lundi 22 juillet 2024

hosto

 

 Le syndicat GGT du personnel de l’hôpital de Guingamp, monte au créneau suite à l’annonce de la suppression du temps de repas dans le temps de travail du personnel.



 
Dans les couloirs blancs, ombres des peines,
Les murs résonnent de silences malsains,
Les soignants avancent, lourds de leur chaîne,
Un seum amer leur pèse chaque matin.
Sous les néons blafards, la vie se consume,
Les soignants peinent, accablés par le seum.
Des directives froides, imposées d’en haut,
Étranglent leurs cœurs, ternissent leurs idéaux.
Les décisions tombent, sans âme, sans cœur,
Des chiffres avant tout, et tant pis pour la douleur.
La direction impose, impassible et austère,
Un rythme infernal, des conditions délétères.
Les soignants s’efforcent, malgré le poids
Des protocoles absurdes, des ordres sans foi.
Le seum les envahit, rampant comme une ombre,
Détruisant peu à peu l’étincelle qui les comble.
Leurs voix s’élèvent, mais se perdent dans le vide,
Ignorées par ceux qui, de leur château noir,
Dictent des règles, aveuglés, impavides,
Aux réalités du terrain, sourds à leur désespoir.
Chaque journée devient une lutte incessante,
Pour préserver l’humain, éviter la descente,
Dans l’abîme du cynisme, où le seum règne en maître,
Un combat sans merci, pour simplement être.
Et pourtant, au cœur de cette nuit sans fin,
Brille encore l’espoir, fragile mais certain,
Qu’un jour viendra où, brisé, ce système infâme,
Laissera place à la lumière, éteignant le seum dans l’âme.