Renault Sandouville visé par une enquête pour recours abusif à l'intérim
L'usine
Renault de Sandouville fait l'objet d'une enquête préliminaire pour
recours abusif à l'intérim, selon le parquet du Havre. Le procureur de
la République du Havre a juste indiqué à l'AFP vendredi que « cette
procédure était toujours en cours ».Le syndicat CGT de l’usine s'était
porté partie civile le 18 juin 2018 dans cette enquête qui était partie
d'un procès-verbal de l'inspection du travail. Cette enquête est donc
bien antérieure à la condamnation de Renault à fermer l’usine faute de
mesures suffisantes contre l’épidémie.
«
Quand l'enquête a commencé, il y a à peu près un an et demi, il y avait
1 500 intérimaires, 15 000 contrats d'intérim sur l'année » remarque le
syndicat CGT de l’usine. où 1 900 personnes sont actuellement employés
en CDI.
Souvenons
nous que la super DRH ministre du travail Muriel Pénicaud avait osé
déclarer que 700 intérimaires n'allaient pas pouvoir reprendre le
travail du fait de la fermeture de Sandouville. Le syndicat CGT de
l’usine lui répond : « Une entreprise avec 700 intérimaires, ça pose la
question à personne ? Aujourd'hui nous donner des leçons sur les
intérimaires, on trouve ça relativement déplacé alors que Renault a une
enquête sur le dos à ce sujet-là »
Tout
en exigeant leur 'intégration au personnel des entreprises, les
Intérimaires et prestataires doivent avoir les mêmes droits, salaires et
garanties que les autres salariés même établissement. Et ainsi
bénéficier des mêmes indemnisations et des mêmes que tous les autres
CDI. Les fauteurs de division sont au gouvernement ou chez les
entreprises. Les intérimaires sont toujours les premiers virés avant que
les suppressions d'emploi ne touchent tous les autres CDI. !