jeudi 6 septembre 2018

TREN CFTA

Innovation. Le train du futur en zone rural imaginé à Plusquellec, Côtes d'Armor.  

Paru dans OUEST FRANCE

 

Note du comité NPA: 

Encore une fois les "libéraux" ,lire les adeptes du capitalisme le plus débridé trouve des solutions à tous nos problèmes.L'Institut de Locarn, officine liée à l'extrême droite et à l'Opus Dei ne manque pas d'idée pour liquider le service public.Faire rouler des "trains taxis" sans cheminots.Déjà que la ligne Carhaix Guingamp , Paimpol a été concédée au privé,Transdev via la CFTA. Au passage le porteur du projet vante le rapport Spinetta.

Encore trop de personnels sous statuts...sans doute.Rappelons aussi que le même Institut de Locarn est à l'origine de la Vallée des Saints de Carnoet.          Opus Dei quand tu nous tiens....



Pour Régis Coat, le transport ferré autonome permettra le développement économique des zones rurales. Il a imaginé le Taxirail.
Pour Régis Coat, le transport ferré autonome permettra le développement économique des zones rurales. Il a imaginé le Taxirail. | OUEST-FRANCE


Vendredi, l’Institut de Locarn organisait son université d’été. Une dizaine d’interventions ont été réalisées. Parmi elles, celle de Régis Coat. Ce Breton a imaginé le train du futur en zone rurale.

À la tête d’Exid, Régis Coat juge que le transport ferré autonome permettra le développement économique des zones rurales. « La mobilité des personnes, même équipées de téléphonie mobile et d’ordinateurs, reste une condition absolument nécessaire à l’essor économique », affirme-t-il. Cet entrepreneur qui a décidé d’installer son siège social en Centre-Bretagne, à Plusquellec (Côtes-d’Armor), est parti de plusieurs données. Sur les lignes les moins utilisées du territoire, seuls « 25 % des trains ont plus de 50 voyageurs. La moyenne est même inférieure à 30 voyageurs par train ». Aussi, « C’est 45 % du réseau pour moins de 2 % des voyageurs. Pour un coût de 1,8 milliard d’euros. »

Un élément d’actualité

Le rapport Spinetta a enrichi la réflexion.
En Bretagne, six lignes où circulent moins de 20 trains par jour sont dans le collimateur : Quimper-Châteaulin-Landerneau ; Carhaix-Guingamp-Paimpol ; Quiberon-Auray ; Rennes-Châteaubriand ; Roscoff-Morlaix et Lamballe-Dinan-Dol. Pour Regis Coat, il faut rendre les lignes attractives « car elles sont menacées ». « Par exemple : la ligne Carhaix-Guingamp. En voiture, il faut compter 42 minutes pour 49,3 km. En train, 1 h 04 à 1 h 10 pour 53 km. » Régis Coat interpelle : « Certaines lignes bretonnes n’ont pas été rénovées depuis 90 ans ! Et concernant les tracés, nous sommes sur un héritage de Napoléon III. »

Le projet

« Comment faire pour rendre rentables les lignes déficitaires et attractives pour les voyageurs ? » Régis Coat affirme avoir trouvé « une des solutions » : le Taxirail. « Il permet de rendre ces lignes de desserte fine rentables. On n’est pas sur un TER de 80 places qui pèse 50 T. On est sur un module de 15 places assises, 40 places en capacité maxi, qui pèse 8 T. » Sans chauffeur.
L’entrepreneur enchaîne : « Cela abîme moins les rails, donc maintenance réduite et moins d’entretien. C’est une solution soit purement électrique soit purement hybride. On n’a pas besoin de caténaire : ce sont des batteries. Donc on recharge. »

« Concentré de technologie »

fonctionner à la demande. Il y a le WiFi, la climatisation. Les fonctions de confort sont assurées par les panneaux solaires. Avec une autonomie variable en fonction de la ligne… » Et des voyages plus courts qu’en voiture. « Sans autres arrêts, Carhaix-Guingamp serait fait en 40 minutes. »« Ce sont des modules autonomes donc ce n’est pas l’exploitant mais l’usager qui définit les horaires. Une intelligence artificielle définira les groupements de personnes. Aux heures creuses, le système peut fonctionner à la demande.