vendredi 14 septembre 2018

PS


                                                 LE TELEGRAMME


Commentaire du NPA:

Le "patron" du PS costarmoricain, celui la même qui a piloté la défaite historique de son parti aux départementales de 2015, nous donnent quelques leçons politiques.
Risible.
Et ne parlons pas des quatre députés perdus par le PS, au profit de la REM. Encore que le député de Lannion était lui même socialiste.

Mieux le "patron" fait parti des apparatchiks qui ont soutenu Hollande, mais a hésité au présidentielle à devenir Macroniste, tout en laissant filer ses troupes et élus les plus opportunistes.
Il y avait des places à prendre derrière le gourou Jean Yves Le Drian.

Enfin recasé confortablement comme président de la GP3A, beau pantouflage,il délivre dans le quotidien régional ses remèdes pour reprendre les instances perdues: communes, département.
Mais ne dit jamais pour faire quelle politique? Une de gauche nous surprendrait, alors une anticapitaliste ne rêvez pas.

 

Parti socialiste. L’entente plutôt que l’union

« L’hémorragie est terminée », affirme Vincent Le Meaux, premier secrétaire du PS 22.
« L’hémorragie est terminée », affirme Vincent Le Meaux, premier secrétaire du PS 22. (Photo archives Arnaud Morvan)

Au plus mal ces derniers mois, les socialistes costarmoricains cherchent à redresser la tête. Vincent Le Meaux, premier secrétaire, trace le cap alors que se profilent les élections municipales en 2020 et départementales en 2021.

En septembre dernier, il se demandait si le PS « était toujours vivant » et sonnait le tocsin. Un an plus tard, Vincent Le Meaux, premier secrétaire départemental l’affirme : « L’hémorragie est terminée, on a touché le fond en 2018 ». Au plus bas, il ne peut que remonter, mais pas n’importe comment. Avec ses 400 militants affichés (ils étaient 1 200 en 2012 et 2 400 en 2007), la voie est étroite pour rebondir. Sauf à mettre le nez à la fenêtre et à ouvrir les portes à la société civile, sans oublier les alliés historiques.
C’est le sens de la démarche du patron des socialistes costarmoricains alors que se profilent les élections municipales en 2020 et, un an plus tard, les départementales. Lundi prochain, il le rappellera aux conseillers départementaux. « Le PS est la pierre angulaire de l’opposition dans le département. Il est temps de mener l’alternance. Le PS n’a pas vocation à être donneur d’ordres mais peut structurer la gauche au niveau départemental. Il faut aller au-delà des frontières socialistes. Nous devons faire émerger des acteurs, des citoyens ».

« L’union de la gauche, c’est l’ancien monde »


Une ouverture qui impose une nécessaire écoute des uns et des autres. Bref, qu’au sein même du groupe socialiste au Département, il y ait un minimum d’entente. Vincent Le Meaux y veillera, lui qui s’affiche dans un rôle de conciliateur et qui ne parle plus d’union de la gauche. « L’union de la gauche, c’est l’ancien monde. Pour les élections départementales et municipales, il faut un pacte d’entente ». Il parle alors de compromis et gomme volontiers l’étiquette socialiste lorsqu’il s’agit d’évoquer les listes qui se constitueront à l’approche des élections.

« Saint-Brieuc manque de stratégie à long terme »


Pour justement faire émerger de nouvelles voix, le PS costarmoricain s’est restructuré passant de 35 à 10 sections organisées autour des intercommunalités, « lieux de vie de la population ». L’enjeu ? Redonner du pouvoir aux militants. Quitte à leur accorder une certaine autonomie localement. À condition que ce ne soit pas contre nature. Puisque l’essentiel, selon lui, c’est le projet. La personne qui l’incarne vient ensuite.
Un message que localement élus et militants socialistes doivent entendre. À Saint-Brieuc notamment. « Il faut continuer de travailler avec les forces de gauche et la société civile et définir ce que doit être l’agglo à l’horizon 2030. Je trouve que Saint-Brieuc manque de stratégie à long terme. Il est temps que l’agglomération briochine assume son rôle central pour la partie nord de la Bretagne ». Le cap est tracé.