Comité NPA Lannuon-Gwengamp-Bear.
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On vit ici, on lutte, on résiste
- Amañ e vevomp, stourmañ a reomp
LOI
TRAVAIL : DES ATTAQUES RAPIDEMENT MIS EN OEUVRE
Décidément,
le gouvernement mènera sa sale politique jusqu’au bout : au
1er janvier 2017, 80% des 127 décrets d'application de la loi
travail sont parus. Les textes les plus destructeurs du droit du
travail sont sortis en un temps record. Quelle efficacité quand il
s'agit de répondre aux attentes du patronat !
Licenciements
pour motifs économiques
Une
baisse même momentanée du chiffre d’affaires ou des commandes,
autorise les licenciements économiques (3 mois consécutifs
pour moins de 11 salariéEs ; de 11 à 50 la baisse doit être
de six mois consécutifs ; de 50 à 300, elle doit durer 9 mois
et une année complète pour les entreprises de plus de 300).
Chantage
à l’emploi
Un
accord censé « préserver
l'emploi »
permettra de flexibiliser encore plus et d’accroître le chantage à
l’emploi et la possibilité d’imposer une augmentation de la
durée du travail sans augmentation de salaire.
Inversion
de la hiérarchie des normes
Mise
en oeuvre en matière de temps de travail, elle donne la primauté de
la négociation collective, d'entreprise d'abord, de branche ensuite,
sur la loi, porte ouverte à la fin des 35 heures.
Un
accord d’entreprise pourra prévoir le dépassement jusqu’à 12
heures en cas «
d’activité accrue ou pour des motifs liés à l’organisation de
l’entreprise » permettant
aux entreprises abonnées aux « demandes
de dérogation à la durée maximale quotidienne de travail »
de ne plus demander l'autorisation de l'inspection du travail.
Sur
une semaine, seul le maximum de 48 heures est indiqué. Un simple
accord d'entreprise ou d'établissement pourra autoriser un
dépassement de la durée hebdomadaire jusqu’à 46 heures, pendant
12 semaines consécutives.
Réforme
de la médecine du travail
À
partir du 1er
janvier, plus de visite d'aptitude à l'embauche, remplacée par une
« visite
d'information et de prévention »
qui ne sera plus obligatoirement réalisée par un médecin mais par
un « professionnel
de santé ».
La visite médicale ne sera plus obligatoire que tous les 5 ans
contre 2 auparavant. L’explosion des risques psychosociaux et des
Troubles Musculo Squelettiques
montrent
pourtant, entre autres, la nécessité d’un suivi médical
régulier.
Cette
loi était supposée relancer l’emploi par la compétitivité des
entreprises. Pourtant, il y a toujours 6 millions de chômeurs/euses.
En réalité, l’objectif est de faire travailler plus et gagner
moins, d’augmenter la productivité pour augmenter les dividendes
versés aux actionnaires.
Amplifier
les résistances, imposer nos revendications
Pour
s’opposer à l’application de toutes ces mesures, il faut que se
construisent des résistances.
Mais,
au delà de ces résistances qu’il faut généraliser et faire
converger, c’est d’un programme d‘ensemble dont nous avons
besoin :
-
pour interdire les licenciements et réduire le temps de travail. En
passant aux 32 heures, sans perte de salaire, on pourrait créer plus
de 4 millions d’emplois.
-
pour supprimer les aides aux entreprises comme le Crédit d’impôt
pour la compétitivité et l’emploi (CICE), cadeau de 20 milliards
par an au patronat. Avec ce montant, on pourrait créer 660 000
emplois dans les services publics, au lieu de les laisser se
dégrader !
-
pour augmenter les salaires, les pensions et les minimas sociaux :
la France compte 9 millions de pauvres selon l’INSEE. Il faut
imposer un SMIC et des minimas sociaux à 1 700 euros nets.
Voilà
ce que défendra Philippe POUTOU, ouvrier chez Ford et candidat du
NPA à l’élection présidentielle. Des revendications que nous ne
pourrons imposer que par nos luttes.
EMPLOIS,
LICENCIEMENTS, PRECARITE, BAS SALAIRES, TOUJOURS PLUS DE PROFITS POUR
LE PATRONAT.
Au delà des mesures
déjà en vigueur prises dans le cadre de la loi travail EL KHOMRI,
le patronat local licencie, restructure, fait pression sur les
salaires et les conditions de travil.
Après avoir mis la
main sur des millions d'euros à travers les baisse d'impôt du CICE
et du pacte de responsabilité, le MEDEF continue à réclamer la
baisse des cotisations sociales,la liberté de licencier,moins
d'impôts sur les bénéfices etc....
Une telle politique ne
créera jamais de l'emploi mais de la misère.!....
Prenons quelques
exemples locaux:
Guingamp:
le groupe CASINO ferme sa cafétéria et licencie les huit
salariéEs, alors que des bénéfices records sont annoncés par ce
géant de la distribution.
Gare de Guingamp:
bientôt une gare rénovée pour l'arrivée de la LGV, sans
cheminots.....
Carrière
départementale de Pontrieux: seule
carrière appartenant en France à un département, la nouvelle
majorité du Conseil Départemental arrête l'activité et la met en
vente...Supprimant au passage une dizaine d'emplois.
Guingamp hopital
public: dans le cadre des mesures
d'austérité et des politiques nationales de santé, des
suppressions d'emploi sont programmés à l'hôpital. Le personnel est
durement impacté par le refus de toute titularisation de salariés
précaires en 2017.
Gerlesquin:
Tilly Sabco, le patron a pendant vingt ans pillé les fonds
européens, et exploité ouvriers et paysans.Bénéficiant de fonds
publics, la relance de l'abattoir a été confiée à des financiers
véreux. Résultat: 150 licenciements économiques dans un secteur
rural déjà très touché par un chômage endémique.
Trégor rural: La
paysannerie capitaliste regroupée sous la bannière de la FDSEA,
exploite les saisonniers plumeurs du coco Paimpolais. Pratiquant un Smic à 8€ de l'heure, le patronat agricole prêtant faire du
« social »......
Plouaret:
Comité d'entraide « Ti Jikour », résultat d'une gestion
calamiteuse des élus de « gauche » et de droite, le
comité d'entraide aux personnes âgées a été liquidé au profit
d'un groupe financier Docte Gestio, groupe qui rachète à tour de
bras des entreprises en faillite....Et liquide les droits des
personnels avant de faire du profit sur le dos des retraités et
des plus fragiles.
Lannion hôpital
public: suppression de postes,
désendettement de l'hôpital sont de rigueur, le projet
d'implantation d'un IRM est retardé tournant le dos aux besoins
vitaux des patients. Le centre de rééducation de Trestel est
également menacé par des suppressions de postes.
Contre
le capitalisme, la solution ne viendra pas des élections mais de nos
mobilisations dans la rue, les entreprises, les administrations!.....
Pour des mesures immédiates,
Interdiction des licenciements,
Réduction
du temps de travail à 32heures pour tous,
Augmentation
des salaires, pensions et minimas sociaux,
SMIC à 1700 euros NET .