samedi 11 octobre 2025

commune

 

La loi de séparation des Églises et de l'État, dite aussi loi de 1905 est et demeure le texte fondateur du principe de laïcité en France.


Elle déclare, dans ses deux premiers articles, que la République :

- Assure la liberté de conscience, garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées dans l'intérêt de l'ordre public.

- Ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte.

De cette séparation se déduit la neutralité de l’Etat, des collectivités et des services publics, non de ses usagers.

La République laïque assure ainsi l’égalité des citoyens face au service public, quelles que soient leurs convictions ou croyances.

La laïcité n'est pas une opinion parmi d'autres mais la liberté d'en avoir une. Elle n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l’ordre public.

A l’occasion des 120 ans de cette loi, le Comité Trégor-Argoat des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871 organise cette exposition qui retrace la longue histoire de la conquête de la laïcité dans notre pays et sa nécessaire défense.

palestine

 

L’antisémitisme est un crime, l’antisionisme est un devoir

Une criminalisation du mouvement de soutien à la Palestine

Le récent attentat sanglant contre la synagogue de Manchester – qui a fait trois morts et plusieurs blessés graves – a servi de prétexte outre-Manche pour relancer les attaques contre celles et ceux qui soutiennent dans la rue les Palestiniens contre la politique génocidaire et annexionniste d’Israël. Le chef spirituel de la communauté juive britannique, le grand rabbin Ephraim Mirvis, un supporter affiché de Benyamin Netanyahou, a affirmé que de telles manifestations favorisaient l’antisémitisme. Le quotidien de droite, le Daily Mail, en a rajouté une couche en affirmant que la flottille humanitaire pour Gaza était « un signe de mépris » à l’égard des victimes de l’attentat. Et tous d’appeler le gouvernement Starmer, qui a déjà interdit le groupe Palestine Action, à durcir sa législation dans ce domaine.

La Grande-Bretagne n’est pas la seule à préconiser une politique de criminalisation à l’égard des soutiens au peuple palestinien. Il y a quelques années, Macron, lors d’un dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France, avait annoncé étudier la possibilité d’intégrer l’antisionisme dans la définition juridique de l’antisémitisme. Plus récemment, deux sénateurs Les Républicains, Roger Karoutchi et Stéphane Le Rudulier, ont déposé une proposition de loi visant à inclure l’antisionisme dans les formes de discrimination antisémites. Et l’on peut multiplier les exemples de la même eau en Allemagne, en Autriche, aux États-Unis et ailleurs où la chasse aux antisionistes sert surtout de prétexte pour justifier le soutien à Israël.

L’antisémitisme est un crime, l’antisionisme est un devoir

Cette formule choc, qui a fait flores, est due à Pierre Stambul, ancien président de l’Union juive française pour la paix (UJFP), qui combat à la fois l’antisémitisme et le sionisme. Pour lui, l’antisémitisme est une forme de haine des juifs multiséculaire qui, comme tous les racismes, est un crime. Tandis que le sionisme, qu’il soit de droite ou de gauche, est à l’origine de la colonisation et de l’occupation de la Palestine au détriment de son peuple. Le sionisme est donc responsable non seulement du génocide qui se poursuit à Gaza, mais aussi de la confiscation de terres et des expulsions systématiques de leur maison des habitants de Cisjordanie et de Jérusalem-Est. Sans oublier l’apartheid à l’égard des Arabes d’Israël qui sont toujours considérés comme des citoyens de seconde zone ne bénéficiant pas des mêmes droits que leurs concitoyens juifs.

Notons enfin qu’il existe une fédération des Juifs européens pour une paix juste qui défend les mêmes objectifs que l’UJFP, et qu’aux États-Unis milite sur la même ligne la très active association Jewish Voice for Peace (Voix juive pour la paix) qui se veut « la plus grande organisation juive au monde soutenant la Palestine ».

L’antisémitisme a été à l’origine de crimes de masse, des pogroms de la Russie tsariste aux six millions de Juifs tués par le régime nazi et ses alliés durant la Seconde Guerre mondiale.
Les révolutionnaires luttent contre toutes les oppressions. La lutte contre le racisme sous toutes ses formes et donc, bien entendu, contre l’antisémitisme, fait donc partie de nos combats. Mais il faut être d’une mauvaise foi crasse pour nier l’oppression du peuple palestinien au nom du sionisme qui, de ses origines aux formes génocidaires qu’il prend aujourd’hui avec Netanyahou, dénie aux Palestiniens les droits les plus élémentaires.

Alors, oui, les révolutionnaires luttent contre le racisme, l’antisémitisme et le sionisme !

Jean Liévin

 

palestine

 

     BRISER LE BLOCUS DE GAZA DE L'INTERIEUR


  LE COURAGE DES ACTIVISTES ISRAELIENNES ET ISRAELIENS FACE A LEUR PROPRE ETAT GENOCIDAIRE;



Note du gestionnaire de ce blog: 

ne perdez pas votre temps à nous surveiller (depuis La Palestine occupée) 
nous n'autorisons aucun commentaire, et nous ne sommes pas du tout sensible au pression...

LES COMMUNISTES REVOLUTIONNAIRES SERONT TOUJOURS AU COTE DES PEUPLES OPPRIMES PAR L'IMPERIALISME.

lundi 6 octobre 2025

LYON

  A  LYON NOTRE CAMARADE MICHEL DE BIO MERIEUX

A LA MANIF DU 2 OCTOBRE; 




dimanche 5 octobre 2025

 

Fondation le Bon Sauveur, Bégard (Côtes d’Armor) — Faire de la psychiatrie sans soignants ?

150 manifestants selon la presse. Crédit photo : NPAR

Jeudi 25 septembre, lors d’une séance de négociation sur les salaires (NAO), plusieurs dizaines de salariés ont débrayé à l’appel de la CGT et SUD-Santé : 150 manifestants selon la presse.

La situation des salariés de la Fondation ne cesse de se dégrader et les difficultés de recrutement conduisent à des fermetures de lits, 15 pendant l’été, quand le personnel en congé n’est pas remplacé. Sans doute que la période des congés voit une décroissance des maladies psychiques !

Ce manque d’effectifs entraîne des changements d’horaires incessants et un défilé de remplaçants précaires qui épuise les équipes et nuit à la qualité du soin et de l’accompagnement. Et surtout, mécaniquement, la violence augmente. Une très grave agression a eu lieu cet été, prévisible mais largement sous-estimée par la direction.

Colère rouge des salariés de la Fondation Bon Sauveur. Crédit photo NPA-R

Les salaires sont tellement misérables que nombre de nos collègues cochent dans la case « salariés pauvres » et qu’il devient quasi impossible de recruter du personnel qualifié.

La réunion sur les salaires du 25 septembre s’est soldée par un échec, la direction se réfugiant derrière le projet gouvernemental de budget austéritaire.

En effet, le gouvernement annonce une énième cure d’austérité. Les deux syndicats CGT et SUD-Santé prennent toute leur part dans la bataille actuelle contre ce budget austéritaire. C’est notamment l’engagement qui motive la CGT Santé 22 à participer à la prochaine manifestation du 9 octobre à Paris.

Pour autant, la direction de la Fondation ne peut pas se défausser de ses responsabilités. Elle a les moyens d’améliorer concrètement le quotidien des travailleurs et travailleuses de la Fondation à commencer par leur rémunération.

Correspondant, comité Nathalie Le Mél

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