services d’aide et de soins à domicile, il nous faut organiser la résistance des personnels et des usagers.
Nous ne ferons pas l’économie d’une gréve, tous ensemble, contre la destruction des emplois, des statuts comme à la SNCF, à La Poste, dans  l’énergie, l’Education Nationale. 
Comme en mai 68!


Contre Macron et son monde nos vies valent plus que leurs profits. N’attendons pas de comptabiliser les dégâts humains agissons tout de suite. 
Samedi 26 mai le NPA sera au coté des manifestants de Guingamp, devant la Mairie à 11H00 pour défendre et garder la maternité, les emplois, le droit à la santé pour tous.

La décision de l’ARS à la poubelle !


Le comité NPA Lannion Guingamp Bégard.
npabear@gmai.com
http://npabear.blogspot.fr/